• Le CO2 verdit la Terre

    Vidéo de The Truth Factory transcrite et traduite par Ey@el

    Available in English

    Depuis des milliards d'années, il y a toujours eu des modifications climatiques. Tout le monde conviendra qu'il y aurait davantage matière à s'inquiéter si elles cessaient de ce produire. Le point de discorde dans ce débat sur le climat porte sur la réalité, la magnitude et les causes et conséquences de ces modifications et la part — si peu qu'il y en ait une — imputable à l'activité humaine.

    De toute évidence, cette vidéo sera différente des autres mais étant donné que le sujet est devenu un enjeu majeur extrêmement politisé à visée électorale, j'ai pensé que ce ne serait que justice d'en exposer une vision à contre-courant dont vont s'emparer les Al-Gore-rythmes de YouTube pour aller l'enfouir aux fins fonds de l'Internet avec toutes mes autres vidéos politiquement incorrectes. Et avant de me dire que je n'ai aucune autorité pour m'exprimer sur la question parce que je ne suis pas climatologue, il en va de même pour Al Gore, Leonardo DiCaprio, Greta Thunberg, Bill Nyen et tous ces gens. Donc je me suis dit qu'un chat qui parle avait, lui aussi, le droit de donner son avis.

    Le principal sujet de préoccupation de la climatologie aujourd'hui porte expressément sur le dioxyde de carbone émis par la combustion des carburants fossiles. Depuis qu'Al Gore s'est fait des millions à propager des prédictions alarmistes sur le climat, on nous a bourré le mou comme quoi le CO2 serait une toxine malfaisante et que si rien n'était fait pour y remédier dans l'immédiat, toute vie sur Terre disparaîtrait — ou bien que nous allions vivre dans une sorte de scénario de fin du monde à la Mad Max — et même si certains oiseaux de malheur ont l'air de prendre leur pied avec ce genre de porno apocalyptique, le CO2 n'a rien d'un Père Fouettard, le ciel ne va pas s'écrouler, et aucune urgence climatique ne pèse sur nos têtes.

    Commençons par les principes fondamentaux sur lesquels, je pense, tout le monde s'accordera.

    L'énergie lumineuse visible de notre soleil traverse notre atmosphère pour être absorbée par la terre et les océans. Les sols sont réchauffés et relâchent un peu de cette chaleur sous forme de rayonnement infrarouge dans l'atmosphère pour se refroidir. Là, les gaz à effet de serre font office de couvercle de casserole pour retenir une partie de cette énergie calorifique. Ces derniers ont beau avoir mauvaise presse, sans eux la Terre ressemblerait à une boule de glace et la vie telle que nous la connaissons y serait tout bonnement impossible.

    Le CO2 est un gaz à effet de serre particulièrement important dont la présence dans l'atmosphère terrestre remonte à bien avant l'avènement de l'humanité. En dépit de l'hystérie généralisée à son sujet, le CO2 n'est pas toxique mais essentiel à la vie sur Terre. Bien sûr, si vous ne respiriez que du CO2, vous seriez morts — mais il en va de même pour l'eau qui est aussi un composé naturel essentiel à la vie et qui se trouve à la base de 95% de tous les gaz à effet de serre présents dans l'atmosphère.

    Alors même s'il est vrai qu'il a enregistré une forte augmentation au cours des 40 dernières années, voici ce qu'il en est comparativement à tous les autres gaz atmosphériques : le CO2 ne représente que 400 parts par million soit 0,04% dans la constitution de l'atmosphère terrestre dont seuls 3,5% de tout le CO2 émis chaque année est imputable à l'activité humaine, le reste étant produit naturellement.

    Théoriquement, le volume de CO2 d'origine anthropique (lié à l'activité humaine) dans l'atmosphère n'a fait que freiner le refroidissement de la planète de 1%. Cela ne signifie pas que cette augmentation du dioxyde de carbone soit sans incidence, mais cela n'implique pas nécessairement non plus qu'elle soit responsable d'un réchauffement astronomique ni même que ce soit une mauvaise chose. En fait, si l'on s'en réfère à la majeure partie de l'histoire de la planète, nos taux de CO2 et nos températures sont très faibles en comparaison.

    À l'exception près d'il y a 300 millions d'années, durant l'ère carbonifère tardive qui ressemblait beaucoup à notre climat actuel et qui, comme à présent, marquait une période de refroidissement majeure. À cette époque, le CO2 atmosphérique chuta à environ 350-400 ppm quand le carbone fut aspiré dans les sols. Ce qui, paradoxalement, est à l'origine de la formation du charbon que nous utilisons aujourd'hui et dont la combustion relâche du CO2 dans l’atmosphère.

    Selon ceux qui redoutent une catastrophe climatique, il est impératif que nous réduisions nos taux actuels de CO2 atmosphérique afin de refroidir la planète. Même si l'on sait qu'à la fin de cette période où la diversité végétale diminua au rythme du fléchissement des concentrations de dioxyde de carbone, la Terre fut à deux doigts de se transformer en boule de neige, tuant pratiquement tout ce qui s'y trouvait — « mais comment osez-vous ! » etc. Le globe terrestre ne doit d'avoir échappé à son statut d'Esquimau qu'à l'heureuse intervention de phénomènes naturels dont l'apparition des termites qui, à ce jour, sont toujours à l'origine d'environ 2% de tout notre CO2 atmosphérique.

    Alors que se passera-t-il si le réchauffement planétaire se poursuit et si le CO2 continue de grimper ?

    Eh bien, nous disposons de données indirectes remontant à des centaines de millions d'années qui servent à évaluer le climat et l'atmosphère à l'aide de collecteurs de données naturels comme les carottes glaciaires, les anneaux de croissance des arbres et les fossiles. Certes, ces derniers ne nous fournissent pas de chiffres précis et ne constituent pas exactement ce que l'on pourrait appeler une science exacte, mais ils nous donnent une approximation des conditions climatiques terrestres antérieures, un peu comme si nous consultions les chapitres de l'histoire de la planète plutôt que des pages individuelles. Et l'observation de ces données indirectes d'il y a des millions d'années rend nos modifications climatiques un peu moins inquiétantes.

    On estime que durant l'explosion cambrienne, les taux de CO2 étaient jusqu'à 17 fois plus élevés, à environ 7.000 ppm, et ce fut considéré comme l'avènement de la vie moderne. Ces températures et taux de dioxyde de carbone élevés furent essentiels à la création de nombreuses grandes catégories d'animaux encore en existence aujourd'hui et qui se sont développées au cours des premiers 40 millions d'années de cette ère. Si l'on regarde 55 millions d'années en arrière, pendant le maximum thermique du Paléocène (PETM), il y eut un afflux massif de CO2 et de méthane libérés dans l'atmosphère. Les taux de dioxyde de carbone doublèrent en peu de temps et les températures grimpèrent de 5 à 8°C pour une chaleur bien plus élevée qu'aujourd'hui.

    Cette période est devenue le point de référence historique pour essayer d'établir un lien entre le réchauffement planétaire et l'élévation du CO2 en dépit des objections de nombreux réactionnaires qui tentent d'expliquer que cette progression a été beaucoup plus lente qu'elle ne l'est aujourd'hui. Une nouvelle étude reposant sur des données indirectes fournies par de la boue remet en question cette présomption. En effet, en retraçant les revers d'isotopes d'oxygène et de carbone associés à cette période, on a découvert que ces derniers ne figuraient que dans treize bandes, ce qui laisse à penser que cette poussée de PETM s'est déroulé en à peine 13 ans. En comparaison à aujourd'hui où les températures n'ont augmenté que d'un degré en 150 ans.

    L'explication la plus plausible est que ce PETM a été déclenché par une comète comme certaines preuves l'indiquent. Et si cela suggère que ce réchauffement est largement imputable au méthane plutôt qu'au CO2, cet événement est loin d'être négatif. D'après la chronique de fossiles polonaise, cette élévation des températures et du dioxyde de carbone a eu un impact extraordinaire sur le développement de la biodiversité à court terme. C'est grâce à ce climat chaud et humide que les premiers primates véritables firent leur apparition et prospérèrent. Ce qui m'amène à remettre en questions les prédictions alarmistes pour le cas où les températures globales augmenteraient encore d'un degré et demi.

    Parmi les époques plus proches de la nôtre ayant connu des pics de température, il y eut le réchauffement de la période romaine et également celui du Moyen-Âge, environ 900 à 1300 après J.-C., tout deux étayés par de nombreux éléments de preuve. Cet épisode de réchauffement planétaire fut provoqué par une réchauffement des deux deux hémisphères nord et sud y compris des glaciers de Nouvelle-Zélande. Cette période connut un accroissement de population et les Vikings colonisèrent le Groenland — tous ces récits qui relatent leur traversée de l'océan arctique désormais recouvert d'une banquise permanente — les cultures prospérèrent et on fit pousser des vignes tout au nord jusqu'à l'Angleterre où cela n'est plus possible aujourd'hui. Outre des registres d'archives incontestables, les données fournies par les anneaux de croissance d'arbres du sud-ouest des États-Unis laissent à penser qu'il a dû faire un degré de plus que le maximum actuel — ce qui signifie que non seulement les hommes ont survécu à des épisodes de chaleur extrêmes mais qu'en plus ils ont prospéré. Et comme pour la plupart des périodes de réchauffement à travers l'histoire, cela n'eut rien à voir avec l'augmentation du CO2.

    Mais qu'en est-il de la Vérité qui dérange, le film d'Al Gore où il établit une corrélation directe entre le CO2 et la température à partir d'un échantillon de carotte glaciaire ?

    La seule vérité qui dérange ici, c'est qu'Al Gore est un menteur! En effet, il a intentionnellement inversé les données pour vous berner afin que vous pensiez qu'il n'est pas un idiot fini — scoop : c'en est vraiment un ! Plusieurs relevés significatifs effectués sur des carottes glaciaires montrent tous un décalage de 600 à 800 ans séparant les hausses de température et de CO2. Le dioxyde de carbone fut la conséquence de la chaleur et non sa cause initiale. Cet écart est dû au réchauffement des océans qui finit par aboutir à une libération de CO2 et de méthane dans l'atmosphère à l'image des émanations gazeuses d'un soda.

    Suivant cette logique, on pourrait affirmer que l'augmentation lente mais régulière du CO2 depuis près de 200 ans pourrait être influencée par le décalage avec le réchauffement de la période médiévale qui s'est terminé il y a environ 700 ans. Et bien sûr, nous connaissons également un léger réchauffement depuis la fin du petit âge glaciaire qui a pris fin aux alentours de 1850. Ceci tient compte d'une hausse naturelle et totalement indépendante de l'activité humaine du dioxyde de carbone et de la température au cours du siècle passé. En revanche, la chute des températures peut déclencher des événements amenant la planète à priver l'atmosphère de son CO2 indispensable. Et on compte de nombreux exemples dans l'histoire où le taux de CO2 a atteint des niveaux inquiétants.

    Par l'examen des échantillons de carottes glaciaires de l'Antarctique, on sait qu'au cours du dernier maximum glaciaire, il y a environ 18.000 ans, les concentrations en dioxyde de carbone atmosphérique sont descendues à 108 ppm, soit 30 ppm au-dessus du taux nécessaire au maintien de la vie. En l'espace d'une seule génération de plantes exposée à un faible taux de CO2, on observe une diminution moyenne de 50% la photosynthèse et de la production de biomasse avec une répercussion directe sur toute vie sur Terre. Aujourd'hui encore, nos taux de dioxyde de carbone sont à peine suffisants pour notre végétation actuelle parce que la plupart de ces plantes ont besoin de concentrations élevées en  CO2 pour se développer.

    Les bénéfices d'une supplémentation en gaz carbonique pour la croissance et la production végétale sont bien connus grâce à des centaines d'études qui ont démontré que les plantes prospéraient dans une atmosphère enrichie en CO2. De telles expériences sont plus faciles à réaliser dans des serres où en augmentant le CO2 à 1.000 ppm, on obtiendra une hausse de la photosynthèse de l'ordre de 50% en comparaison avec les taux de CO2 ambiants.

    Que se passe-t-il donc lors d'une élévation des taux de CO2 atmosphérique ?

    Exactement ce à quoi on pourrait s'attendre : depuis 35 ans, son effet verdissant a pu être observé sur près de la moitié des terres végétalisées. Selon une nouvelle étude, on estime que 70% de ce verdissement serait la conséquence d'une élévation des taux de CO2. Au siècle dernier, la croissance des végétaux a été bien plus rapide qu'elle ne l'a jamais été en 5.400 ans. Un développement prodigieux. Et combien même les alarmistes écolos prétenderaient que cela ne va pas durer parce que l'élévation des températures va provoquer des sécheresses massives et réduire les ressources hydriques indispensables aux plantes, l'élévation des températures entraîne, en fait, une augmentation des précipitations. Et davantage de végétaux implique plus de transpiration aboutissant à une augmentation des pluies, lesquelles produisent un accroissement de la végétation.

    Cette dernière décennie  a enregistré un record de précipitations en de nombreux points du globe qui ne fera que s'accentuer au cours du siècle. C'est pourquoi on assiste à un verdissement de zones où les conditions sont normalement trop arides pour permettre e type de développement. On estime que d'ici la fin du siècle, la biomasse mondiale aura augmenté de 40% car le réchauffement des températures va produire un allongement des période des saisons de culture et une croissance plus rapide des plantes qui vont métaboliser davantage de CO2 atmosphérique comme on peut le voir sur cette modélisation de la NASA lors du passage de l'hiver à l'automne (à 12:06 dans la vidéo).

    En fait, la végétation convertit 31% du dioxyde de carbone atmosphérique de plus qu'avant la révolution industrielle. Ce qui implique que chaque acre de terre cultivée produit plus de nourriture qu'il y a un siècle.

    Vous voyez, la Terre se porte bien. On ne peut vraiment en dire de même de l'humanité.

    Bien que comparativement, il est plus vraissemblable que les faibles taux de CO2 du petit âge glaciaire (entre 1300 et 1850) aient été à l'origine des mauvaises récoltes enregistrées dans les archives des moines et des vignerons de l'époque, lesquelles entrainant famine, pauvreté et troubles sociaux pour des millions de personnes. Contrairement à ce qu'essaie de propager Greta, non seulement il y a davantage de personnes qui meurent de faim en période de froid —  mais une étude récente montre que le froid provoquerait 21 fois plus de décès que la chaleur. En fait, le nombre de morts imputables au climat a chuté d'un demi-million par an dans les années 20 à moins de 25,000 par an ces dix dernières années.

    Et en dépit de la propagande, nous n'avons pas connu davantage d'augmentation de vagues de chaleur que de sécheresse ou d'inondations. Ni aucune diminution importante des ouragans ou des feux de forêt et des tornades depuis les années 50. Comment un tel niveau de réchauffement peut-il s'avérer dangereux ? La peur reste bien en deçà des températures naturelles de multiples périodes interglaciales antérieures.

    L'histoire nous a enseigné que l'humanité et la biosphère se portaient généralement mieux durant les périodes avec des taux de CO2, plus élevés. Alors s'il est effectivement vrai que les hommes sont en mesure de planifier et contrôler les températures mondiales, pourquoi personne ne pose la question de savoir quelle est la température mondiale optimale ? Et si, sans le savoir, nous aidions la planète a atteindre son juste milieu en émettant du CO2 lorsque les conditions sont réunies pour la biosphère comme l'ont fait les termites il y a 300 millions d'années et que ce soit, paradoxalement, ces prétendus écoguerriers qui essaient en fait d'entraver ce processus ?

    Et même s'il existe des sources naturelles d'émission de CO2 comme l'activité volcanique et les termites, rien ne prouve que des volumes importants de CO2 supplémentaire soient venus enrichir l'atmosphère au cours de la baisse amorcée il y a 140 millions d'années et qui a donné naissance à notre ère. En vérité, le volume de CO2 n'a cessé de diminuer au point où toute forme de vie aurait pu disparaître rapidement sur une échelle de temps géologique jusqu'à aujourd'hui si l'homme n'avait rejeté dans l'atmosphère le carbone enfoui. Aussi, sans émissions dues à l'activité humaine, on aurait pu récemment présumer que les taux de CO2 auraient continué de diminuer comme ce fut le cas lors de ces dernières 140 millions d'années.

    Ce qui m'amène à cette question importante :  combien de temps aurait-il fallu pour qu'en l'absence d'émissions anthropiques, l'épuisement progressif du CO2 atmosphérique atteigne des niveaux bien en deçà du seuil vital signant ainsi le début de la fin de toute forme vie sur Terre ?

    Transcrit et traduit de l'anglais par Ey@el
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