• Allez-vous obéir aux autoritaristes criminels ? (1)

    Article du Dr Mercola traduit par Ey@el

    Available in English

    Je m'excuse de devoir publier cet article incontournable du Dr Mercola en deux parties mais il m'a semblé extrêmement important et urgent à partager et comme je ne pouvais pas y passer la nuit, j'ai opté pour cette solution. De plus, il sera ainsi plus facile à digérer qu'en un seul bloc. Ceux qui préfèrent tout lire d'une traite devront attendre la suite dans quelques jours qui portera sur les enseignements de l'histoire par rapports à ce que nous vivons et les expériences des Nazis dans les camps de concentration qui s'apparentent fortement aux essais vaccinaux (en l'occurence il ne s'agit plus de vaccins mais de thérapie génique) qu'on essaie de nous imposer de force en faisant passer ceux qui refusent ou se méfient pour de dangereux terroristes !

    Comme toujours ce sont ceux qui ne respectent jamais les autres, qui vous exposent aux courants d'air dans les transports parce qu'ils ont trop chaud et se moquent bien si ça vous fait attraper des otites ou des angines à chaque fois ; qui vous collent leur smartphone près de la tête alors que ça vous déclenche d'affreuses migraines (si ça leur ne fait rien à eux, c'est forcément du cinéma) ;  qui vous imposent leur tabagisme passif ; ou encore vous foncent dessus sans s'écarter quand vous les croisez dans la rue même quand vous marchez avec des béquilles... Bref, ce sont ces personnes-là le plus souvent qui vont aujourd'hui traiter les autres d'égoïstes voire d'assassins (si vous pensez que j'exagère, allez donc faire un tour sur les zoos pour jauger du niveau). Et ce n'est simplement plus acceptable parce que c'est trop grave.

    Heureusement il y a bien plus de gens aujourd'hui qui ont compris que ne le rapportent les merdias avec leurs sondages bidons et leurs odieuses campagnes de sape pour tenter de discréditer tous ceux qui les dérangent aux yeux de ceux qui sont soit incapables de penser par eux-mêmes, soit trop effrayés pour accepter la triste  vérité et préfèrent se rassurer en se complaisant dans le déni facile. Ce sont ceux-là au final qui perdront le plus.

    La question à se poser pour ceux qui doutent encore est de voir quels sont les intérêts des uns et des autres. Dans le mien, ce n'est ni l'argent (je touche zéro, nada, niet) ni la gloire (nombre de visites en chute libre, commentaires rarissimes). Ni la perspective de finir au goulag. Un truc que les gens bien-pensants atteints du syndrome de Stockholm et qui nous traitent d'égoïstes ne comprendront jamais.

    C'est une guerre contre la psyché humaine et nous la gagnerons avec ou sans vous mais pas contre vous. Ne vous trompez pas d'ennemi.

    Ey@el

    En 1962, dans une désormais tristement célèbre expérience où Stanley Milgram, un psychologue de l'université de Yale, testa les limites de l'obéissance humaine à l'autorité, le directeur d'étude chargea les sujets (à savoir, les « enseignants ») d'administrer des chocs électriques à un étudiant. 

    Lequel était en fait un acteur, mais les sujets testés l'ignoraient et se plièrent aux exigences de lui envoyer une décharge chaque fois qu'il fournissait une réponse incorrecte à une question. Même si l'étudiant gémissait, les suppliait d'arrêter et finissait par de plus réagir, les sujets obéissaient à la figure d'autorité en place et envoyaient les décharges douloureuses.

    Il apparaissait clairement qu'à certains moments, ces derniers n'étaient pas à l'aise de faire ça mais continuaient néanmoins, démontrant ainsi que les gens sont susceptibles de se livrer à des actes odieux lorsque les autorités leur ordonnent de le faire parce que dans ce rôle, ils se sentent moins responsables de leur comportement.

    Avec la transformation rapide des normes sociétales et l'émergence d'un environnement de plus en plus dictatorial, la question se pose de savoir si le public continuera ou non d'obéir aveuglément aux autoritaristes criminels et ce, peu importe les conséquences.

    « Un ordre est un ordre »

    L'expérience de Milgram fut menée à la suite du procès du Nazi Adolf Eichmann à Nuremberg qui, pour sa défense, déclara « Befehl ist befehl », à savoir qu'« un ordre est un ordre ». Cette étude démontra clairement qu'un individu serait prêt à agir à l'encontre de son propre jugement et dans des mesures extrêmes de faire du mal à autrui juste parce qu'on leur demande de le faire.

    Les sujets firent d'abord eux-même l'expérience d'une décharge de 45 volts afin d'avoir une idée de l'effet ressenti puis ils administrèrent les décharges électriques par intervalles croissants  étiquetées de 15 à 450 volts — à savoir du choc « léger » jusqu'à celui  d'« extrême intensité » à « danger : choc grave » et « XXX » pour le voltage le plus élevé. Selon Gregorio Billikopf Encina de l'Université de Californie :

    En réaction aux prétendues décharges, à 75 volts, l'« apprenti » (l'acteur) se mettait à gémir ; à 120 volts, il se plaignait ; à 150 volts, il demandait à être libéré ; il implorait ensuite avec de plus en plus de force ; et à 285 volts, il lançait des cris d'agonie. [...]

    En désespoir de cause, l'apprenant devait se mettre à hurler très fort et à se plaindre de douleurs cardiaques. À un certain moment, l'acteur refuserait de répondre aux questions. Et pour finir, à 330 volts il se tairait complètement — du moins, dans le cas où des enseignants participant iraient aussi loin sans se rebeller avant.

    Finalement, 65% des sujets allèrent jusqu'au bout de l'étude et administrèrent le voltage maximum même en sachant que c'était mal. Comme Encina le souligna :

    Les participants manifestèrent tout un éventail d'émotions négatives à la perspective de continuer. D'aucuns implorèrent l'apprenant, demandant à l'acteur de répondre attentivement aux questions. D'autres laissèrent échapper des rires nerveux et sous diverses formes, se mirent à agir bizarrement. Certains sujets se montrèrent froids, indécrottables, sombres ou arrogants. D'autres encore crurent qu'ils avaient tué l'apprenant. [...]

    Toutefois, les participants continuèrent d'obéir, envoyant la pleine décharge aux apprenants. Un homme qui voulait abandonner l'expérience s'entendit dire qu'elle devait se poursuivre. Au lieu de remettre en question la décision de l'expérimentateur, il continua en se répétant à lui-même : « Il faut continuer, il faut continuer ».

    L'expérience de Milgram fut critiquée pour son absence d'éthique et les études infligeant de graves souffrances aux sujets furent, par la suite, interdites aux États-Unis. Toutefois, des études similaires en Europe confirmèrent ces résultats, donnant lieu de penser que les gens seraient prêts à obéir aveuglément et de leur plein gré à des ordres autoritaires, surtout s'ils se sentent déconnectés de leurs actes.

    Nous ne devons pas capituler face aux confinements

    L'illustration parfaite : les confinements. Initialement, ils avaient pour but d’aplatir la courbe du Covid-19 mais même après l'objectif atteint, il y en eu d'autres, parfois à deux ou trois reprises. Et avec chaque confinement, les liens sociaux se sont distendus encore plus, la société est devenue plus résignée face à l'isolation et souvent plus angoissée.

    « Le premier confinement était une expérience nouvelle ; celui-ci (le troisième) est ressenti comme une pénibilité » écrit Brendan O'Neill, rédacteur en chef du magazine britannique Spiked. « Le premier nous a incités à nous extraire de la société mais tout en continuant à penser et à nous comporter comme des membres de ladite société : s'engager comme volontaire au NHS (le système de santé britannique — N.d.T.), distribuer des médicaments aux personnes âgées, téléphoner à un ami pour s'assurer qu'il va bien. Celui-ci décourage toutes formes de rapports sociaux. »

    Ce qui avait commencé par un sentiment de se retrouver tous ensemble avec un espoir partagé que nous allions bientôt nous côtoyer et nous serrer les mains à nouveau s'est transformé en une culture de la peur qui nous fait nous considérer les uns les autres comme des vecteurs de maladie plutôt que comme des êtres humains, constate O'Neill.

    Le glissement de l'intérêt de la solidarité sociale à celui d'encourager la populace à se considérer comme malade représente une victoire pour la vision dégradée de l'humanité que nous a offert la culture de la peur. [...]

    La mesure initiale du gouvernement d'encourager les gens à prendre la responsabilité de limiter leurs interactions sociales pour de recourir aux bonnes vieilles méthodes de terreur afin de s'assurer le respect des mesures de confinement a confirmé la réduction des individus par la culture de la peur de citoyens avec qui collaborer à des problèmes à gérer.

    Dès que le Covid-19 régressera et que la pandémie ne fera plus la une de l'actualité, la menace de la « Nouvelle Norme » persistera — et sous bien des aspects présente un bien plus grand danger que la maladie physique. Selon O'Neill :

    Ceux qui sous-estiment la culture de la peur seront mal préparés pour ces batailles à venir. Ils auront tendance à se soumettre à la Nouvelle Norme. Nous autres devrions nous montrer fermes, même face au dénigrement et aux affirmations délibérément erronées, et continuer à reconnaître et affronter l'impact réel et débilitant de la peur sur notre quotidien et sur l'avenir de l'humanité.

    Ce que nous perdons est exponentiellement plus difficile à récupérer

    Il est essentiel que vos droits constitutionnels et votre libertés civiles soient préservés des abus de pouvoir gouvernementaux illicites. Pourtant, beaucoup renoncent volontiers à des libertés qui une fois retirées risquent d'être difficiles voire impossible à recouvrer. Le passeport vaccinal est un bon exemple.

    En présentant une preuve que vous avez reçu le vaccin contre le Covid-19 par le biais d'un certificat numérique ou d'une application sur votre téléphone, vous espérez pouvoir de nouveau embarquer à bord d'un avion et voyager librement, assister à un concert ou savourer un repas dans votre restaurant préféré comme vous le faisiez auparavant.

    Sauf que devoir présenter vos « papiers  afin de pouvoir vivre votre vie n'est pas vraiment être libre du tout — c'est la perte d'une liberté personnelle que vous aviez avant, qui a disparu sous vos yeux et qui ouvre la voie à une surveillance accrue et l'érosion de votre intimité.

    « Une fois vos libertés civiles perdues, elles seront difficiles à recouvrer » souligne le Bozeman Daily Chronicle. « Bien que le gouvernement ait le devoir de protéger la santé et le bien-être de la société, il doit tenir compte d'une perte potentielle permanente des libertés individuelles. » Mais pour l'instant, nous sommes confrontés à une lutte opposant la liberté à la tyrannie. [...]

    « Aucun droit constitutionnel n'est à l'abri s'il présente un conflit avec l'orthodoxie du jour » poursuit le Bozeman Daily Chronicle. « Pour les gouvernements, souvent ce n'est pas une affaire de politique mais plutôt un exercice de pouvoir pour ordonner la soumission à des restrictions écartant les libertés fondamentales. »

    Les confinements longue durée favorisent les abus infligés aux enfants et aux personnes âgées

    La reconnaissance publique des méfaits du confinement fait toujours défaut même s'il y a foison de rapports isolés d'enfants et d'adolescents qui se sont suicidés à cause du stress et de l'isolation provoqués par les quarantaines successives.

    Un communiqué de presse Penn State a mis en lumière cette tragédie dans lequel le Dr Taranjeet Jolly, psychiatre au centre médical Milton S. Hershey du département de santé de l'université, a déclaré : « Nous avons assisté à une recrudescence de graves tentatives de suicide — et il est fort probable que la pandémie soit responsable de cette accroissement » poursuit le communiqué.

    Les enfants et les adolescents avec des problèmes de santé mentale existants sont particulièrement à risque d'être « poussés à franchir le pas » à cause de l'isolation sociale pendant la pandémie, affirme Jolly, ajoutant que les dysfonctionnements familiaux et les inquiétudes des parents (à propos de l'argent, de la santé et de l'actualité) sont également ressentis par les enfants et viennent s'ajouter aux risques.

    Les anciens ont eux aussi du mal y compris ceux qui ont dû affronter les confinements au sein de centres de soins longue durée. Privés d'interactions sociales, des visites de leur famille, des repas avec leurs amis et d'activité, beaucoup ont perdu la volonté de vivre, leurs proches faisant part d'un déclin accéléré de leur santé.

    « Je ne pense pas qu'elle soit en train de dégénérer, j'en suis sûre » déclarait Judith Gimbel à AARP à propos de sa mère âgée de 95 ans, résidente d'une maison de retraite dans le New Jersey. « Elle est en train de mourir à petit feu là-bas. »

    Pour ceux qui ont des proches souffrant de sénilité et qui sont hébergés dans des établissements spécialisés, le confinement peut s'avérer particulièrement traumatisant car ces derniers risquent de ne pas comprendre leur absence ni de savoir pourquoi ils sont en quarantaine. L'isolement social est connu pour avoir un effet néfaste sur les personnes séniles.

    « Actuellement, le problème de l'isolement dans sa globalité est énorme » confie Doug Pace, directeur de mission des partenariats pour l'association Alzheimer, au magazine National Geographic. « Nous savons que la solitude, l'impuissance et l'ennui sont des choses qui, en temps normal, peuvent vraiment affecter la qualité de vie d'une personne atteinte de démence. »

    Un rapport du Well Being Trust (la fondation pour le bien-être) et le centre Robert Graham d'évaluation des politiques publiques en matière de médecine familiale et de soins de santé primaires a estimé que, pendant la pandémie de Covid-19, près de 75.000 personnes risquaient de mourir d'abus de drogue et d'alcool et de suicide (de ce que l'on appelle les « morts par désespoir »).

    À suivre : deuxième partie à paraître prochainement

    Traduit de l'anglais par Ey@el
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