• Comment l'identité numérique va contrôler votre vie (1)

    Article du Dr Mercola traduit par Ey@el

    Available in English

    Bien que les médias continuent de tourner en dérision les mises en garde à l'encontre des passeports vaccinaux comme éléments d'une structure de surveillance susceptible de devenir permanente dans nos vies si nous permettons leur mise en œuvre, rien ne laisse à penser que ce ne sera pas le cas.

    Dans son émission, Jimmy Dore met en avant Max Blumenthal et s'entretient avec lui au sujet d'un article intitulé "Santé publique ou patrimoine privé? Comment les passeports vaccinaux numériques ouvrent la voie à un capitalisme de surveillance sans précédent" que ce dernier à co-écrit avec le journaliste d'investigation Jeremy Loffredo.

    Ledit article passe en revue quelques-unes des conséquences dramatiques auxquelles s'attendre si le déploiement mondial des passeports vaccinaux numériques parvenait à être implémenté. Loffredo et Blumenthal attirent l'attention sur l'Inde où un système d'identification numérique est déjà en place.

    La banque de données Aadhaar contient les identités numériques de plus d'un milliard de résidents, ce qui en fait le plus grand système d'identification numérique biométrique jamais construit.

    Le système de l'Inde illustre les dangers de l'identification numérique

    Même si non officiellement décrit comme tel, il s'agit « d'un système de crédit social effectif » écrivent les auteurs. On le vend au public comme le principal point d'accès aux services gouvernementaux mais il suit également ses utilisateurs à la trace jusque dans leur travail et leurs habitudes d'achat.

    Les Indiens n'ont d'autre choix que de se soumettre à cette surveillance intrusive pour accéder aux services et programmes d'assistance gouvernementaux comme les rations alimentaires. Comme on pourrait s'y attendre avec une banque de données aussi monstrueuse, il y a des défaillances et en Inde, de tels couacs peuvent s'avérer fatals. Loffredo et Blumenthal expliquent :

    La mort par inanition d'Etwariya Devi, une veuve de 67 ans dans l'état indien rural de Jharkhand, aurait pu passer inaperçue si elle n'entrait pas dans une tendance plus généralisée.

    Comme 1,3 milliard de ses compatriotes indiens, Devi avait été poussée à s'inscrire dans ce système d'identification numérique biométrique appelé Aadhaar pour accéder aux services publics dont son allocation mensuelle de 25kg de riz.

    Quand le système bâclé a refusé de reconnaître ses empreintes digitales, Devi s'est vue refuser sa ration alimentaire. Pendant trois mois consécutifs en 2017, on lui a maintes fois refusé de la nourriture jusqu'à ce qu'elle meure de faim toute seule chez elle.

    Premani Kumar, une femme âgée de 64 ans a connu la même fin que Devi et est morte de faim et d'épuisement la même année après que le système Aadhaar ait transféré le versement de sa pension à une autre personne sans sa permission tout en lui supprimant ses rations alimentaires mensuelles.

    Santoshi Kumari, une fillette de 11 ans, également du Jharkhand, s'est vue réserver un destin cruel similaire et serait morte en mendiant du riz après que la carte de rationnement de sa famille ait été annulée faute d'avoir été rattachée à leur identité numérique Aadhaar.

    Ces trois cas déchirants parmi une avalanche de décès en Inde rurale, en 2017, sont la conséquence directe du système d'identification numérique Aadhaar.

    Régner par la médecine

    Comme le soulignent les auteurs, les « titans du capitalisme mondial » sont en train d'exploiter la pandémie de COVID-19 pour mettre en place ce type de système de crédit social par identité numérique en occident :

    À ceux qui avaient hâte de voir la fin des restrictions dues à la pandémie, on a vendu des programmes de certification accréditant de leur vaccination contre le COVID-19 comme la solution pour réouvrir l'économie et restaurer leur liberté personnelle. Mais l'implémentation de passeports vaccinaux accélère également la mise en place d'une infrastructure d'identification numérique à l'échelle mondiale.

    Le plan est tout aussi diabolique que génial. Là où par le passé la montée du totalitarisme a toujours impliqué le recours aux forces armées pour soumettre les populations rebelles, la dictature naissante actuelle s'appuie largement sur la médecine comme arme et sur le contrôle de l'information.

    Si vous avez pris le temps de vous familiariser avec le concept de technocratie, qui comporte une composante transhumaniste distincte, vous comprendrez pourquoi ceci est parfaitement logique et était, en fait, entièrement prévisible. En subordonnant le problème de la santé à l'appareil de surveillance numérique, on se retrouve avec une plateforme très solide de contrôle des masses automatisé.

    Le recours à la peur fonctionne aussi très bien dans ce scénario vu que la plupart ont en vie de rester en vie et ne veulent pas que ceux qu'ils aiment meurent. Ainsi ils se laissent prendre à des mensonges tels que « nous sommes obligés de confiner le monde entier et de les séquestrer à l'intérieur pendant des mois durant sinon nous allons tous mourir ».

    Bill Gates transforme la santé publique en patrimoine privé

    Une des figures de proue de ce plan de dictature médicale est Bill Gates dont l'influence dominatrice s'exerce désormais non plus uniquement sur Big Tech mais également sur les politiques de santé à l'échelle mondiale, les politiques agroalimentaires (dont le biopiratage et la nourriture artificielle), la modification du climat et autres technologies climatiques, la surveillance, l'éducation, et les médias. Comme l'ont rapporté Loffredo et Michele Greenstein dans un article paru sur GrayZone le 8 juillet 2020 :

    Au-delà de l'aubaine pour les relations publiques, il y a une histoire troublante qui devrait soulever des inquiétudes quant à savoir si les plans de la Fondation Gates pour résoudre la pandémie vont profiter aux populations de ce monde autant qu'elle étend et assied son pouvoir sur les institutions internationales.

    La Fondation Gates a déjà effectivement privatisé l'organisme international en charge de la politique sanitaire, le transformant en un véhicule de domination corporative.

    Elle a facilité le déversement de produits toxiques sur les peuples de l'hémisphère sud et a même utilisé les pauvres de ce monde comme cobayes pour tester des médicaments. L'influence de la Fondation Gates sur la politique sanitaire publique dépend quasiment de s'assurer que les réglementations en matière de sécurité et autres fonctions gouvernementales soient suffisamment faibles pour être contournées […]

    De nombreux éléments tendent à prouver que la Fondation Gates ferait office de cheval de Troie pour les grandes entreprises occidentales qui ne rêvent, bien sûr, que d'augmenter leur bénéfice net.

    En effet, Gates donne des milliards à des sociétés privées et investit massivement dans les produits de ces mêmes entreprises auxquelles il donne de l'argent et que, par ailleurs, il promeut comme solutions aux problèmes de ce monde, qu'il s'agisse de famine, de maladie, de virus pandémiques ou de changement climatique.

    Comme le suggère GrayZone, l'empire sanitaire mondial de Gates consiste davantage à se bâtir un empire pour lui-même et ses copains technocrates que d'améliorer de la santé publique. Rien de surprenant à ce que ce dernier ait qualifié le créateur de Aadhaar de « héros » et que bon nombre de ses initiatives aient tenté d'introduire un système similaire en occident.

    Il est question de contrôle et de profit

    Comme l'explique Blumenthal dans la vidéo, ces systèmes d'identification biométriques ont pour but de permettre à des sociétés privées de profiter de vos données personnelles. Bien sûr, elles le font déjà depuis des années, siphonnant vos informations personnelles en ligne pour les revendre ensuite à quiconque voudra bien payer, qu'il s'agisse d'escrocs et de fraudeurs ou de sociétés réputées.

    Mais un système d'identification biométrique leur permettra de vendre et profiter de vos empreintes digitales, de vos iris et de votre visage en plus de toutes les autres données qui les y relient à vous, qu'elles soient médicales, professionnelles ou social et financières.

    En résumé, le système d'identification digital/passeport vaccinal permettra à ceux qui contrôlent le système de profiter de votre identité toute en vous asservissant à ce même système par la même occasion. Il s'agit purement et simplement d'un système d'esclavage modernisé.

    Le piège de la commodité

    Pour un avant-goût de ce que deviendront les passeports vaccinaux, regardez cette vidéo (en anglais) par la société de surveillance militaire Thales qui a reconnu que ces passeports sont en fait les précurseurs des portefeuilles d'identification numérique. Comme vous pouvez le constater, l'identification numérique est vendue comme une commodité phénoménale, quelque chose qui vous protégera vous, votre identité et votre argent.

    Vous prenez un risque en croyant à ce coup de pub. Comme le souligne Dore, « si le portefeuille numérique tombe entre de mauvaises mains, c'est en quasiment fini de votre vie ». Le plus inquiétant est que le fait qu'il tombe entre les mains de hackeurs et de voleurs ne soit pas votre pire cauchemar.

    Étant donné le pouvoir dévastateur qu'un régime totalitaire pourrait avoir sur votre vie en contrôlant ce système – s'ils désapprouvent ce que vous dites, ce que vous regardez, ce que vous achetez, où vous allez, votre comportement ou qui vous fréquentez – vous faire voler votre portefeuille numérique par un petit escroc serait un moindre mal en comparaison.

    Comme le fait remarquer Dore, les dictateurs en charge pourraient vous accuser d'être un terrorise pour avoir participé à une manifestation et bloquer votre accès aux services gouvernementaux, aux soins et à vos comptes en banque en appuyant simplement sur un bouton. Rien de ce que vous aurez envie de faire dans la vie ne sera très commode après ça.

    Il y a également la possibilité de défaillances et d'erreurs système bien sûr et comme le montrent plus haut ces histoires en Inde, cela peut aussi avoir des conséquences fatales. Une empreinte digitale non enregistrée. Des versements de pension transférés à la mauvaise personne et des rations alimentaires supprimées sans raison apparente.

    Comment se fait-il que l'on ne puisse pas corriger ces erreurs ? Sans doute parce que toutes les autorités qui dépendent du système ne sont pas habilitées à y effectuer des changements. Tout y est automatisé, géré par des algorithmes et chacun y est essentiellement un esclave impuissant asservi au système. Tout le monde a probablement haussé les épaules en disant qu'il n'y avait rien qu'ils puissent y faire et le manque d'implication humaine à aboutit à la mort de ces gens.

    Et les problèmes ne sont pas rares. Un échantillonnage aléatoire de 18 villages en Inde ayant mis en place l'authentification biométrique obligatoire aux stations d'alimentation a montré qu'un nombre scandaleux de personnes s'élevant à 37% ne pouvaient pas avoir leurs rations alimentaires en raison de problèmes inhérents au système.

    À suivre : deuxième partie à paraître prochainement

    Traduit de l'anglais par Ey@el
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  • Commentaires

    1
    Jeudi 10 Mars 2022 à 00:25

    Black Mirror du même nom éponyme que la série qui fait froid dans le dos et qui devient une réalité a mon grand désespoir. Bientôt on sera l'ombre de notre propre avatar.

    Quand on parle du passe vaccinal un mot retient mon attention et me choque c'est le mot activer/désactiver qui est propre a l'informatique et donc a la technologie. Un passe vaccinal est sous forme d'un papier, d'une puce, d'une banque de donnée qu'entends t'on exactement par là qu'est ce qu'on y met ??? Un droit de vivre, d'être libre lié a un droit de mort par une technologie non merci!!! 

    Vivre avec son temps oui, mais non c'est ce qui nous déshumanises, nous contrôle grâce a l'intelligence artificiel, nous dis quoi penser quoi faire comment réagir comment se comporter, comment vivre en fait. 

    L'identité physique/moral c'est ce qui nous définit en tant qu'humain, être humains, la question du patrimoine génétique de nos parents grands parents qui nous compose n'as plus lieu d'être. 

    On est humain parce qu'on a des émotions, c'est notre essence d'être! je veux que ce soit un être humain , un semblable qui m'identifie, me reconnaisse et non une machine ou une base de données qui m'identifie.

      • Jeudi 10 Mars 2022 à 15:16

        Tu as tout dit. Je suis entièrement d'accord.

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