• Google confère un nouveau sens au qualificatif « orwellien » et devient ministère de la vérité

    Article de Jon Rappoport traduit par Ey@el

    Available in English

    © David Dees

    ... si tous les rapports racontaient la même chose —, le mensonge passait dans l’histoire et devenait vérité.
    ~ 1984, George Orwell

    Cet article renversant de Hal Hodson intitulé "Google veut classer les sites internet en se basant non pas sur les liens mais sur les faits" est paru dans la revue internationale The New Scientist (28/2/15) :

    L'internet est rempli d’inepties. Des sites anti-vaccination se retrouvent  en tête de liste sur Google et les « informations » infondées se répandent comme une trainée de poudre. Google a mis au point une solution : classer les sites internet en fonction de leur bien-fondé.

    Excellente idée, n'est-ce pas ?

    Oui, bien sûr.

    L'auteur de cet article dévoile immédiatement le pot aux roses avec son commentaire sur les sites « anti-vaccination ».

    Ces derniers se retrouveront bien entendu relégués aux oubliettes par Google parce qu'ils sont remplis « d'inepties » tandis que les sites pro-vaccination « conformes à la vérité » s'imposeront en apparaissant en meilleure position sur les pages du moteur de recherche.

    C'est formidable pour ceux qui croient ce que le CDC1 leur raconte sur l'innocuité et l'efficacité des vaccins. Le CDC, un organisme de santé publique qui vous ouvre ses portes tous les jour avec des mensonges et les referme avec davantage de mensonges encore.

    L'article du New Scientist poursuit ainsi :

    Une équipe de recherche sur Google est en train d'adapter un modèle afin de mesurer la fiabilité d'un site internet plutôt que sa réputation sur la toile. Au lieu de comptabiliser les liens entrants, ce système [de classement] — qui n'est pas encore en vigueur — recense le nombre de faits incorrects présentés dans une page. « Une source comportant quelques faits erronés est considérée comme fiable » explique un membre de l'équipe. La note calculée pour chaque page est le score de fiabilité de sa base de connaissances.

    Google expert en fiabilité

    OK. Google, chercheur de vérité. Expert en fiabilité. Qui donc pourrait bien objecter à cela ?

    Réponse : toute personne disposant de trois neurones actifs.

    Voici la conclusion du New Scientist — une vraie perle :

    Ce logiciel [de recherche de vérité] se sert du Réservoir de connaissances, ces multitudes de faits que Google a collectés sur internet. Ceux faisant l'unanimité sur la toile sont considérés comme une approximation raisonnable de la vérité. Les pages internet contenant des informations contradictoires sont reléguées au bas des classements.

    Bon, d'accord. Alors Google et ses amis de la CIA vont mettre au point un nouveau flux de (dés)information sur la toile qui sera plus conséquent et amélioré. Et cette désinfo constituera un avis majoritaire écrasant pour devenir la norme en matière d'estimation de vérité et de fiabilité.

    Je vous laisse imaginer le type de sites à vomir qui vont se retrouver propulsés en tête des pages de classement de Google :

    « Tous les vaccins sont parfaitement sûrs et efficaces et les parents qui ne font pas vacciner leurs enfants devraient être poursuivis comme des criminels. »

    « Les OGM sont absolument sans danger. C'est ce que dit "la science". »

    « Le FBI n'a jamais organisé de faux attentat terroriste en épinglant ensuite les crétins qu'ils ont poussés à le faire. »

    « Le Common Core2 est le meilleur système éducatif jamais inventé par des êtres humains. »

    « Les gens qui croient en l'existence de conspirations souffrent de troubles mentaux. »

    La réalité consensuelle devient LA réalité

    En d'autres termes : la (fausse) réalité consensuelle devient LA réalité. Ce qui correspond à la situation actuelle mais la montagne déjà titanesque de falsifications va atteindre des sommets bien plus hauts encore.

    Également, quand on y pense, le but de tout véritable rapport d'enquête consiste à percer le consensus... mais il faudra chercher longtemps sur Google pour le trouver.

    En ce qui concerne l'imposture médicale, un domaine dans lequel j'ai effectué des recherches pendant 25 ans, les conclusions des études standard publiées (qui débordent de mensonges) occuperont des pages et des pages en tête des classements sur Google.

    Permettez-moi de donner un contre-exemple à « l'équipe des connaissances » chez Google. Voici une femme qui a examiné de près et à titre personnel plus d'études médicales dans sa carrière que l'ensemble du personnel de Google. Il s'agit du Dr Marcia Angell. Pendant 20 ans, elle a été la rédactrice en chef du New England Journal of Medicine (la revue médicale de Nouvelle-Angleterre).

    Le 15 janvier 2009, elle a fait une déclaration étonnante publiée dans le New York Review of Books :

    Il n'est simplement plus possible de croire la plupart des publications en matière de recherche clinique ni de s'en remettre au jugement de médecins de confiance ou aux directives médicales faisant autorité. Ce n'est pas de gaité de cœur que je me livre à cette conclusion à laquelle j'ai été amenée avec lenteur et réticence au cours de mes deux décennies exercées en tant que rédactrice en chef du New England Journal of Medicine.

    Ces deux phrases revêtent plus de poids que les fanfaronnades de quelques 20.000 « blogueurs scientifiques », sans parler des mensonges des sociétés pharmaceutiques et de cette agence criminelle qu'on appelle le FDA3.

    Angell torpille toute une panoplie de publications médicales en se fondant sur son expérience durement acquise.

    Mais soyez assurés qu'en matière de « faits médicaux », l'équipe « de vérité » chez Google n'attribuera aucun mérite (classement) à sa conclusion ou à ses implications.

    Le Ministère de la Vérité

    Mais vous me direz, ces moteurs de recherche déforment déjà la vérité.

    Le nouveau programme de Google le fera deux fois plus encore. Il va s'instaurer comme Ministère de la Vérité en standardisant des algorithmes qui mettront infailliblement en avant les mensonges officiels préconisés.

    Des articles sur la fraude électorale ?

    Des articles contredisant le discours officiel sur les tueries massives ?

    Des articles sur le financement de groupes terroristes par le gouvernement américain ?

    Des articles sur les intentions planétaires hostiles des Mondialistes ?

    Des articles sur la criminalité des entreprises ? Sur les secrets de la Réserve fédérale ?

    Des articles sur les scandales de la censure des principaux médias ?

    Des articles allant à l'encontre du consensus sur les événements du 11 septembre, l'assassinat de Kennedy, les banquiers et les corporations des États-Unis ayant financé les deux camps pendant la Seconde Guerre mondiale ? Toutes les versions contestataires de l'histoire ?

    Une fois que Google aura lancé son programme de Ministère de la Vérité, il faudra vous équiper de votre attirail de plongée et descendre très profond pour en retrouver la trace.

    C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures.
    1984, George Orwell (phrase d'ouverture)

    Des « Androïdes intelligents »

    Poussons plus loin. Le directeur de la recherche chez Google est Ray Kurzweil que beaucoup connaissent en tant que promoteur d'un projet « utopique » visant à brancher la population (directement du cerveau à la machine par le biais d'une interface) à un gigantesque super-ordinateur.

    La machine transmettrait virtuellement tout le savoir humain. Kurzweil est persuadé qu'une telle avancée capitale dotera les êtres humains d'un niveau de conscience mystique.

    À supposer que ce rêve technologique qui les fait saliver puisse devenir réalité, on imagine déjà ce que signifie « la connexion à toute la connaissance humaine ».

    Cela veut dire accepter tout le savoir officiel en étant aveugle au contre-savoir.

    Il est temps d'inverser le sigle IA (intelligence artificielle) et de le renommer AI (androïdes intelligents).

    Les AI seraient des êtres humains programmés à être des androïdes qui accepteraient la vérité comme la leur livrent les sources officielles.

    Google apporte sa contribution en promouvant ces dernières.

    Et en masquant les autres.

    Oui, cela ressemble fort au Nirvana.

    On vous fournira le Bien en vous protégeant du Mal.

    Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?

    Merci Google. Quand allez-vous demander le statut non lucratif et ouvrir votre Sainte Église de l'Information ?

    « Le sermon du jour va être donné par le directeur de la CIA. Il s'intitule "Tout ce que vous devez savoir et ne pas croire à propos des informations". Respirez profondément. Vos circuits neuronaux sont en train d'être syntonisés sur notre canal... »

    Traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

    Notes et références

    1. ^ Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis.
    2. ^ Le Common Core State Standards Initiative (initiative nationale de normalisation du tronc commun) est une assemblée éducative aux États-Unis qui précise ce que les élèves du primaire et du secondaire devraient avoir acquis en anglais et en mathématiques à la fin de chaque année scolaire.
    3. ^ Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux.

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  • Commentaires

    1
    Mardi 5 Mai 2015 à 17:49

    Hallucinant (vu ma parution de toute à l'heure) !!! :))

    Effrayant ce projet de classement "vaccination", ce ministère de la vérité, brrr, frissons déplaisants...

    2
    Jeudi 7 Mai 2015 à 12:46

    woufffffffffffff énorme ! bravo pour ton article 

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    3
    Jeudi 7 Mai 2015 à 16:55

    Encore une fois, je n'ai fait que traduire l'article. Donc pour la forme, c'est bibi mais le fond c'est Jon Rapporport, un activiste américain.

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