• Le réchauffement climatique : si spécieux qu'il ferait passer Enron pour un modèle d'intégrité

    Article de James Delingpole traduit par Ey@el

    Available in English

    Le trafic des données de température est le plus grand scandale scientifique de toute l'histoire » déclare sans ménagement Christopher Booker1. Et je pense qu'il a raison de le formuler ainsi. Si — comme nous le soupçonnons, Booker, moi-même et quelques autres — les responsables des relevés de températures terrestres du monde entier ont ajusté les données brutes afin d'exagérer le « réchauffement climatique », il s'agit bien d'un crime sans précédent à l'encontre de la démarche scientifique.

    On pourrait bien entendu faire valoir que que le lyssenkisme2 ou la guerre menée par Hitler pour discréditer la « science juive » ont causé davantage de tort mais ils étaient limités à des zones géographiques particulières soumises à des régimes totalitaires spécifiques. Ce qu'il y a de si extraordinaire dans ces manipulations des mesures de températures terrestres est qu'elles affectent chacun de nous où que nous nous trouvions.

    Que vous soyez un couple de retraités en pleine campagne galloise dont la valeur de la maison vient de chuter de 20% à cause d'un nouveau parc éolien sur la colline qui lui fait face ou bien membre d'une tribu dans la jungle du Sud-Est asiatique dont l'habitat dans la forêt vierge a été dévasté pour laisser place à des plantations de palmiers à huile destinés à la production de biocarburants écologiques, un scientifique en Nouvelle-Zélande congédié parce que ses recherches n'accréditent pas le scénario du « réchauffement planétaire », un prof de sciences dans l'Ohio contraint, que ça lui plaise ou non, d'exposer à ses élèves les redoutables dangers du changement climatique, ou encore un candidat républicain au Sénat subissant les attaques ciblées d'une campagne écolo financée par Tom Steyer3, vous êtes tous victimes de la même fraude mondiale : une arnaque perpétrée par un cercle très restreint d'individus dont les manipulations statistiques insignifiantes des relevés climatiques globaux ont transformé des conditions climatiques régulières en la rumeur alarmiste scientifique la plus énorme et la plus influente que le monde ait jamais connue.

    Voici un exemple de plus de ce que j'entends trouvé dans la rubrique courrier du Telegraph du jour. Il s'agit d'une lettre de protestation contre la dévastation du paysage écossais par les éminceurs d'oiseaux et broyeurs de chauve-souris que sont ces crucifix écolo. Elle est signée par le directeur de l'Association pour la protection de l’Écosse rurale, le président du Conseil écossais de l'alpinisme, ceux du club des munros4 et du Fond de préservation du patrimoine écossais (National Trust) ainsi que par le coordonnateur des randonnées en Écosse et le coordinateur des terres sauvages écossaises.

    Elle commence ainsi :

    Personne ne conteste la nécessité de réduire notre consommation d'énergie et de rechercher des énergies renouvelables comme alternatives aux carburants fossiles en réponse aux changements climatiques...

    Ils se sentent obligés, pour des raisons faciles à comprendre, de débuter leur plainte par une prosternation de rigueur devant le Grand Empereur Vert du Changement Climatique. Et si ce Grand Empereur Vert était complétement démuni ?

    Qu'en serait-il alors ?

    Récapitulons donc ce que nous savons désormais des relevés de températures au sol à travers le monde. Les données brutes en provenance des stations météorologiques semblent indiquer dans bien des cas que les années 1930 furent la décennie la plus chaude de ces cent dernières années (et non pas depuis la fin des années 1990 comme le soutiennent certains activistes comme James Hansen).  Pourtant ces chiffres ont été « ajustés » — sans la moindre explication convaincante jusqu'ici — afin de faire paraitre les années 30 plus froides qu'en réalité et ainsi les récentes périodes plus chaudes. Ce qui a eu pour effet de donner l'illusion d'un réchauffement du XXe siècle bien plus spectaculaire et extrême qu'il n'a probablement pu l'être — provoquant une panique concomitante dans les milieux scientifiques officiels qui s'appuient sur ces données « ajustées » pour avancer leur thèse de l'observation d'un phénomène dangereux sans précédent, qualifié parfois (bien que son appellation change constamment) de réchauffement climatique anthropique catastrophique.

    L'argument de défense courant de ces « experts » alarmistes pour étayer leur théorie branlante est que de nombreuses institutions scientifiques distinctes sont parvenues aux mêmes conclusions indépendamment les unes des autres.

    Mais il y a un hic : elles ne sont pas indépendantes. Elles sont toutes de connivence parce qu'elles avancent toutes la même hypothèse comme l'explique Booker en citant l'exemple des ajustements « suspects » à sens unique apportés aux stations météorologiques au Paraguay (ainsi qu'en Arctique comme il a été démontré par la suite).

    Tout d'abord, c'est le Réseau mondial d'histoire du climat (GHCN) du gouvernement américain qui en est à l'origine. Elles ont ensuite été amplifiées par deux des principaux observateurs de surface officiels, l'Institut Goddard des études spatiales (GISS) et le Centre national de données climatologiques (NCDC) qui utilisent les tendances de réchauffement pour leurs estimations des températures portant sur de vastes régions du globe où aucune mesure n'est effectuée. C'est pourtant sur ces relevés que scientifiques et politiciens basent leur croyance à propos du « réchauffement climatique ».

    Ce dernier point est ESSENTIEL.

    Si les relevés de températures sur lesquels repose l'édifice tout entier de l'industrie mondiale du réchauffement climatique ne tiennent pas la route, c'est parce que nous sommes tous victimes d'une arnaque si vaste et si globale qu'elle ferait passer Enron5 pour un modèle de décence et d'intégrité. Ce qui amène aussi à se demander — et je parle bien entendu au sens figuré plutôt qu'au sens propre — quand des têtes vont-elles tomber ?

    Traduit de l'anglais par Ey@el
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    Notes et références

    1. ^ Christopher Booker est un journaliste écrivain anglais, co-fondateur du magazine Private Eye. Ses positions prennent le contrepied du consensus scientifique sur un certain nombre de questions dont le réchauffement climatique, le lien entre le tabagisme passif et le cancer ainsi que les dangers que présente l'amiante. En 2009, il a publié The Real Global Warming Disaster (le Véritable Désastre du réchauffement climatique).
    2. ^ Le lyssenkisme est une politique de contrôle de la génétique et de l'agriculture mise en place en URSS par Trofim Lyssenko et ses successeurs.
    3. ^ Tom Steyer est un gestionnaire de fonds spéculatifs américain philanthrope ayant fait don de la moitié de sa fortune aux œuvres de charité. C'est un fervent écologiste très actif dans les campagnes politiques de collectes de fonds.
    4. ^ Munro est le nom donné en Écosse à tout massif montagneux de plus de 900 mètres d'altitude d'après l'alpiniste écossais Sir Hugh Thomas Munro.
    5. ^ Enron fut l'une des plus grandes entreprises américaines par sa capitalisation boursière. Outre ses activités propres dans le gaz naturel, cette société texane avait monté un système de courtage par lequel elle achetait et revendait de l'électricité, notamment au réseau des distributeurs de courant de l'État de Californie. En décembre 2001, elle fit faillite en raison des pertes occasionnées par ses opérations spéculatives sur le marché de l'électricité, qui avaient été maquillées en bénéfices via des manipulations comptables.

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  • Commentaires

    1
    Roujsend
    Jeudi 8 Octobre 2015 à 20:18

    Le plus fun, pour des scientifiques, est qu'ils se permettent de faire des prédictions jusqu'à un siècle, voir plus.

    J'ai lu, il y a deux ans, un article (dans revue scientifique connue et qui soutient l'idée du réchauffement) qui parle du compte rendu du GIEC du 27 septembre 2013 à Stockholm.

    Devant les questions des "climato-septiques" (je cite), s'étonnant du plateau des températures constatées depuis + de 10 ans, le GIEC répondit que plusieurs phénomènes étaient en cause ; Le volcanisme ainsi qu'une faible activité solaire, mais surtout, oui surtout, l'accumulation de la chaleur excédentaire par l'océan profond à cause de La Nina.

    Et forts de leur science divinatoire, ils prédirent alors que lors du prochain basculement vers El Nino, toute cette chaleur accumulée serait restituée (je cite : "faisant repartir le réchauffement climatique avec une vigueur inouïe").

    Ça tombe bien, El Nino est revenu! nous allons pouvoir constater avec quelle vigueur inouïe ils se trompent (ou pas).

    Si tu veux l'article entier, je peux te l'envoyer en pdf mais je ne sais où

      • Samedi 10 Octobre 2015 à 14:18

        Merci pour ce complément d'infos. En fait, on pourrait résumer la situation globalement par « enfumage sur tous les plans ».

    2
    jack
    Dimanche 11 Octobre 2015 à 10:17

    Mais alors les taxes diverses ecotaxe, taxe carbone et autres ce n'est que de l'arnaque, en fait ils créent une peur aux humains validant des taxes à percevoir, des raisons "d'attaquer" des pays (fournisseurs de matière première sinon ça ne vaut pas la peine) d'entrer en guerre contre ces pays sous les félicitations de tous en nous faisant croire arrêter ainsi une pollution menaçant le réchauffement climatique et notre avenir à tous. Putain l'arnaque !!!

     

      • Dimanche 11 Octobre 2015 à 18:11

        Putain d'arnaque en effet, nous ne sommes que du bétail aux yeux de cette élite de m*** qui ferait mieux de bien en profiter car le rideau se barre en lambeaux et que de plus en plus de gens commencent à s'en rendre compte.

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