• Projet Eklabugs : La tête en bas, les pieds en l'air

    Article d'Ey@el

    Partager sur Twitter

    Comme disait Einstein, « deux choses sont infinies :  l’Univers et la bêtise humaine. Quoique, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue ». C'est donc avec bonheur et surprise que, sur la petite planète Eklabugs (tutti rikiki maousse costaude) des fins fonds du cyberespace, l'Univers l'a emporté (massivement) sur ladite connerie humaine au grand dam de ceux qui ne réalisèrent, qu'après coup, la bêtise d'avoir proposé un tel sujet dont la vastitude n'a sans doute d'égale que l'infinitude (ce qui ne veut rien dire en soi, j'en conviens mais il me plaît à moi de l'exprimer ainsi). La question serait donc : peut-on parler de l'infini de manière finie ? Oui et non car si l'Univers est « Tout et infinies possibilités », les deux réponses sont à la fois vraies et également fausses et il y en a aussi une de vraie et l'autre de fausse et vice versa. Vous êtes complètement largués ? Vous avez mal au crâne ? Mince, reprenez-vous, on n'en est qu'au tout début et le Big Bang ne s'est même pas encore produit !

    L'Univers des ils et des ons

    Ouvre grand la bouche :
    L'univers soupire
    À mesure que s'étend l'océan.
    C'est ce qui me maintient en vie,
    Alors pourquoi cela me fait-il encore mal ?
    Ne te torture pas l'esprit avec cette question...

    "Bloom", Radiohead (2011)

    Pour commencer, il faudrait d'abord définir les limites de notre sujet (même si nous venons d'affirmer qu'il était illimité), histoire de ne pas trop s'égarer en chemin et de ne se faire malencontreusement happer par un trou noir supermassif voire une boucle temporelle qui nous amènerait à tourner en rond comme des cochons-dindes. Et puis si, ce faisant, nous pouvions dénicher un trou de ver qui nous permettrait de grapiller quelques millions années-lumière, ce ne serait pas un luxe non plus. En attendant de tomber miraculeusement sur une pliure spatio-temporelle (ou porte des étoiles), accrochons-nous à notre plancher vermoulu (perforé de partout mais pas des bons trous) et faisons preuve de méthode en nous posant la question essentielle qui tue : qu'est-ce que l'Univers ?

    Selon la Bible en ligne (Wikipédia), le terme serait « emprunté au latin universum de même sens, dérivé de l’adjectif universus ("tourné d’un seul élan vers" au pluriel et "tous ensemble" au neutre singulier, traduction du grec τό ὅλον "le tout ", "l'univers" ), lui-même composé de uni- ("un") et versum ("tourner") — un univers est "uni vers", "versé dans une même direction", "tourné vers un but commun". Ce qu’il "en retourne d’un univers, c’est son unité" ». Fichtre, nous voilà guère plus avancés d'autant que nous sommes loin d'être unis dans notre conception de l'Univers. Divivers serait sans doute un terme plus approprié si tant soit peu qu'il existe — sinon inventons-le !

    Par métonymie, l'univers s'applique à l'ensemble du globe terrestre, le monde entier si vous préférez (ce qui doit plaire aux pré-Coperniciens et aux néoplatistes pour qui la Terre serait le centre de l'univers et de la création). En plus égocentrique (mais pas forcément péjoratif puisqu'il s'agit d'élargissement de l'esprit et de dépassement des normes), on parle de l'univers d'un artiste, d'un écrivain ou simplement d'une personne sortie de son conditionnement.

    Certes s'il est question d'Univers (avec majuscule) pour désigner Tout ce qui est, d'aucuns parlent aussi de multivers et d'omnivers, remettant ainsi en cause l'unicité par le concept de multiplicité (hypothèse que les autres univers sont purement au-delà de l’horizon spatial, où ils sont complètement différents en ayant des constantes physiques différentes des nôtres) pour la remplacer par une idée d'entièreté de cette dernière, soit un ensemble d'univers coexistants.

    Comme vous voyez, complexe est un doux euphémisme pour tenter de définir l'Univers.

    Si la Terre est une pizza, la Lune est son gruyère et le Soleil son micro-onde

    Les pensées s'engouffrent
    Comme un vent fébrile
    À l'intérieur d'une boite aux lettres
    En une bousculade aveugle
    Avant de se frayer un passage
    À travers l'univers...

    "Across The Universe", The Beatles (1968)

    Difficile d'établir avec précision l'évolution du concept de l'Univers dans les mentalités tant il eut de re- et dé-tournements (à noter que je n'emploie pas les termes « avancées » ou « évolution » car c'est plus souvent le contraire qui s'est produit). Nous retiendrons que pendant très longtemps, on pensait que la Terre était plate comme une pizza et constituait le centre du monde (géocentrisme), que la lune lui faisait office de lampe de chevet et le soleil de four à micro-ondes (même si à l'époque on vous aurait écartelé pour moins que ça).

    Bref, pour faire simple et court, Copernic, pas plus que Galilée, ne fut, comme il se dit à tort, le premier à décréter que la Terre était ronde et tournait autour du soleil (héliocentrisme) mais Ératosthène qui, dans l'Antiquité, avait depuis longtemps déjà calculé sa circonférence, trouvant un résultat proche de 40,000 kilomètres. Entre temps, les mentalités ayant fortement dévolué, ce furent ces derniers que l'on condamna pour hérésie (leur homologue grec étant mort depuis belle lurette de toute manière).

    Ce fut, par la suite, grâce à Kepler et Newton que l'on comprit enfin pourquoi le ciel et les étoiles ne nous tombaient pas sur la tête et comment les Chinois restaient accrochés au disque-monde ou à la boule de billard sans tomber dans le vide intersidéral. Notez l'anecdote légendaire de la pomme (la même qui fit chasser Adam et Eve du Paradis) qui, tombant sur la tête de Newton, lui révéla les lois de la gravité universelle. On ne demande qu'à y croire, hein ?

    Science mal infusée ou le Big Bazar du Big Badaboum

    Dans un système isolé
    L'entropie ne peut que s'accroître

    "The 2nd Law: Isolated System", Muse (2012)

    Et puis naquit la théorie du Grand Boum (ou Big Bang) qui nous fit passer de l'obscurantisme religieux au nihilisme scientifique. Kao kao bang, vous parlez d'un sursaut quantique ! À moins que l'on ait voulu dire « sot » ou « sceau » pour sceller toute discussion ?

    Comme nous interpelle à juste titre David Wilcock dans son ouvrage Convergence vol. 2: The Science of Oneness (ou La Science de l'Unicité, disponible gratuitement en ligne sur son site mais en anglais uniquement), « croyez-vous à l'existence d'un Big Bang, que le « néant » ait pu exploser pour créer l'Univers ? Êtes-vous au courant que cette théorie étayée par nombre toujours croissant d'excuses et de suppositions ne tient plus la route et est en passe de s'effondrer ? N'avez-vous jamais entendu la moindre preuve scientifique solide que l'Univers tout entier ressemblerait exactement à une gigantesque galaxie avec des bras en spirales constitués de superamas galactiques et très peu de vie entre les deux ? ».

    Il est bien entendu hors de question d'entrer dans ce genre de détail dans le cadre aussi restreint d'un simple article, d'autant que Wilcock y a consacré plusieurs ouvrages qui se veulent non pas une nouvelle pièce au puzzle ni une simple compilation de toutes les solides découvertes actuelles sciemment rejetées par la minorité scientifique officielle à œillères (dont elles mettent à mal tous les fondements erronés) mais plutôt « un assemblage du puzzle : le premier en son genre, fusionnant de larges quantités de données pour reconstruire l'Univers selon un nouveau modèle "hyper-dimensionnel" clairement unifié des quanta à l’univers lui-même et  épuré de tout charabia technique qui pourrait exclure certains lecteurs ». Qui plus est, je ne suis pas physicienne et j'imagine que la plupart d'entre vous non plus. Nous nous bornerons donc aux grandes lignes et à ceux que ça intéresse de creuser en évitant, si possible comme la peste, les sources de désinformation reconnues comme Wikipédia.

    Septième règne et seconde loi

    Répandez nos codes dans les étoiles,
    Vous devez nous sauver tous.
    Dites-nous quel est votre dernier vœu
    Maintenant que vous ne pourrez jamais revenir.
    Dites-nous quel est votre dernier vœu
    Et nous le ferons savoir au monde entier.

    "Exogenesis: Symphony Part 2 (Cross-Pollination)", Muse (2009)

    Dans le genre intox maximus, on trouve notamment l'auteur américain Dan Brown dont les thrillers pseudo-ésotériques se vendent tous comme des petits pains (forcément) et s'avèrent surtout des ramassis de connerie destinés à discréditer les chercheurs de vérité et ramener les moutons égarés dans le troupeau en leur embrouillant les neurones, si tant est qu'ils en soient pourvus. Certes ses bouquins sont tellement bourrés de suspens et de rebondissements que le lecteur est sans cesse distrait des interrogations qu'il pourrait avoir quant aux pseudo-vérités qui lui sont exposées. Parfaits pour se vider la tête mais pas faits pour se la remplir.

    Personnellement, je les ai tous lus parce qu'il est toujours intéressant de savoir à quelle sauce on vous manipule. En attendant, si les moutons que nous sommes sont réputés être prévisibles, ces arrogants refourgueurs de balivernes ont aussi leurs recettes toutes faites et n'en changent apparemment jamais. D'ailleurs si vous voulez vous faire de l'argent facile à mauvais escient, pompez donc celle de Dan Brown (et écrivez de préférence en anglais car dans le monde de l'édition, on ne vit pas de ses écrits en s'exprimant dans la langue de Molière).

    Son dernier opus en date, Origine, fait l'apologie de la technologie et du transhumanisme avec en toile de fond le légendaire conflit religion vs science et la question existentielle qui nous taraude tous : « d'où vient l'homme et où va-t-il ? ».

    Selon lui, si cette histoire de capsules est vraie, alors le plat génétique qui se trouve à l’intérieur est juste pré-cuisiné, pas finalisé si vous voulez. Cela signifie que les humains ne sont pas le produit final, mais juste une étape dans l’évolution… vers quelque chose d’autre… quelque chose d’inconnu.
    [...]
    D’où venons-nous ? Eh bien, de nulle part. Et de partout à la fois. Nous sommes le produit des mêmes lois physiques qui ont créé la vie ailleurs dans le cosmos. Nous n’avons rien de spécial. Nous existons avec ou sans Dieu. Nous sommes l’inévitable résultante de l’entropie. La vie n’est pas le but de l’univers. Elle n’est qu’un instrument pour dissiper son énergie.
    [...]
    Les êtres humains vont évoluer en une entité différente. Nous serons une espèce hybride – fusion de la biologie et de la technologie. Les outils qui sont aujourd’hui hors de nous – smartphones, prothèses auditives, lunettes de vue, médicaments – seront dans cinquante ans incorporés à notre corps, à tel point que nous ne pourrons plus nous considérer comme des Homo sapiens.
    [...]
    Les nouvelles technologies comme la cybernétique, l’intelligence artificielle, la cryogénisation, l’ingénierie génétique et la réalité virtuelle vont transformer à tout jamais la définition du terme « humain ». Je sais que certains d’entre vous considèrent les Homo sapiens comme l’espèce élue par Dieu, et je comprends que, pour vous, c’est la fin du monde annoncée. Mais je vous supplie de me croire… le futur sera plus radieux que vous ne l’imaginez.
    [...]
    Dans le monde de demain, la technologie serait omniprésente et si peu chère qu’elle comblerait le fossé entre les nantis et les pauvres. Grâce aux innovations environnementales, tout le monde aurait accès à l’eau potable, à une alimentation saine, et aux énergies propres. Les maladies comme le cancer auraient été éradiquées par les progrès de la thérapie génique. La puissance d’Internet serait enfin domestiquée, et diffuserait la connaissance à tous les peuples, même dans les coins les plus reculés de la planète. Les chaînes de montage robotisées affranchiraient les ouvriers des tâches abrutissantes, et leur ouvriraient des métiers nouveaux, dans des domaines encore inimaginables. Et surtout, de nouvelles technologies créeraient une telle abondance de ressources que les humains n’auraient plus jamais à se battre.

    ~ Dan Brown, Origine
    Traduit de l'anglais par Dominique Defert et Carole Delporte © JC Lattès 2017

    Comme argument marketing, on fait difficilement mieux sauf que là, il ne s'agit ni de lessive ni de barres chocolatées. Relisez donc plutôt Le Meilleur des Mondes1984 ou encore (mon préféré) Un bonheur insoutenable.

    Disque-Monde : la mauvaise foi

    Une vérité énoncée avec de mauvaises intentions
    Surpasse tous les mensonges de l'imagination.

    ~ William Blake

    Mais en matière d'intox, il y a aussi le retour de la théorie de la Terre plate ou le néoplatisme qui n'aurait, en fait, jamais cessé d'exister. L'hypothèse moderne qui réfute le fait que la terre soit ronde (déjà que les adeptes de la version globe ne veulent croire qu'elle puisse aussi être creuse) proviendrait d'une expérience menée, à l'aube du XIXsiècle, par un certain Samuel Rowbotham (un nom prédestiné) dans laquelle ce dernier tenta de mesurer la courbure de la Terre en observant, via l'horizon, celles d'une rivière locale. Par la suite, on expliquera que les résultats obtenus seraient le produit d'un parallaxe (effet visuel créé par le déplacement d’un observateur sur la perception de l’objet observé ou encore angle d’observation d’un astre à partir d’une longueur de référence) mais les adeptes de cette théorie ne veulent rien entendre et parlent de complot jusqu'à remettre en question l'existence même de l'univers. La première fois, j'ai cru à une blague de premier avril mais il semblerait malheureusement que non. Rien que dans l'hexagone, il paraîtrait que 9% des Français (soit un sur dix) croient possible que la Terre soit plate plutôt que ronde. Oups !

    Et ce n'est pas tout. Selon le National Geographic, « d’autres théories, plus mystiques, sont également très populaires sur Internet. La principale repose sur l’idée selon laquelle la planète bleue serait un disque juché sur le dos de quatre éléphants, piliers de la Terre, eux-mêmes transportés sur le dos d’une immense tortue qui transporterait notre planète à travers l’univers. La théorie du disque-monde avait été évoquée et rendue célèbre dans l’œuvre Discworld de l’écrivain britannique Terry Pratchett. En 1983, l’auteur décrivait un monde imaginaire où la Terre serait plate et circulaire, complétée à chaque bord par une grande chute d’eau. Ce disque reposait sur le dos de quatre éléphants sacrés soutenus par la carapace de la Grande A’Tuin, une tortue gigantesque ».

    « Bien d’autres arguments sont avancés par les flat earthers, y compris ceux dénonçant la manipulation de masse par l'image. Si l’existence de cette croyance est déjà alarmante, c’est l’ampleur de l’adhésion qu’elle génère qui préoccupe les scientifiques ; car elle malmène la science au profit des théories du complot ».

    Et si la finalité, c'était justement cela : créer un faux mouvement d'illuminés (même si les illuminés peuvent être authentiques, comment croyez-vous que recrutent les religions et les organisations terroristes d'état ou pas d'état) pour discréditer toutes les théories dites du complot sans distinction ? Ce n'est pas comme si ce genre de manipulation n'était pas déjà employée depuis des lustres. Au bout du compte, l'idée première du canular n'est pas si improbable.

    Univers et conscience

    N'existait-il qu'un seul monde finalement, qui passait son temps à rêver à d'autres mondes ?

    ~ Philip Pullman, À la croisée des mondes
    Traduit de l'anglais par Jean Esch © Gallimard 1998-2001

    Pour en revenir au transhumanisme qu'on voudrait nous présenter comme la prochaine phase de l'évolution logique de l'humanité, dans son ouvrage Human Race Get Off Your Knees: The Lion Sleeps No More (Race humaine, relève-toi : le lion ne dort plus), David Icke nous rappelle que nous interagissons déjà dans une réalité physique virtuelle (la matrice) grâce à un ordinateur organique (notre corps) muni d'un micro-processeur (notre mental) mais « nous ne sommes ni nos corps ni nos esprits. Ce ne sont que des véhicules pour nous permettre de faire l'expérience de cet univers de réalité virtuelle ». Un ordinateur toutefois si perfectionné qu'il s'apparenterait à un vaisseau spatial en comparaison aux machines que nous connaissons et que Icke relègue au rang de « bouliers ». Pour lui, il n'y aurait qu'un seul Esprit qui servirait d'« interface entre la Conscience et l'univers de réalité virtuelle » que chacun, à moins de réaliser qu'il n'est ni son corps ni son mental, exprime de manière différente. Cette réalisation serait « ce qu'on appelle un état de "conscience de l'être véritable" en opposition à l'esprit du faux moi ».

    Quant à David Wilcock, il nous demande si nous croyons que chaque pensée et influence traversant notre esprit émane uniquement de ce dernier ? « N'avez-vous jamais considéré la possibilité que votre conscience puisse être constamment affectée par des forces extérieures à votre propre environnement mental, corporel et physique ? Êtes-vous prêt à examiner des informations solides et factuelles qui vous montreront, sans doute pour la première fois, que vos pensées et actions ne vous sont pas toutes dictées par votre mental conscient uniquement ? Que des forces cosmiques invisibles peuvent exercer une influence directe sur votre état d'esprit ? Que ces forces sont en fait dotées de structures géométriques précises ayant été mappées et analysées et que leurs effets peuvent êtres prédits à l'avance ? »

    « Avec la redécouverte récente de ces percées scientifiques, nous comprenons qu'il n'existe pas à proprement parler "d'espace vide" dans l'Univers — que tout le Cosmos est rempli d'une matrice de flux d'énergie géométrique cachée connue sous le nom "d'énergie du point zéro" ou "éther" qui se trouve être la source de toute chose dont la vie et qui serait donc de fait vivante à sa manière. »

    Et si tout ce que nous pensions savoir de la science et de son rapport à la spiritualité était faux ? Et si nous nous réveillions un beau matin pour découvrir que « l'essence et la structure mêmes de l'Univers avaient été jusqu'alors éludées par la science traditionnelle ? Une telle chose serait-elle possible ? »

    À la croisée des mondes

    Le concept de l'Univers comme un tout interconnecté n'a rien de nouveau ; depuis des millénaires, il constitue une des hypothèses fondamentales des philosophies orientales. Ce qui a changé est que la science occidentale commence tout doucement à réaliser que certains éléments de ces croyances ancestrales pourraient s'avérer corrects.

    ~ Dean Radin

    Il y aurait encore tant à dire sur le sujet que je me rends compte avec frustration de la futilité de mes propos qui ne font qu'effleurer des concepts sans même les aborder parce que ce n'est ni de ma compétence ni la finalité d'un tel article. J'espère au mieux avoir su éveiller votre curiosité et suscité en vous l'envie d'en apprendre davantage en menant vos propres recherches tout en vous aiguillant hors des chemins balisés qu'on voudrait vous voir emprunter (ceux-là et aucun autre). Explorez-les donc TOUS et forgez-vous votre propre opinion éclairée quitte à la réajuster sans cesse au fil de vos découvertes et expériences personnelles. Après tout, l'Univers est infini n'en déplaise à ceux qui voudraient imposer des limites à Tout et à l'infini. N'est-ce pas là un paradoxe éloquent ?

    L'univers est rempli d'intentions. Tout ce qui se produit a un but.

    ~ Philip Pullman, À la croisée des mondes
    Traduit de l'anglais par Jean Esch © Gallimard 1998-2001

    Avant qu'un Big Bang ne se produise dans vos têtes (ou si ce n'est déjà fait), je vous invite à aller explorer les univers parallèles des autres participants dont vous trouverez la liste ci-dessous.

    Ey@el

    La reproduction du contenu de ce billet est strictement interdite.
    © lapensinemutine.eklablog.com. Tous droits réservés.

    #Eklabugs

    « Les dictionnaires de rêves sont-ils vos alliés ou vos ennemis ?Aimants »

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    1
    Vendredi 1er Juin 2018 à 15:12

    Ton article était vraiment intéressant ! 

    Je n'ai pas vraiment d'avis sur le sujet, parce que pour moi l'Univers reste un grand point d'interrogation. Je ne sais pas vraiment comment le définir (même si ton article aide grandement à trouver une définition^^).

     

      • Vendredi 1er Juin 2018 à 15:49

        Merci ! Disons que l'Univers étant Tout ce qui est et Infinies possibilités, il est ce que tu imagines. Tu crées ta réalité donc l'Univers. L'Univers est constitué de multivers, nos univers. En tout cas moi c'est comme ça que je l'entends/perçois. As-tu entendu parler de la théorie des cordes ? C'est très intéressant (mais ça donne mal à la tête !).

      • Vendredi 1er Juin 2018 à 16:35
        Non, je ne crois pas avoir entendu parler de cette théorie…
      • Vendredi 1er Juin 2018 à 17:41

        Tu pourrais commencer par ça : https://www.youtube.com/watch?v=rXhzeKh8yBk&vl=fr

        J'avais vu il y a des lustres un documentaire de la BBC mais peu de chances que je le trouve. Je ne sais même pas si c'est sur YouTube.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Dimanche 3 Juin 2018 à 11:05

    Encore un article très intéressant! J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire! Il y a des théories qui paraissent vraiment (trop) surprenante, et dont je n'avais jamais entendu parler! Mais jusqu'où peut aller l'Univers? Des fois, je réfléchis à ce propos juste comme ça, mais en général je tourne toujours au bout du pot, car si l'Univers est infini, comment savoir s'il est même infini, s'il n'a pas une limite? Enfin je crois que je divague ...

      • Dimanche 3 Juin 2018 à 13:57

        Merci. T'inquiète, ça fait ça à tout le monde. C'est normal, on appréhende tout avec notre mental qui a besoin de limites. Quand tu "ressens", il n'y a plus de limites, elles ne sont pas nécessaires. Je ne sais pas trop comment exprimer cela, pardonne-moi si ça sonne un peu bancal. Ce que j'essaie de dire c'est comme dans la chanson de Radiohead citée dans l'article "ne te torture pas l'esprit avec".  Ce qu'on sait déjà (je parle de la physique quantique, le reste est à prendre avec des tisons) suffit déjà bien à nous exploser les neurones et nous filer la migraine. C'est pas le but non plus. L'important est de savoir que les limites qu'on nous impose sont factices et illusoires.

    3
    Lundi 11 Juin 2018 à 22:57

    Encore un super article! Soit dit en passant j'adore tes sous titres (le deuxième en particulier). Ce qui est génial avec l'univers (et la science en général) c'est qu'on découvre en permanence de nouvelles choses. Je me souviens d'un comparaison qu'avait fait un chercheur que j'ai rencontré l'année dernière pour nous expliquer ça : c'est comme un dieu et une déesse qui joueraient aux échecs et chaque fois les règles changeraient. (dit comme ça c'est absolument pas clair…)

    En tout cas j'ai appris beaucoup grâce à ton article!

      • Mardi 12 Juin 2018 à 03:11

        Merci ! Tu m'en vois ravie si ça t'a appris des choses. Pas mal la comparaison avec les échecs. Le seul truc que je changerais dans l'équation est que nous sommes ces dieux et ces déesses car comme la physique quantique le démontre à chaque instant, la conscience joue un rôle essentiel dans la réalité que nous nous façonnons. J'ai traduit un article sur les intrications quantiques à paraître bientôt si ça t'intéresse sinon dans la même rubrique que cet article tu en trouveras d'autres sur la question. C'est un peu compliqué à comprendre, ça remue les neureones mais c'est exaltant.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :