• Sois mon ennemi

    Texte des Waterboys traduit par Ey@el

    Available in English

    Après le billet précédent traitant d'ennemis karmiques, ce morceau des Waterboys tombe à point nommé pour entretenir la parano et le délire vengeur ! J'ignore dans quel contexte il a été écrit, mais il agit à merveille comme exutoire jouissif à toutes les frustrations qu'il est humainement possible d'endurer. Un texte corrosif, plein de rage et de fureur certes, mais écrit de la plume rebelle et majestueuse de cet habité de Mike Scott que j'ai pris, encore une fois, un immense plaisir à traduire et que je dédie à un ami qui traverse une mauvaise passe actuellement. J'espère que cette musique et ces paroles libératrices lui feront autant de bien qu'à moi et à vous tous. De la « grande musique » par un groupe bien trop méconnu du grand public (voir Articles connexes).

    Ey@el

    Be My Enemy

    L'aube rugit à faire trembler la charpente,
    J'ai l'impression d'avoir dormi dans une cave pleine de serpents.
    On m'a coupé les ailes et enduit les semelles de glu,
    Alors si tu comptes être mon ennemi, moi aussi, je peux être le tien.

    Je suis réceptionné par des hommes de main, traqué par des voleurs,
    Harcelé au téléphone par des Nazis qui veulent que j'échoue.
    Ils ont tous été envoyés par quelqu'un — à l'évidence, toi !
    Si tu comptes être mon ennemi, moi aussi, je peux être le tien.

    J'ai toutes les cartouches qu'il me faut et une poignée de plomb,
    Je vais charger une arme avec et la braquer sur ta tempe, mec,
    Parce que tu m'as piqué tous mes potes et que tu m'as filé un méga blues.
    Si tu comptes être mon ennemi, moi aussi, je peux être le tien.

    De la bave sur ta langue aux ongles de tes orteils,
    Des écailles de ta peau aux taches sur tes fringues,
    Tu vas m'obliger à faire un truc dont je n'ai pas envie,
    Mais si tu comptes être mon ennemi, moi aussi, je peux être le tien.

    J'ai les mains liées, je suis cloué au sol.
    C'est comme si je frappais à la porte de l'inconnu.
    Un flingue dans le dos, un couteau sous la gorge,
    Je n'arrête pas de trouver des mots de haine dans les poches de mon manteau.
    J'ai essayé de grandir, j'ai poireauté,
    J'ai travaillé à la ville, j'ai travaillé aux champs,
    Et je n'arrive ni à trouver le sommeil ni à reprendre mon souffle.

    Je n'arrête pas de parler et j'ai une mine affreuse,
    Mais je vais réparer cet affront — je vais te refaire le portrait !
    Parce que si tu comptes être mon ennemi, moi aussi, je peux être le tien.
    Si tu comptes être mon ennemi, moi aussi, je peux être le tien.
    Sois donc mon ennemi !

    © Mike Scott, 1985

    Traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

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  • Commentaires

    1
    Mardi 8 Mars 2016 à 18:35

    ça bouge bien en effet !  Est-ce plus facile de se faire des ennemis que des amis ?  ;) Voilà la question que je me pose...  

    cette chanson tombe à pic pour moi ! je suis énervée ce soir !  :)

      • Mardi 8 Mars 2016 à 19:37

        Je suis trop crevée pour être énervée zzz

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    2
    Mardi 8 Mars 2016 à 22:05

    Si mon grand n'était pas sous la douche je serais partie me coucher aussi ! ;) mais je suis encore un peu énervée ! ;) 

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