• Un monde absurde

    Texte de Tears For Fears traduit par Ey@el

    Available in English

    Si une chanson peut à elle-seule exprimer à la perfection ce que j'éprouve depuis toujours à vivre dans ce gigantesque asile psychiatrique qu'est devenu cette planète, c'est bien celle-ci. Mais non, tout va bien, c'est normal selon l'Encyclopédie de la Pensée Unique qui nous explique que ces paroles contiennent des références aux théories du psychologue américain Arthur Janov, inventeur de la thérapie primale et que la phrase « les rêves dans lesquels je meurs sont les meilleurs que j'ai jamais faits » viendrait de l'idée de Janov selon laquelle les cauchemars peuvent être bénéfiques car ils permettent d'apaiser les tensions (sic). Curieux qu'en quarante ans ce titre de Tears For Fears n'ait jamais pris une ride et soit plus que jamais d'actualité. Histoire de boycotter les artistes collabos et de soutenir la résistance, voici une reprise dynamique de mon pote Gordon McNeil alias Gordo {Bot} accompagné de Melodie, son adorable fillette de 5 ans.

    Ey@el

    Mad World

    Autour de moi des visages familiers
    Lieux vétustes, mines usées
    De bon matin par leur marathon quoditien
    Vers nulle part, vers nulle part

    Leurs verres emplis de larmes
    Sans expression, sans expression
    Je me voile la face, je veux noyer mon chagrin
    Sans avenir, sans avenir

    Et je trouve ça plutôt curieux, je trouve ça plutôt triste
    Que les rêves dans lesquels je meurs
    Soient les meilleurs que j'aie jamais faits
    Ça me fait mal de vous dire ça
    C'est difficile à supporter
    Quand les gens tournent en rond
    C'est vraiment un monde absurde
    Un monde absurde

    Les enfants attendent le jour où ils se sentiront bien
    Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire
    Et j'éprouve cette même sensation que chacun devrait
    S'asseoir et écouter, s'asseoir et écouter

    Je suis allé à l'école et j'étais très inquiet
    Personne ne me connaissait, personne ne me connaissait
    Bonjour professeur, dites-moi ce que je dois apprendre
    Transpercez-moi de votre regard, transpercez-moi

    Et je trouve ça plutôt curieux, je trouve ça plutôt triste
    Que les rêves dans lesquels je meurs
    Soient les meilleurs que j'aie jamais faits
    Ça me fait mal de vous dire ça
    C'est difficile à supporter
    Quand les gens tournent en rond
    C'est vraiment un monde absurde
    Un monde absurde

    Elargissez votre monde
    Monde absurde...

    © Roland Orzabal, 1982

    Traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

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    « Le côté obscur de la comparaison (et pas dans le sens où vous l'imaginez) Jacques Attali, prophète de malheur ou… »

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