• Exercer son droit de retrait et payer le prix de sa prise de conscience

    Article d'Alex Pietrowski traduit par Ey@el

    Available in English

    Le fondement même d'une révolution repose sur la transformation de l'individu dont le propre est la dissolution de toute crainte de répercussions pour parler et agir en son âme et conscience.

    Davantage de personnes commencent à s'éveiller aux réalités de ce monde. Aux bonnes : les énergies humaines, les propriétés des plantes médicinales, le pouvoir de la méditation, la conscience universelle ; aux mauvaises : les attaques contre la santé naturelle, les aliments génétiquement modifiés, les épandages, la pollution électromagnétique ; comme aux pires : les catastrophes provoquées par des substances toxiques, la déforestation, la corruption, la cupidité, les guerres sans fin et le cancer.

    Avec cette réalisation vient une plus grande prise de conscience du soutien apporté au système dès lors qu'un individu consent aux intrusions dans sa liberté personnelle. Le processus d'éveil amène naturellement à trouver le courage de risquer les inconvénients de se faire expulser, humilier, arrêter, condamner à une amende, une peine de prison ou pire encore, afin de de vivre en accord avec ses principes et le bon sens. Le non-respect courageux des lois et diktats absurdes des gouvernements, ainsi que ceux de l'opinion d'autrui, constitue la plus grande forme de protestation mais s'accompagne souvent de sanctions à la fois sociales et juridiques.

    Quel est donc le prix payé par certains pour leur « prise de conscience » ?

    Expulsion et perte d'opportunité

    L'implémentation de la technologie de localisation et d'identification par radio-fréquence (RFID) a été mise en place, depuis de nombreuses années, par les états avec l'insertion de micropuces RFID dans les passeports, les vignettes auto et les plaques d'immatriculation ; les établissements médicaux implantent également ces puces aux nourrissons et aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et les grandes entreprises utilisent le RFID pour le suivi du personnel et des stocks. Les raisons invoquées en faveur de l'implémentation de cette technologie sont souvent la sécurité et l'accroissement de l'efficacité. Cependant, nombreux sont ceux qui s'inquiètent, à juste titre, de l'utilisation possible et déjà avérée du RFID pour compromettre nos libertés civiles et s'immiscer dans notre vie privée.

    Avec autant d'objets équipés de micropuces pour relayer des informations à des bases de données pouvant être reliées à des cartes de crédits et autres types de cartes bancaires, pratiquement aucun aspect de la vie ne sera bientôt à l'abri des regards indiscrets des grandes entreprises et des gouvernements.

    — Mark Rasch, ancien directeur de la section criminalité informatique du Ministère de la Justice des États-Unis. (Seattle Times).

    Des écoles comme celles de l'Académie Scolaire Indépendante du Nord (NISD) de San Antonio, au Texas, commencent à utiliser des badges d'identification équipés de RFID afin de suivre les élèves sur le campus et remédier ainsi à l'absentéisme et aux retards. Mais les étudiants défendent leur droit à la vie privée. Andrea Hernandez, en seconde au lycée John Jay du NISD, constitue un parfait exemple en refusant de porter le badge RFID.

    Ce que nous enseignons aux gosses est qu'ils vivent dans un État de surveillance totale et que s'ils n'obtempèrent pas, ils seront punis. Il faudra bien, à un moment donné, que les écoles présentent des raisons valables pour justifier les mesures qu'elles prennent.

    — John Whitehead, avocat des libertés civiles et fondateur de l'Institut Rutherford (ZDnet.com).

    Andrea Hernandez fait l'objet d'une expulsion du lycée John Jay et de son programme à l'Académie des Sciences et de L'Ingénierie. Steven Hernandez, son père, s'oppose à ce que sa fille porte un dispositif de repérage, invoquant des préoccupations bibliques, et compare les cartes RFID à la « marque de la Bête » dans le livre de l'Apocalypse.

    Pour avoir ainsi critiqué publiquement l'école, il s'est vu aussitôt proposer l'immunité pour sa fille par les responsables scolaires à condition qu'il se taise et cesse d'encourager les autres à s'opposer à cette politique orwellienne. Ils ont offert de retirer la puce de la carte d'Andrea si la famille consentait à mettre fin à ses critiques du « Programme de Pistage des Élèves ».

    Dans le cadre du compromis, ma fille et moi devions accepter de cesser de critiquer ce programme et le soutenir... publiquement. J'ai dit [au surintendant adjoint] que c'était inacceptable parce que cela impliquait l'approbation de la politique de l'académie et que ma fille et moi ne devrions pas avoir à renoncer à nos droits constitutionnels de dénoncer un programme que nous estimons mauvais.

    — Steven Hernandez (InfoWars.com).

    Dans ce cas impliquant une jeune et brillante lycéenne risquant l'expulsion de son école, la bravoure et la pertinence d'Andrea Hernandez et de sa famille ont incité de nombreuses autres personnes dans son académie à s'exprimer — ils sont désormais plus de 300 élèves à refuser de porter ces badges RFID et plus de 700 autres à avoir signé une pétition contre l'utilisation de micropuces, invoquant des croyances religieuses et des soucis de respect des libertés civiles et de respect de la vie privée.

    Condamnation pénale injuste et humiliation publique

    Le public américain se préoccupe de plus en plus de l'utilisation des scanners corporels dans les aéroports, toujours plus invasifs et potentiellement dangereux, et de l'absence de tests effectués par un tiers impartial sur les dangers encourus par l'exposition à ces derniers. À quoi s'ajoutent les abus de plus en plus fréquents perpétrés par l'Administration pour la Sécurité des Transports (TSA) créée pour superviser la sécurité dans les aéroports, aux États-Unis, après les attentats du 11 septembre.

    Nous écrivons pour attirer votre attention sur de graves préoccupations quant aux risques sanitaires potentiels des scanners corporels intégraux à rétrodiffusion radar adoptés récemment dans les aéroports. Cette situation fait urgence car ces appareils de détection à rayons X sont rapidement mis en œuvre comme principale étape de dépistage pour tous les passagers aériens. Notre souci majeur est le degré avec lequel l'innocuité de ces scanners a pu être suffisamment démontrée.

    — Docteurs John Sedat Ph.D., David Agard, Ph.D., Marc Shuman, M.D., Robert Stroud, Ph.D., tous enseignants à l'Université de Californie à San Francisco (Natural News).

    Créée au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre, la TSA a été chargée d'assurer la sécurité des passagers et du transport de marchandises, aux États-Unis, de la manière la plus efficace et efficiente possible. Elle est, depuis, devenue le moyen de répression des Américains, à l'échelle nationale, le plus visible et le plus coûteux du Ministère de la Sécurité Intérieure avec son budget annuel de 8 milliards de dollars et sa liste d'agents de sécurité employés dans les aéroports.

    Canada Free Press

    Les inquiétudes concernant le rayonnement nocif, les fouilles corporelles virtuelles, les fouilles par palpation déplacées, la brutalité, le vol d'effets personnels et la violence verbale des voyageurs conduisent les citoyens ordinaires à se lever pour défendre leurs droits.

    La TSA prétend que vous avez le droit de refuser les scanners, toutefois il est désormais manifeste qu'exercer son droit de retrait expose à un traitement plus « invasif » qui, dans certains cas, retarde le voyage, provoque de l'embarras, une charge émotive, de la colère, et mène parfois à une arrestation et des poursuites judiciaires.

    C'est ce qui est arrivé à Andrea Fornella Abbott, récemment reconnue coupable d'atteinte à l'ordre public et condamnée à un an de probation pour avoir défendu les droits de sa fille de quatorze ans en empêchant les agents de sécurité de la TSA de palper l'enfant.

    Son acte sensé d'interdire à des étrangers de poser leurs mains sur les parties intimes de sa fille adolescente a un coût, certes, mais il éclaire la voie pour d'autres dont l'intuition leur indique déjà que nous sommes en grand danger de devenir une nouvelle race d'esclaves extrêmement soumis.

    À l'instar d'Andrea, de nombreux voyageurs ont déjà payé le prix de leur prise de conscience et de la défense de leurs droits et croyances. Tandis que le monde autour de nous est en train de se transformer et que nous entrons dans une ère d'illumination, de plus en plus d'étudiants, d'employés, de conducteurs et de simples citoyens sont prêts à mettre en péril leur confort et leur agrément, à subir une humiliation publique ou à perturber leur vie quotidienne pour déclencher une révolution. Des mouvements tels que la Semaine de Dérogation à la TSA, coïncidant avec celle de Thanksgiving, donneront à bien d'autres la confiance voulue pour se dresser contre la tyrannie, en dépit des menaces de représailles de la TSA, et de mener, désormais, leur vie avec une conscience renouvelée du pouvoir de l'individu, peu importe le coût.

    Aucune révolution ne pourra naître d'une grande action isolée mais de milliers d'actes de bravoure anonymes d'individus au quotidien.

    Quel prix êtes-vous prêt à payer pour votre prise de conscience à l'heure de l'éveil ?

    Traduit de l'anglais par Ey@el
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