• La « reprise » des glaces de l'Antarctique surprend les scientifiques — les médias de masse n'en parlent pas

    Article de Cap Allon traduit par Ey@el

    Available in English

    Il y a deux ans à peine, les principaux médias grand public annonçaient que les glaces du Pôle Sud étaient en train de fondre à une vitesse ahurissante.

    Comme l'a récemment souligné le site notrickszone.com, en juin 2019, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung rapportait que les glaces de l'Antarctique avaient perdu 1,8 million de kilomètres carrés, qualifiant d’impressionnante « la disparition massive de la banquise ».

    Et même s'il s'agissait d'un rapport techniquement factuel, il s'est avéré relevant davantage de la volonté obscurantiste du réchauffement climatique anthropique et d'une sélection subjective que d'indications bien fondées d'un phénomène climatique inquiétant.

    Et aujourd'hui, en 2021, alors que les glaces connaissent une reprise significative, ces mêmes médias de masse se murent dans un silence qui en dit très long...

    La reprise massive des glaces est passée sous silence

    Les médias de masse exploitant la cause climatique ont cessé de parler de la situation de la banquise dans l'hémisphère sud.

    Et on comprend aisément pourquoi :

     

    En 2020 et 2021, les glaces du Pôle Sud ont enregistré une reprise d'un niveau comparable à celui d'il y a trois décennies.

    En outre, l'évolution au cours de ces quarante dernières années, voire plus (l'ère des satellites), est celle d'une forte croissance (d'environ 1% par décennie). 

    En 2021, les glaces de l'Antarctique sont bien au-dessus de la moyenne multidécennale (voir ci-dessous).

    C'est le scénario catastrophe qui a disparu, pas la banquise :


    Le site du NSIDC (
    centre d'information et de référence de la recherche polaire et cryosphérique aux États-Unis) est temporairement hors service, je ne peux donc pas partager ici les données impressionnantes de ce mois d'août 2021.

    Toutefois, si l'on regarde le graphique ci-dessus pour le mois de juin, la ligne magenta autour de la banquise côtière de l'Antarctique qui représente la limite des glaces médianes entre 1981 et 2010 — on voit clairement que cette année, elle s'étend largement au-delà de la norme.

    La reprise des glaces de l'Antarctique au cours de ces deux dernières années montre qu'il y a toujours une multitude de facteurs naturels qui demeurent inconnus, écrit le Die kalte Sonne — il semblerait que les cycles océaniques tels que l'ENSO (El Niño Oscillation australe), le MAS (mode annulaire sud) ou l'océan indien jouent un rôle important dans leur variabilité, et non l'augmentation linéaire du CO2.

    Une technique classique de désinformation

    « Les chercheurs s'accordent sur le fait que le recul de la banquise de l'Antarctique entre 2016 et 2019 est dû à des causes naturelles » écrit le Die kalte Sonne. « Ce qui n'est manifestement pas un bon sujet pour le Süddeutsche Zeitung qui préfère ne pas parler de la reprise des glaces. »

    Ne pas informer le public de faits nouveaux en le laissant sur une fausse impression reposant sur des données sélectionnées de manière subjective et vieilles de deux ans,  est là une technique classique de désinformation parfaitement maîtrisée par les médias activistes.

    Les GRAND FROIDS sont de retour, les latitudes moyennes connaissent un REGEL en alignement avec la Grande Conjonction, le taux d'activité solaire historiquement bas, les rayons cosmiques provoquant la nucléation des nuages, et le flux du jet stream méridional (entre autres forçages).

    En lisant entre les lignes, l'agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et la NASA semblent s'accorder sur le fait que vers la fin des années 2020, nous allons entrer dans une « véritable » période de Grand Minimum solaire. ICI (en anglais), la NASA considère ce cycle solaire (25) imminent  comme « le plus faible de ces deux derniers siècles », faisant la corrélation entre les précédents arrêts solaires et les périodes de refroidissement planétaire.

    En outre, nous ne pouvons ignorer la flopée de nouvelles parutions scientifiques faisant état de l'énorme impact que pourrait avoir le gyre de Beaufort (tourbillon océanique situé dans l'océan Arctique — N.d.T.) et par conséquent sur le climat en général.

     

    Traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

    Articles connexes

    La reproduction du contenu de ce billet est strictement interdite.
    © lapensinemutine.eklablog.com. Tous droits réservés.
    « Pardonnez-moiL’arnaque climatique »

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :