• Le syndrome de dépression post-2012… et son remède !

    Article de Sébastien Vaas

    Depuis de nombreuses années, le C.R.O.M. a mis en garde sur le fait que 2012 n’était qu’une farce ayant pour but de détourner les chercheurs spirituels des véritables événements qui sont en train de se produire sur le plan intérieur. Nous avons aussi relayé les informations selon lesquelles il y a de multiples calendriers Maya qui s’arrêtent à des dates très différentes. Beaucoup ont quand même voulu y croire et le regrettent aujourd’hui…

    Analyse d’un phénomène vieux comme le monde

    Voilà sept mois que le 21 décembre 2012 est passé, et toute personne un peu lucide admettra que, non seulement aucun miracle ne s’est produit, mais que, de plus, aucun signe ne semble indiquer une remontée générale de la conscience de l’humanité. Cela a de quoi sérieusement inquiéter ceux qui avaient placé tous leurs espoirs dans cette date et qui, aujourd’hui, se retrouvent démunis, face à eux-mêmes.

    Dans les milieux nouvel-âge, on constate depuis le début de l’année une recrudescence de dépressions. Ceux qui, il y a peu, s’enthousiasmaient à l’idée d’un imminent changement de la conscience planétaire, se promènent aujourd’hui hagards dans les foires bio, ne sachant plus trop à quoi s’accrocher.

    Vont-ils abandonner tout espoir et se tourner vers une nouvelle forme de nihilisme ? Si eux ne le font pas, ce sera sans doute leurs enfants, tout comme la génération « peace and love » a engendré les punks hurlant leur désespoir dans un bruit de machines assourdissant.

    Mais pourquoi l’humanité oscille-t-elle pareillement entre espoir et désespoir, entre idéalisme et nihilisme ? Il faut en chercher la raison dans le fait qu’elle a perdu le contact avec son centre intérieur, avec son être profond. Du coup, elle doit continuellement s’accrocher à des choses extérieures pour donner une réalité à son existence tellement fragile.

    Ce n’est pas un problème nouveau : depuis la Chute qui a précipité la vague de vie humaine dans l’inconscience, l’homme ne sait plus qui il est. La tradition ésotérique enseigne que l’être humain était originellement constitué de trois noyaux :

    - l’un correspondant à l’Esprit, à la tête ;
    - un autre correspondant à l’âme, au cœur ;
    - enfin un troisième correspondant à l’ego, au bassin.

    Mais, au moment de la Chute, les deux noyaux inférieurs sont descendus dans la sphère terrestre, alors que celui correspondant à l’Esprit est resté dans les mondes supérieurs. L’homme a alors oublié jusqu’à l’existence de cette étincelle d’Esprit.

    Depuis, dépourvu de la véritable intelligence, il naît et meurt sans comprendre ce qui se passe. Il s’accroche à des bonheurs éphémères sans voir que tout ce qui est terrestre est voué à disparaître. « Mon peuple se perd faute de connaissances », dit la Bible. Cette sentence devrait nous alerter sur le fait nous ne savons rien de qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons.

    Les religions considèrent que l’homme n’est constitué que d’un corps et d’une âme, car c’est bien ce qu’il est sur le plan terrestre.

    Pourtant, tant que notre âme n’est pas entrée à nouveau en contact avec notre étincelle d’esprit, elle reste une âme errante qui passe d’une illusion à une autre, ne retirant de ces expériences que souffrance et amertume. Certains mythes parlent de l’âme comme d’une prostituée qui se donne à tout le monde, ayant perdu jusqu’à la mémoire de son époux divin, l’Esprit.

    C’est le grand drame de la Déesse cherchant désespérément son époux. Dans l’Antiquité, ce drame était continuellement joué sous forme de pièces de théâtre devant les écoles des Mystères, afin d’éveiller dans le peuple le souvenir de cette tragédie. Ceux qui comprenaient que la Déesse ainsi représentée était en fait leur âme, pouvaient accéder à l’initiation lors de laquelle on les aidait à reprendre contact avec leur étincelle d’Esprit.

    Lorsque le christianisme s’imposa et que les écoles des Mystères furent fermées, l’Église catholique inventa toutes sortes d’illusions pour tenir les âmes sous contrôle. C’est ainsi que fut imaginé le concept de paradis après la mort. Pendant deux millénaires, tous les espoirs des croyants furent focalisés sur cette image du paradis en tant que lieu où l’on pouvait, si on s’était bien comporté sur Terre, apaiser toutes ses souffrances et même assouvir certain de ses désirs.

    Comme l’Église ne disposait plus des clés de l’initiation qui aurait pu offrir une réelle solution à la souffrance de ses fidèles, il fallait bien leur donner quelque chose pour les réconforter. Il fallait qu’ils aient l’impression que leur vie pleine de souffrance – durant laquelle ils allaient voir disparaître tous leurs proches avant de mourir eux-mêmes – avait servi à quelque chose.

    De grands clairvoyants ont pourtant montré que le « paradis » des religions était une sphère de pure illusion, créée dans les couches subtiles de la planète par les prières des croyants. Car dans ce monde, rien ne se perd : toute image qui est fortement vitalisée finit par acquérir une certaine substance.

    Mais cette « sphère paradisiaque », aussi vitalisée soit-elle, reste une illusion et les croyants qui s’y retrouvent au moment de la désincarnation ne peuvent y rester qu’un certain temps. Après quoi, l’illusion se déchire en lambeaux et le croyant, n’ayant rien d’autre à quoi s’accrocher, se voit contraint de redescendre sur Terre, pour une nouvelle incarnation. Ayant oublié tout de ses expériences passées, il recommencera de nouvelles et pénibles expériences et, en contrepartie, nourrira de nouveaux espoirs.

    Voilà le chemin que nous avons suivi des vies durant. Les illusions inventées pour nous réconforter changent, elles s’adaptent aux époques, mais le résultat reste le même. Autrefois, c’était le salut éternel dans des paradis de coton. Aujourd’hui, ce sont des rêves d’ascension planétaire dont l’échéance est continuellement repoussée, comme la carotte devant l’âne affamé.

    N’étant accroché à rien de réel, nous sommes, au final, aussi perdus que nous l’étions au moment de la chute, voilà des millions d’années.

    La question qu’il convient à présent de se poser est : veut-on continuer à tourner en rond dans ce cirque d’illusions ? Après 2012, allons-nous placer nos paris sur 2020 ? Ou bien en avons-nous assez de courir après des oasis qui disparaissent dès qu’on s’en approche trop ?

    Si, lâchant nos marottes et nos fantasmes nouvel-âge, nous étudions ce qu’enseignent les traditions, nous remarquons qu’elles évoquent non seulement une Chute originelle, mais qu’elles affirment que cette chute continue : après l’Âge d’or qui, selon la mythologie grecque, était la période d’avant la Chute, nous sommes passés à l’Âge d’argent où le monde n’était alors plus qu’un reflet du monde originel (l’argent est le métal qui reflète, associé symboliquement à la lune). Ensuite, nous nous sommes retrouvés dans l’Âge de bronze, avant de tomber finalement dans l’Âge de fer, la période qui, à l’image du métal qui la qualifie, est la plus dure et la plus matérielle. Les hindous la nomment Kali Yuga, l’Âge Noir.

    Selon les traditions tant orientales qu’occidentales, nous vivons actuellement dans cette dernière période qui doit durer encore un certain nombre de millénaires et qui est, de loin, la plus décadente car la plus éloignée du divin.

    Est-ce « négatif » de dire cela ou n’est-ce pas simplement un constat que l’on peut faire si l’on observe l’extrême matérialisme dans lequel ont sombré la plupart des êtres humains ?

    Une chose qui caractérise particulièrement l’Âge de fer, c’est l’avancée du désert. Mais la désertification n’est pas seulement extérieure : elle est surtout intérieure. À force de courir derrière des mirages extérieurs – que ce soient des possessions matérielles ou des illusions spirituelles, ce qui revient au même – notre vie intérieure s’est de plus en plus desséchée. Nous sombrons de plus en plus dans l’inconscience de nous-mêmes, d’où la notion d’« Âge Noir », le noir étant la couleur de l’inconscience.

    Le Kali Yuga est donc avant tout intérieur. C’est nous-mêmes qui nous éloignons de notre étincelle d’esprit à force de nous compromettre dans toutes sortes d’illusions. Personne d’autre que nous n’est responsable de notre déchéance et, par conséquent, personne d’autre que nous ne pourra nous en sortir. Cette responsabilité est lourde à porter mais là, pourtant, se trouve la clé de notre rédemption : car rien ne nous oblige à perpétuer la Chute. À tout moment, nous pouvons retourner à l’Âge d’or intérieur, et cela quelque soit l’état extérieur du monde – qui est de toute façon à l’image de la vie intérieure des êtres humains.

    De grands instructeurs, comme Krishnamurti, ont bien montré pourquoi la véritable révolution ne peut être qu’intérieure. Tant qu’on attend un changement à l’extérieur de nous-mêmes, on n’est pas en train de changer la seule chose sur laquelle on a réellement prise : soi-même.

    Krishnamurti a par ailleurs indiqué que la quête intérieure ne commence qu’à partir du moment où la quête extérieure a cessé, où « le monde s’est arrêté ». L’énergie que nous mettons habituellement pour courir derrière des bonheurs éphémères peut ainsi se convertir en énergie pour rechercher le but transcendant.

    C’est vers cette possibilité que doit être orienté tout notre désir. Car il ne s’agit pas de ces espoirs vains qui nous égarent et nous font perdre de l’énergie. Il s’agit d’un désir qui peut propulser notre âme vers le monde originel, ce monde d’où nous sommes issus et où se trouve encore notre étincelle d’esprit qui attend le retour de son épouse.

    Il n’y a pas à attendre plus tard car cette situation peut être empoignée et changée dès maintenant. Cette transformation ne dépend que de nous, et elle peut être accomplie à tout moment.

    Le monde originel est tout proche, « plus proche que les mains et les pieds » dit l’Évangile de Thomas. Pour reprendre la métaphore du désert, il est comme une source d’eau pure qui coule au cœur de notre être. Au lieu de courir derrière des oasis mouvantes, il suffit de boire à cette source intérieure pour être régénéré.

    Alors, si nous avons reçu une grande claque en constatant que rien ne changeait après 2012, plutôt que de nous lamenter en attendant qu’une nouvelle illusion se présente à notre conscience, remercions l’univers de nous avoir ouvert les yeux et décidons maintenant d’entamer une véritable quête intérieure.

    Épilogue : un non-événement, à quoi ça sert ?

    Sur le plan politique, il est probable que l’opération 2012 n’aura été que la préparation d’un événement plus important dont on parle depuis de nombreuses années dans les milieux conspirationnistes : la venue d’un faux « sauveur planétaire ».

    Comme nous l’avons évoqué plus haut, l’énergie projetée vers une illusion par des millions de personnes n’est pas perdue pour tout le monde : le non-événement 2012 a permis d’unifier le milieu nouvel-âge et de graver dans les sphères subtiles de la Terre un puissant désir pour que se réalise la « paix mondiale ».
    Mais ce n’est pas suffisant : il faudra encore beaucoup de souffrances, de crises et de catastrophes avant que ce désir de « paix mondiale » sorte du ghetto nouvel-âge et que l’humanité entière, au comble du désespoir, se mette à implorer le ciel.

    Alors, et alors seulement, un sauveur se présentera « providentiellement ». Ce ne sera pas un personnage loufoque mais un être parfaitement lisse et conforme qui sera accepté par toutes les couches de la population. Il mettra d’accord les autorités tant politiques que religieuses – qui sont préparée à cela depuis des années – et unifiera d’un seul coup la planète autour d’une nouvelle religion mondiale.

    Il s’agit là de la formule bien connue du « problème-réaction-solution » : on crée des crises artificielles pour pousser à bout les nerfs de la population. Puis on fournit la solution : la « paix » au sein de l’Ordre Mondial à visage humain.

    D’après les études que nous avons faites concernant les cycles de 11 ans, cette nouvelle phase a commencé en 2012 et va durer jusqu’en 2023, date vers laquelle le « sauveur » sera présenté. Djwal Kuhl – un des grands idéologues de l’Ordre Mondial que le C.R.O.M. a souvent dénoncé – affirme que le sauveur, qu’il nomme « Christ-Maitreya », devra venir « avant 2025 ». Il annonçait cela à son medium Alice Bailey au début du XXe siècle, preuve s’il en est qu’il s’agit d’un plan mûrement réfléchi !

    Ce qui est certain, c’est que lorsque l’Ordre Mondial aura mis le masque de l’humanisme et qu’il aura reçu la bénédiction des autorités religieuses, il sera très, très difficile de s’en affranchir. Car il n’y a pas pire qu’une théocratie pour ceux qui recherchent la liberté.

    Nous avons donc une dizaine d’années pour nous préparer à ce plan. Dix ans où l’on risque d’être secoués par toutes sortes de crises – réelles ou virtuelles – afin d’abaisser notre conscience et nous faire préférer la sécurité à la liberté. Dix ans où, surtout, l’on va être tenté de croire à l’Ordre Mondial à visage humain.

    Par Sébastien Vaas
    © elishean.fr

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 9 Août 2013 à 23:31

    Voila, voila, j'arrrriivvvvvvveeeeeeeeeeeeeeeeeee ...

     

    2
    Eyael_ Profil de Eyael_
    Samedi 10 Août 2013 à 02:15

    Voici Neo, l'antidote à la dépression post-Maya !!!

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