• Les racines inquisitoires de cette guerre insensée contre la médecine naturelle

    Article de Brendan D. Murphy traduit par Ey@el

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    Au cas où vous l'ignoreriez, la médecine traditionnelle se cache à peine de la guerre (habilement financée par Big Pharma ou le lobbying pharmaceutique) qu'elle livre contre toute forme de médecine naturelle. Tout ce qui peut stimuler de manière non toxique et non invasive ou exploiter les propres mécanismes de guérison programmés et innés de l'organisme ne saurait être toléré. Non seulement cela mais il faut s'y attaquer avec le plus de virulence qu'il est (in)humainement possible de concevoir, le diaboliser et l'anéantir à jamais.

    Vous ne vous êtes jamais demandé jusqu'à quand remontait cette antipathie, cette peur irrationnelle et cette aversion ?

    Certains d'entre vous désigneront sans doute la famille Rockefeller et leur incroyable œuvre de destruction des réputations des médecines douces ainsi que l'éventail de méthodes (ignobles) qu'ils ont employées pour écraser la concurrence. Vous seriez évidemment dans le vrai en reconnaissant leur rôle, toutefois les programmations mentales ancestrales (« programmes hérités ») dont sont investis ces personnages déséquilibrés et les poussent à agir avec autant de tyrannie et de violence sont bien plus anciennes que David Rockefeller qui n'a fait que les hériter d'une ère passée.

    De quel degré d'ancienneté parlons-nous ?

    Vous vous souvenez de cette époque qu'on appelait le Moyen-Age ? Oui, c'est DU MOINS aussi loin que l'on peut remonter pour retrouver la trace de ces programmations mentales et agendas prédateurs, à savoir le temps de l'Inquisition. Cette joyeuse période de chasses aux sorcières et tortures massives où Satan vous guettait dans tous les coins.

    Tirant sa notoriété de la conspiration des poudres, le roi Jacques Ier , « bouffon le plus sage de la chrétienté », publia en 1597 (environ huit ans avant l'échec du fameux complot des poudres de Guy Fawkes) un livre intulé Daemonologie. Après avoir un temps cru fermement à l'existence de sorcières aux dons surnaturels, il finit par percevoir ces personnes comme des éléments marginaux dotés d'un potentiel subversif. Son ouvrage éclairé passait en revue tous les types de « charmes illicites d'origine non naturelle » qui devaient être considérés comme de la sorcellerie :

    J'entends par là les charmes de bonnes femmes utilisés pour guérir ce qui est ensorcelé, pour se protéger du mauvais œil [...] toutes ces plantes que l'on tresse dans les chevelures ; qui éliminent les vers, empêchent le sang de s'écouler [...] ou obtiennent d'innombrables résultats par les mots [pouvoir de suggestion et hypnose] sans rien appliquer [...] sur la partie blessée comme le font les médecineurs.

    Comme vous pouvez le constater, Jacques Ier donnait ainsi carte blanche à ses inquisiteurs pour persécuter les guérisseurs traditionnels, herboristes — quiconque ne faisant que perpétuer d'anciennes traditions empiriques qu'elles soient utiles et efficaces ou non n'ayant aucune importance. En fait, les clercs exerçant ces persécutions était si enragés et aveuglés par leur haine et leurs croyances irrationnelles — une hostilité manifestement et tout particulièrement dirigée envers la gente féminine pourrait-on ajouter — qu'ils pouvaient déformer toute efficacité thérapeutique en fonction de ce qu'ils cherchaient à démontrer afin de prouver une quelconque influence satanique sans laquelle le sort (macabre) du guérisseur aurait été scellé de toute manière.

    Précurseurs idéologiques de Jacques Ier, Kramer et Sprengers écrivaient, en 1486, dans leur tristement célèbre Malleus Maleficarum  :

    Comme le diable est plus puissant que l'homme et que ce dernier peut entraver le pouvoir reproducteur par le biais d'herbes frigides ou tout autre chose que l'on puisse concevoir, par conséquent le diable peut faire bien plus étant donné qu'il dispose d'un plus grand degré de savoir et de ruse.

    Un type malin, le diable, qui pouvait rendre un homme impuissant avec une femme en particulier tout en conservant sa virilité intacte envers les autres par le fait de « propre pouvoir ou de quelque herbe ou pierre ou autre biais naturel occulte ». Ainsi, même de modestes herbes aromatiques devenaient des instruments potentiels pour ces maîtres marionnettistes génitaux satanistes et leurs serviteurs. Consommateurs, prenez garde ! Selon les écrits de Kramer et Sprenger, les sorcières qui fabriquaient des potions ou tisanes contraceptives devaient être punies de « la peine maximum », entendant par là condamnées à une torture horrible et à la mort par le feu ou toute autres méthode sadique. Également cité Augustin d'Hippone, une autre grande lumière, qui ,au début du cinquième siècle après Jésus Christ, écrivit dans la Cité de Dieu que « les diables nous tendent des pièges par le biais de diverses variétés de pierres, de plantes, d'arbres, d'animaux, de charmes et de cérémonies ».

    Dans un résumé de l'œuvre abrutissante de Sprenger et Kramer, Edo Nyland écrit :

    L'ouverture de la chasse aux femmes était déclarée, surtout envers les cueilleuses d'herbes, les sages-femmes, les veuves et les vieilles filles [...] Selon les estimations du Dr Marija Gimbutas, professeur d'archéologie à l'Université de Californie, près de 9 million de personnes dont une écrasante majorité de femmes, ont été brûlées ou pendues au cours de cette fureur anti-sorcellerie.

    Ainsi donc les origines singulières de la guerre contre les médecines naturelles semblent remonter au moins jusqu'au Moyen-Age. Les femmes ciblées avaient, bien entendu, conclu un pacte avec Satan. La misogynie tint un rôle considérable dans cette Inquisition où le principe féminin fut éradiqué et dépouillé autant qu'il fut possible de son pouvoir. Dans les climat actuel, les femmes et les hommes qui pratiquent les méthodes de guérison naturelle — qu'il s'agisse de chiropractie, phytothérapie, acupuncture, détoxification et jeûne, etc. — sont persécutés sans distinction de sexe, alors un grand bravo pour le progrès ! Leur péché est de ne pas faire comme les « médicineurs ». De s'écarter du dogme consistant à couper, empoisonner/droguer et brûler. Ils sont en accord avec la nature, ce qui revient à passer un pacte avec le diable. Si en tant qu'entité, la médecine traditionnelle fonctionne autant comme une religion fanatique, c'est tout bonnement parce qu'à la base, c'en est une — et de plus en plus de médecins s'accordent sur ce fait.

    Aux États-Unis, le complot à l'encontre des médecines naturelles (CAM) a été prouvé sans nul doute raisonnable possible avec des traces écrites on ne peut plus claires. En témoignent de nombreuses affaires judiciaires où des praticiens désignés par la minorité établie pour mettre fin à leur droit d'exercice se sont défendus avec succès et ont mis les Inquisiteurs dans l'embarras en démontrant comment les agences gouvernementales outrepassaient leurs pouvoirs en agissant de manière trompeuse et vexatoire. Ces praticiens du CAM ont été pris pour cibles par les classiques habituels (les forces opérationnelles de la fraude sanitaire, l'AMA, le FBI, le FDA, les associations de lutte contre le cancer, etc.) et contraints de défendre leur personne et leur mode de vie.

    Certains thérapeutes ne se sont pas juste contentés de cela, ils ont également prouvé qu'ils étaient persécutés dans le cadre d'un complot bien orchestré émanant des organes les plus puissants de l'élite médicale et politique. Il ne s'agit nullement de théorie mais de faits avérés. Un exemple : le Dr Vaughn Harada, un dentiste holistique de Santa Monica a été appelé à comparaître devant le conseil dentaire. Grâce à son avocat, Bill Moore, il a prouvé au procureur général la nature du complot contre la médecine naturelle qui lui a valu d'être pris pour cible et les poursuites ont été immédiatement abandonnées. Moore a obtenu les mêmes résultats pour d'autres clients.

    Le même scénario de base où les « pouvoirs médicaux en place »  orchestrent et entretiennent leurs attaques vengeresses envers les médecines naturelles se joue dans d'autres pays — l'Australie constituant un exemple de choix. Les politiciens (achetés) partiaux et ignorants viennent donner leur son de cloche accordé au diapason pharmaceutique, louant leur Père qui est aux cieux, le Seigneur de la médecine conventionnelle. Le message aux masses prolétariennes est « soumettez-vous — ou sinon ». L'effet hypnotique de ces programmations héritées est si puissant que ses victimes ne se posent jamais la question de savoir si leur point de vue est pertinent ou non. Un syndrome de Stockholm systémique totalement ahurissant que nous manifestons là dans un monde développé. Les fidèles tétant la mamelle des autorités mêmes qui les ont abêtis par la peur, sous-informés, dupés, envoûtés et les rassurés en surface. Nous pensons pouvoir payer le gouvernement et Big Pharma pour qu'ils nous protègent des terreurs de l'inconnu (et de leurs inventions) tout comme autrefois nous payions nos indulgences à l'Église pour acheter notre salut dans l'au-delà pour nos « péchés ».

    Il est intéressant que durant l'époque médiévale, la chrétienté se soit emparée des dieux, dévas et autres esprits de la nature (tels que les satyres) — y compris de l'essentiel qu'était Pan — pour les diabolisé, une manière efficace pour tourner l'homme contre la nature et ce faisant, nous rendre encore plus paranoïaques et déconnectés de la réalité. Pan, le satyre grec de la fertilité — un dieu de la nature inoffensif dotés de sabots et de cornes — est devenu partie intégrante du modèle utilisé pour la création de ce mal imaginaire baptisé Satan. Par association, le recours à des interventions thérapeutiques naturelles pouvait donc ainsi être considéré comme une preuve d'entente avec le diable. La guérison apportée par les plantes, prenait alors une connotation extraordinairement menaçante. Quiconque ne pratiquait pas les interventions médicales approuvées officiellement par l'Église était dans l'abandon et le péché. Les déviants devaient être punis (de manière cruelle).

    De nos jours, la médecine moderne — si « parfaite » soit-elle — incarne cette paranoïa ancienne et profonde envers les interventions de la nature et la capacité même du corps humain à se guérir tout seul. Il suffit, par exemple, de voir avec quelle hostilité étrange et infondée les pouvoirs établis réagissent à la simple idée d'enrayer un cancer métastatique par une approche nutritionnelle. La phytothérapie, la naturopathie et l'acupuncture sont assimilées à du charlatanisme. On ferme les écoles de médecine naturelle. L'inquisition se poursuit — seules la forme et la manière d'opérer diffèrent un peu : aujourd'hui, elle est dirigée et financée par les corporations —  sous une apparence de laïcité mais basé sur une idéologie sectaire, bancale et corrompue.

    Les programmes sous-jacents à l'esprit des inquisiteurs modernes qui cherchent à éradiquer le CAM sont ni plus ni moins identiques à ceux du Moyen-Age même s'ils n'en ont pas conscience ! L'attitude moralisatrice démesurée et le fanatisme sont toujours là. S'il n'est pas permis de torturer et de mutiler les homéopathes, chiropracteurs et autres herboristes, ils n'en demeurent pas moins les ennemis de cette médecine conventionnelle synthétique invasive autoritaire et PATERNALISTE incarnant la division qui subsiste entre l'humanité manipulée et le monde naturel sur lequel repose essentiellement notre survie. C'est là encore un exemple flagrant de la perpétuation irréfléchie de la structure de croyances autodestructrices et irrationnelles latentes dans l'inconscient collectif humain. Cette hérédité subtile et passive des programmations héritées nous pose d'énormes problèmes à tous les  niveaux. Les convictions non soumises à l'examen sont dangereuses en matière de santé et de guérison mais encore plus lorsque c'est l'État qui en hérite et les fait appliquer aveuglément avec toute la force de la loi.

    Un programme profondément enraciné pour maintenir un contrôle insidieux de la pensée, toujours d'actualité et « inconscient » en ce qu'il est dans l'ignorance fondamentale de ses propres lacunes, totalement irrationnel, injustement préjudiciable aux victimes et leur famille, et absolument autodestructeur. Il semble désormais ne plus se passer un seul jour sans que l'on entende parler d'un pauvre médecin persécuté et traîné en justice ou devant une commission médicale pour usage de l'acupuncture ou de la chiropractie ou juste pour avoir tenu compte du souhait d'un parent de ne pas vacciner un enfant présentant manifestement un risque élevé. Les médias sous contrôle en rajoutent plusieurs couches par leurs campagnes de diabolisation habituelles tapageuses et le rouleau compresseur de l'Inquisition fait son œuvre — un « rebelle » de plus écrasé par les programmations héritées autrefois imposées avec véhémence par la papauté et aujourd'hui aux commandes du pouvoir médical établi (alias la mafia médicale).

    Que de meilleures méthodes pour préserver et optimiser la santé puisse exister EN DEHORS du champ de compétence de cette médecine conventionnelle paternaliste à vocation technique ne semble jamais traverser l'esprit de la plupart des médecins — après tout, le salut ne peut s'obtenir que par l'Église et ses sacrements. Et pourtant, ce ne sont pas les médecins de formation allopathiques qui manquent actuellement pour blâmer les fondements philosophiques de la médecine occidentale. Au départ, leur perspective n'avait rien d'aussi morne. Ce sont des années de résultats décevants et d'expériences douloureuses qui les y ont amenés. Qui se soucie, par exemple, que le Dr Robert Medelsohn, professionnel de la santé de formation classique, ait déclaré dans Confessions d'un hérétique médical que nous pourrions sans doute éliminer plus de 90% des interventions médicales et que non seulement nous n'en souffririons PAS mais que nous nous en porterions bien mieux d'un point de vue collectif ? Est-ce que ceux en faveur du programme de domination pharmaceutique en ont quelque chose à faire ne serait-ce que de TENTER de comprendre POURQUOI il a dit cela ?

    Ces voix sont étouffées par l'agenda de contrôle de la pensée induit par Big Pharma et ses légions de porte-paroles et prostitués qui n'arrivent pas à voir (ou ne se soucient pas ?) que sans liberté de choix et de souveraineté de nos propres corps, nous n'avons aucune liberté du tout. Les Inquisiteurs d'aujourd'hui ne portent peut-être pas d'habits ecclésiastiques mais leur religion autoritaire saute suffisamment aux yeux de qui veut bien voir.

    Ce sont toujours les mêmes programmes d'« autorité extérieure » / « pouvoir sur »  au lieu de « pouvoir en » qui mènent la danse. Nous avons confié notre santé à la mafia médicale, vouant une confiance aveugle à la prêtrise médicale qui sait ce qu'il y a de mieux pour nous et nous guidera savamment vers l'avenir à l'instar des masses qui confiaient leur spiritualité aux intermédiaires agissant en qualité de cardinaux, prêtres et papes. Nous savons comment ça s'est passé.

    Quel spectacle inquiétant. À quel point les choses devront-elles empirer avant que nous essayions quelque chose de différent et commencions à nous prendre en charge ? Sommes-nous prêts à assumer cette responsabilité en sachant que se forger un avis ÉCLAIRÉ nécessite d'étudier à fond, ce qui implique de penser par nous-mêmes et de remettre en question des vérités depuis longtemps admises en envisageant la possibilité inconfortable que l'on nous ait menti et pris pour des imbéciles ?

    Traduit de l'anglais par Ey@el
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