• Douze éminents scientifiques et médecins demandent aux régulateurs de l'UE d'examiner la question « urgente » de l'innocuité des vaccins contre le Covid ou bien de les suspendre

    Article de The Defender traduit par Ey@el

    Available in English

    Un groupe d'éminents scientifiques et médecins veut que l'Agence européenne des médicaments (EMA) réponde à la question « urgente » de la sécurité des trois vaccins contre le Covid-19 autorisés au sein de l'UE ou bien qu'elle retire son autorisation.

    Dans une lettre ouverte publiée cette semaine (l'article original date du 11 mars 2021 — N.d.T.), le groupe se demande si « certains points fondamentaux ayant trait à l'innocuité des vaccins ont été suffisamment pris en compte avant leur autorisation » par l'EMA.

    L'EMA, qui est l'équivalent du FDA aux États-Unis, a en effet donné son aval pour l'utilisation en urgence de trois vaccins dans l'Union européenne, à savoir le BioNtech de Pfizer, le Moderna et l'AstraZeneca d'Oxford.

    Dans leur lettre, les douze scientifiques et médecins font état d'un « large éventail d'effets secondaires » rapportés après l'injection des vaccins à thérapie génique contre le Covid-19 à des personnes jeunes et auparavant en bonne santé.

    Voici ce qu'ils ont écrit :

    En outre, les médias du monde entier rapportent de nombreux cas de Covid-19 au sein de maisons de santé survenus les jours suivant la vaccination de leurs résidents. Même si nous reconnaissons que toutes ces occurrences pourraient n'être que purement fortuites, en de telles circonstances et surtout en l'absence d'autopsie, nous craignons que les causes possibles de la maladie ou des décès n'aient été et ne soient suffisamment investiguées.

    Dans son courriel original adressée à l'EMA le 28 février, le groupe lui a demandé de fournir des réponses aux sept questions portant sur l'innocuité dans un délai de « sept jours et de prendre sérieusement en compte ces inquiétudes. Dans le cas contraire où vous ne donneriez suite à cette requête raisonnable, nous rendrons cette lettre publique. »

    Plusieurs des soucis d'innocuité évoqués dans ce courriel, comme des thrombocytopénies (hémorragies), lésions endothéliales (endommageant la paroi des artères), micro-thromboses (formation de caillots de sang dans les capillaires sanguins) et des AVC ont été rapportés dans The Defender.

    Ses auteurs, sous l'égide du Dr Sucharit Bhakdi, professeur émérite de microbiologie médicale et d'immunologie et ancien président de l'Institut de microbiologie médicale et d'hygiène à la faculté Gutenberg de Mainz, n'ont toujours pas reçu la moindre réponse de l'EMA.

    Dans un communiqué publié mercredi, le groupe a déclaré :

    Donc, pour commencer, nous pensons qu'il est important d'énumérer et d'évaluer tous les décès survenus dans les 28 jours suivant la vaccination et de comparer ces tableaux cliniques avec ceux qui n'ont pas été vaccinés.

    De manière plus générale, en ce qui concerne la mise au point des vaccins contre le Covid-19, dans sa Résolution 2361 du 27 janvier 2021, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a statué que chaque état membre devait garantir des essais de haute qualité qui soient solides et menés dans le respect des règles éthiques. Les agents de l'EMA et des autres organismes de réglementation dans les pays de l’UE sont tenus de respecter ces critères. Il faudrait leur faire prendre conscience qu'ils enfreignent peut-être la Résolution 2361 en utilisant des produits médicaux toujours en troisième phase d'expérimentation.

    Dans le cadre de la Résolution 2361, les états membres doivent aussi informer les citoyens que la vaccination n'est PAS obligatoire et s'assurer que personne ne subisse de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner.

    Bhakdi a également publié une vidéo dans laquelle il déclare que « le moment d'agir pour les gouvernements et pour tout un chacun est maintenant. »

    Voici les sept points d'innocuité « urgents » sur lesquels le groupe exige une réponse de l'EMA :

    1. Après une injection intramusculaire, il faut envisager que les vaccins à thérapie génique pénètrent le flux sanguin et se disséminent dans tout l'organisme. Nous demandons la preuve que cette possibilité a été exclue par des tests sur des animaux avant que l'EMA ne valide l'autorisation des trois vaccins chez les êtres humains.
    2. Au cas où une telle preuve ne saurait être fournie, il faut envisager que les vaccins restent piégés dans la circulation et soient absorbés par les cellules endothéliales. Il y a lieu de présumer que cela puisse se produire aux endroits où le flux est ralenti, à savoir dans les petits vaisseaux et capillaires. Nous demandons la preuve que cette probabilité a été exclue par des essais précliniques sur des animaux avant que l'EMA ne valide l'autorisation des trois vaccins chez les êtres humains.
    3. Au cas où une telle preuve ne saurait être fournie, il faut envisager que lors de l'expression des acides nucléiques des vaccins, des peptides issus de la protéine spiculaire soient présentés via la voie CHM I1 à la surface luminale des cellules. Beaucoup d'individus sains disposent de lymphocytes TCD82 qui reconnaissent de tels peptides pouvant être dus à une infection préalable au Covid mais également à des réactions croisées avec d'autres types de Coronavirus. Nous devons supposer que ces lymphocytes puissent s'attaquer auxdites cellules. Nous demandons la preuve que cette probabilité a été exclue par des essais précliniques sur des animaux avant que l'EMA ne valide l'autorisation des trois vaccins chez les êtres humains.
    4. Au cas où une telle preuve ne saurait être fournie, il faut envisager que des lésions endothéliales avec déclenchement ultérieur de coagulation sanguine par activation des plaquettes se produisent partout dans l'organisme. Nous demandons la preuve que cette probabilité a été exclue par des essais précliniques sur des animaux avant que l'EMA ne valide l'autorisation des trois vaccins chez les êtres humains.
    5. Au cas où une telle preuve ne saurait être fournie, il faut envisager que cela puisse conduire à une diminution du nombre de plaquettes, à l'apparition de D-dimères3 dans le sang, et d'une multitude de lésions ischémiques affectant tout l'organisme dont le cerveau, la moelle épinière et le cœur. Suite à ce nouveau type de syndrome CIVD4 (coagulation intravasculaire disséminée), des troubles hémorragiques pourraient se produire dont, entre autres possibilités, des saignements abondants et des AVC hémorragiques. Nous demandons la preuve que cette probabilité a été exclue par des essais précliniques sur des animaux avant que l'EMA ne valide l'autorisation des trois vaccins chez les êtres humains.
    6. La protéine spiculaire du SARS-CoV-2 se lie au récepteur ACE2 des plaquettes ce qui provoque leur activation. Des thrombocytopénies ont été rapportées dans de cas sévères d'infection au SARS-CoV-2 mais également chez des sujets vaccinés. Nous demandons la preuve que le danger d'une activation potentielle des plaquettes qui induirait également une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) a été exclue par des essais précliniques sur des animaux avant que l'EMA ne valide l'autorisation des trois vaccins chez les êtres humains.
    7. La dissémination du virus SARS-CoV-2 à travers toute la planète a engendré la pandémie d'une maladie associée de nombreux décès. Toutefois, dans ce contexte d'autorisation des vaccins, les systèmes de santé de la plupart des pays ne se trouvaient plus sous la menace imminente d'être dépassés parce qu'une part croissante de la population mondiale avait déjà été infectées et que le pire de la pandémie était déjà passé. Nous demandons donc la preuve concluante de l'existence d'une urgence véritable au moment où l'EMA a accordé aux fabricants des trois vaccins l'autorisation conditionnelle de mise sur le marché justifiant leur autorisation chez les êtres humains sur la base d'une prétendue urgence.

    Traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

    Notes et références

    1. ^ Les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I (CMH I) sont des glycoprotéines retrouvées de façon quasi-ubiquitaire à la surface des cellules nucléées. Le CMH I est composé d'une chaîne lourde et d'une chaîne légère, les composants de la première formant une poche qui contient un peptide antigénique d'environ neuf acides aminés. Le complexe CMH I associé à ce peptide antigénique est reconnu par les lymphocytes T CD8 (notés parfois LT8) qui participent à la surveillance immunitaire. En cas d'infection d'une cellule par un virus, cette dernière présente dans la poche le déterminant antigénique de son hôte pathogène, entraînant alors une reconnaissance par les lymphocytes T CD8.
    2. ^ Les lymphocytes T, ou cellules T, sont une catégorie de leucocytes qui jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire adaptative. « T » est l'abréviation de thymus, l'organe dans lequel leur développement s'achève. Ils sont responsables de l'immunité cellulaire : les cellules infectées par un virus par exemple, ou les cellules cancéreuses reconnues comme étrangères à l'organisme (c'est-à-dire distinctes des cellules que les lymphocytes T ont appris à tolérer lors de leur maturation) sont détruites par un mécanisme complexe. Il existe plusieurs types de cellules T. Les lymphocytes T cytotoxiques (TCD8 ou T killer) détruisent les cellules infectées. Ces cellules sont dites cytotoxiques car elles sont à elles-mêmes capables de détruire des cellules cibles qui présentent des antigènes spécifiques à travers le CMH de classe 1. Elles portent à leur surface un marqueur CD8.
    3. ^ Les D-dimères sont un produit de la dégradation de la fibrine (élément final de la coagulation sanguine) lors du processus de fibrinolyse (étape marquant la fin du processus de coagulation et le retour à une circulation normale).
    4. ^ La coagulation intravasculaire disséminée souvent appelée CIVD (ou encore syndrome de défibrination ou coagulopathie de consommation) est une activation pathologique de la coagulation (formation de caillots sanguins). Elle apparaît dans de nombreuses situations pathologiques quand de petits caillots se forment dans les vaisseaux sanguins de tout l'organisme. Ces caillots consomment les facteurs de coagulation. La coagulation normale est ainsi empêchée et des hémorragies (saignements) anormales apparaissent sur la peau (notamment aux sites de prélèvements sanguins), le tube digestif, le tractus respiratoire et les cicatrices chirurgicales. Les petits caillots perturbent aussi le flux sanguin vers les organes (comme les reins) et entraînent une perturbation de leur fonctionnement.

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