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L'essence des sens : la dictée qui tue
Ou comment un défaut de ponctuation peut entraîner de savoureuses « glissades » sémantiques. Une chose est sûre : le téléphone arabe ne vaut pas les signaux de fumée ! J'espère que vous apprécierez ce petit bijou qui m'a ramenée à mes lointaines années fac où l'on discutait, entre autres, d'« Esther qui perd ses verres mais persévère avec un père sévère. » Tout un programme comme les aimait M. Devos.
Ey@el
Une dictée sans fautes.
Dans la cuisine du vieux chalet
Un ravioli, au fond d'un petit poêlon, réchauffe. Et il dore sous une couche de gruyère râpé. Le vieux chalet est bien tranquille. Pour le dîner, tout sera grillé, appétissant, fondant ! Le fromage est posé sur un plat ravissant. Sans doute, et d'une bouchée, il sera avalé ! Le saucisson, gras et bien tendre, sera coupé en rondelles. Et, servi sur un plateau, le chocolat bout, le verser sera délicat et dangereux ! D'un seul coup, il écume et gorge le chalet d'un bon et tranquille parfum.
Une dictée, 100 fautes !
Dans la cuisine du vieux chat laid
Un rat vit au lit, au fond d'un petit poêle long. Réchauffé, il dort sous une couche de gruyère râpé. Le vieux chat laid est bien tranquille : pour le dîner, tout ce rat, gris et appétissant, fond dans le fromage. Et posé sur un plat, ravi, sans s'en douter, d'une bouchée, il sera avalé ! Le sot, si son gras est bien tendre, sera coupé en rondelles et servi sur un plat. Oh ! le choc ! holà ! Bouleversé ce rat délicat est dangereux ! D'un seul coup, il écume, égorge le chat laid d'un bond et tranquille part.
Fin
Source © pointfinal.biz
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Tags : langage
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