Article de Beverly Blanchard traduit par Ey@el

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À quoi pensez-vous là, à l'instant ? S'agit-il d'une pensée stimulante ? S'agit-il du souvenir d'une dispute que vous avez eue hier ? S'agit-il de ce que vous aurez à faire demain ? S'agit-il de quelque chose que vous avez vu au journal télévisé ? Quelle que soit cette pensée, elle vous sert à créer votre réalité.

Le temps dans sa globalité est une évocation de l'esprit. Dans notre monde, nous nous le représentons sous forme d'une ligne horizontale avec un passé, un présent et un futur. Chacun d'entre nous se cantonne à des conversations internes et externes à ressasser le passé ou à évoquer un avenir imprégné de nos mémoires antérieures. Par nos dialogues, nous nous prédisposons à attirer inlassablement des circonstances et des relations analogues. Nous changeons d'emploi pour nous retrouver confrontés aux mêmes problèmes avec nos collègues ou employeurs. Nous nous extirpons d'une relation pour nous retrouver aux prises avec le même type de personne. À certains moments, nous nous posons la question : Pourquoi ai-je cette expérience à nouveau ? Pourquoi est-ce que je continue à attirer sans cesse la même chose ?

Vous vivez cette expérience parce que vous n'avez pas modifié votre vibration. En prenant le temps d'écouter vos dialogues internes et externes, vous découvrirez ce que vous créez inconsciemment. Vous vous servez de vos facultés d'imagination pour créer négativement. Car les pensées qui vous traversent l'esprit en cet instant ne vous éloignent pas vers le passé. Elles vous projettent plutôt vers l'avenir pour vous affronter.

Si vous ne cessez d'évoquer le problème que vous avez rencontré hier, vous le projetez sur l'écran de vos lendemains. En évoquant négativement ce qui pourrait arriver, vous l'imprimez sur la trame de votre vie. Ce sont les pensées que vous exprimez ou émettez à un moment donné qui servent de déclencheur.

Au milieu de votre passé et de votre avenir se trouve le moment présent. Nous sommes nombreux à négliger cet instant parce que nous ne comprenons pas qu'il est notre point d'injection — celui où nous prenons notre élan. L'usage que vous en faites détermine le moment suivant et ainsi de suite.

Pour porter votre attention sur l'instant présent, vous devez vous libérer de « ce qui est ». Vous ne pouvez espérer changer votre existence en continuant à vous concentrer sur ce que vous n'aimez pas. C'est cette focalisation qui vous maintient enfermé dans un schéma. Oui, je sais bien... mais c'est la réalité ! Si vous n'aimez pas votre réalité, il est temps d'en devenir un créateur conscient. Il est temps de réaliser que vous êtes aux commandes et que votre pouvoir dépend de la manière dont vous utilisez vos capacités d'imagination en ce moment présent.

Alors, par où commencer ? Mettez-vous à jongler avec le temps et prenez connaissance de la manière dont vous utilisez l'instant présent. Voici quelques exercices à essayer pour vous habituer à prendre conscience de vos moments.

1. Faites un appel nominal mental. Tout au long de la journée, interrompez vos activités et faites acte de présence. Appelez votre nom mentalement et répondez : Présent(e) !
2. Tout au long de la journée, interrompez vos activités et demandez-vous : « Quelle heure est-il ? » Répondez : « L'heure est venue et je suis ici. »
3. Sortez de votre routine. Prenez à diner au petit-déjeuner. Empruntez un parcours différent pour aller travailler. Allez vous promener pendant votre pause-déjeuner. Méditez pendant votre pause-café. Partez travailler plus tôt et rentrez plus tôt qu'à l'accoutumée. Réveillez-vous une heure avant.

Voici un exemple concret avec cet extrait du film Un Jour sans fin. Voyez comment il commence à changer sa manière de penser.

À propos de l'auteur

Beverly Blanchard est auteur pigiste, artiste et coach personnel. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à étudier la sagesse ancestrale en quête de réponses à propos de la vie. Beverly s'est intéressée au travail de l'énergie et à son impact sur l'organisme. Elle est l'auteur de Into The Waves. Visitez son blog sur www.beverlyblanchard.blogspot.ca d'où est extrait cet article.

Traduit de l'anglais par Ey@el
© lapensinemutine.eklablog.com

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