Article d'Ey@el

Available in English

LE CHIFFRE 9 est la vibration de la Sagesse du temps, le nombre le plus spirituel car il contient dans son essence tous les autres nombres. C’est pourquoi sa vibration touche l’universel, en synchronisme avec le temps et l’espace. Là où se cache la sagesse et la lumière, là où se trouve l’humain à la recherche de sa vérité qui le guidera tel un phare vers sa Source Intérieure… sa Lumière Divine Teith et pouvoir ainsi guider les autres vers leur propre lumière, leur propre autonomie spirituelle.

~ Murielle Robert

Help ! J'arrive pas à écrire cet article. Qu'est-ce qui bloque ? Pourquoi ça coince ?

Attendez… Mais oui, c'est encore ma Muse qui fait ch*** et se fout en grève chaque fois que je veux m'y coller sérieusement. C'est le sérieusement qui la défrise, cette diva ? Sérieux ?

Elle me gonfle celle-là, elle me gonfle ! Mais sans elle, je suis comme Jack dans Shining qui tape toujours la même phrase. Je ne vais tout de même pas sombrer dans l'alcool ou pourchasser ma famille dans toute la maison avec une hache. En plus, je n'ai pas de hache. Ni de moquette. C'est trop nul. Et vraiment trop débile ce que je raconte. Pauvre de moi, cette Muse me rendra chèvre. Et les chèvres se font toujours tirer par la barbichette. Ou finissent bouffées par le loup.

Et d'ailleurs pourquoi c'est toujours UNE Muse et non pas UN Muse ? Ce serait marrant d'avoir Matt Bellamy comme souffleur. Il me ferait écrire des trucs complotistes avec plein de trémas trémolos et d'accents ultra aigus qui défonceraient le clavier… Oui mais non je ne pourrais plus écrire après… Ou alors Dom Howard, comme ça je pourrais me défouler sur le clavier, le massacrer. Ah bah non, pareil, je n'aurais plus de clavier. C'est con. Reste plus que Chris Machin-dont-je-ne-sais-pas-prononcer-le-nom. Lui, il est trop flippant. Je suis sûre qu'il me ferait écrire des trucs gore et qu'il y aurait de l'hémoglobine partout. Bonjour les tâches et je me vois pas tapisser mon clavier de serviettes hygiéniques. Beurk !

Finalement, un Muse c'est peut-être pas une bonne idée. Ou alors un Muse multi-genre, sans ou trans ? Rhaa, non, impossible, je suis bien trop allergique aux wokes (les malveillés qui ont été bercés trop près du mur). Honni qui trop bien y pense. Le choc anaphylactique — heu, sans jeu de mots pour cette fois sinon vous finirez tous en enfer pour vos pensées dégoûtantes (c'est pas moi qui le dit c'est Thom Yorke et vu la tête qu'il fait en le chantant, il rigole pas le gars). Quoique… ça pourrait être amusant si je prenais l'ascendant sur lui/elle/ça (le Muse avec/sans/multi genre, pas Thom Yorke), je pourrais le/la/l'emmener du côté sauvage avec Lou Reed.

Oups ! Mais c'est quoi ce délire ? Qu'est-ce que je raconte moi… Ah non, c'est pas moi, c'est ma Muse qui se fout de ma gueule depuis tout à l'heure !

— Eh bien quoi, tu l'as écrit ton article, non ? De quoi tu te plains ?
— Ouais, quand même mais c'est relou ce que tu m'as insufflé.
— Jamais contente ! Je souffle, je souffle à décorner les démons et toi tu cherches des poux sur les queues des licornes.
— Ajuste tes lunettes l'éolienne, ce ne sont pas des licornes, ce sont des Pégases. Tout le monde sait que les licornes, ça n'existe pas.
— Oh seigneur, elle me pompe la blondasse. Je lui envoie un dragon, elle va la sentir la brise là !
— Damned, ça sent le roman fleuve version Pompéi.
— L'autodafé, mouais…
— On peut aussi y faire cramer les merguez, les macarons, la clique de Davos et les Illuminés du dernier sous-sol ? Dis, on peut ?
— Que oui !
— Youpi ! Je prépare le barbecue !

La suite dans un an (si je survis aux émanations de soufre).

En attendant, ma Muse et moi vous sommes reconnaissantes de toujours nous lire au bout de 9 ans (pile poil aujourd'hui) et si vous avez pris le train en marche, soyez les bienvenus et que Dieu vous garde des esprits malicieux qui hantent cette Pensine. Rassurez-vous, ils ne sont pas méchants mais ont surtout tendance à provoquer des nœuds au cerveau. Faites des pauses, postez des commentaires mais n'essayez surtout pas de tout lire d'un coup. Plus de 1.500 articles, vous n'y survivriez pas. Et j'ai besoin de mes lecteurs pour poursuivre cette aventure. Alors prenez bien soin de vous et merci encore de me suivre dans mes délires et mes coups de sérieux (oui, ça m'arrive aussi).

Namaste,

Ey@el