• Comment la « science » s'est transformée en dogme religieux pendant le COVID

    Article d'Arjun Walia traduit par Ey@el

    Available in English

    Le dogme est une croyance (ou un ensemble de croyances) acceptée par les membres d'un groupe particulier qui n'est ni questionnée ni mise en doute. Le dogme n'implique pas que quelque chose puisse être « mauvais », « mal » ou faux. La religion en est un exemple parfait. C'est normal de croire peu importe ce que vous croyez et vous devriez avoir la liberté de pouvoir le faire.

    La science, par contre, est fondée sur le doute, le questionnement, l'examen et le test, or cela a brusquement changé durant la pandémie.

    Pendant le COVID, des médecins, épidémiologistes, professeurs et nombreux autres universitaires dans ce domaine ont été réprimandés de mille et unes façon pour avoir questionné tout ou partie des politiques sanitaires mises en place par divers gouvernements. Le discours public et politique a normalisé la stigmatisation non seulement des universitaires mais également des individus hésitant à se faire vacciner.

    Des termes dégradants comme « antivax » ont été employés tout comme des formules telles que « faites confiance à la science » et « retour à la normale » n'ont fait qu'isoler encore plus les non-vaccinés, les accusant d'être responsables du prolongement de la pandémie, des confinements et de l'encombrement des hôpitaux.

    D'autre part, la science mettant en doute l'efficacité et l’innocuité des vaccins anti-COVID a été enterrée. La multitude de données montrant que, selon le Dr Jay Bhattacharya de l'école de médecine de Stanford, les confinements furent « en matière de santé publique, la pire catastrophe de l'histoire de l'humanité », a été complètement ignorée.

    La science remettant en question l’innocuité et l'efficacité des masques a également été écartée tandis que les victimes d'effets secondaires vaccinaux graves n'ont pas été reconnues.

    Les « pouvoirs en place » semblent avoir rendu ce type de langage et de perspective acceptables. Il en résulte une société encore plus divisée, physiquement et psychologiquement, avec pratiquement aucun débat sur la raison pour laquelle certains refusaient de se conformer/étaient en désaccord avec les mesures sanitaires. Aucun discours approprié, juste la ridiculisation et la singularisation.

    Aujourd'hui, nous vivons à une époque où une vision particulière de la science s'est apparentée à une sorte d'autorité religieuse ; ceux qui la remettent en question se voyant qualifiés de dangereux hérétiques punis en conséquence.

    Même le British Medical Journal (revue médicale britannique) s'est fait « vérifier factuellement » et censurer par les « fact-checkeurs » tiers de Facebook. La revue avait obtenu des dizaines de documents, photos, enregistrements audio et courriels internes à la société, détaillant la fraude inquiétante mise en place durant les essais cliniques des vaccins anti-COVID Pfizer/BioNTech. Le FDA (agence sanitaire américaine) n'a toujours pas enquêté sur cette affaire.

    Facebook a déjà retiré au moins 16 millions d'éléments de contenu de sa plateforme et ajouté des avertissements à environ 167 millions d'autres. YouTube a également retiré près d'un million de vidéos apparentées, selon eux, à des « informations médicales dangereuses et erronées sur le Covid-19 ».

    Il s'agit là d'un type de « musellement » sans précédent qui viole notre droit de partager et de consulter l'information et continue à gagner du terrain au fil des ans car cela a commencé bien avant le COVID.

    Le plus souvent, dire la vérité est devenu un crime.

    Le cas de Julian Assange, par exemple, qui a exposé divers crimes de guerre des États-Unis, en est l'illustration parfaite. Le gouvernement a engagé des poursuites pénales contre un éditeur pour avoir publié des informations véridiques. Ce qui établit un dangereux précédent pouvant être utilisé pour cibler tout organe de presse demandant des comptes au gouvernement. Le ministère américain de la sécurité intérieure a déclaré que partager de « fausses informations » en ligne pourrait être assimilé à du terrorisme domestique.

    Barack Obama s'est récemment exprimé bruyamment sur le fait que la désinformation constitue une grande menace pour la démocratie américaine. Est-ce vraiment la désinformation qui est une menace ou bien juste l'information ? Les gouvernements ont-ils peur d'être exposés ?

    Mais qui décide de ce qui est de la « désinformation » ? Le gouvernement ? Les laboratoires pharmaceutiques ? Les « fact-checkeurs » tiers subventionnés ? On ne cesse de nous dire que les gouvernements et ses organismes affiliés sont la référence absolue en matière de vérité.

    Ce qui me fait penser à une citation du Dr Julie Ponesse, professeur de philosophie en Ontario, au Canada, congédiée pour refus de se faire vacciner.

    Ne vous sous-estimez pas en tant que source d'information fiable. Prenez note des preuves autour de vous. Vous n'avez pas besoin d'externaliser votre raisonnement au gouvernement, aux médias ou à quiconque vous demande de le faire.

    Le dogme scientifique n'est pas un phénomène nouveau et se présente sous bien des formes. Par exemple, un rapport de 2006 de la firme Glaxo Smith Kline dans la revue médicale de Nouvelle Angleterre a conclu qu'Avandia était un très bon médicament pour traiter le diabète. À l'époque, Lawson McCartney, le vice-président principal de la société, avait déclaré dans un communiqué de presse :

    Nous avons désormais la preuve évidente de par une grande étude internationale que son usage initial (Avandia) est plus efficace que les thérapies traditionnelles.

    L'essai utilisé pour autoriser le médicament avait été financé par Glaxo Smith Kline, chacun de ses onze auteurs ayant perçu de l'argent de ces derniers. Quatre faisaient partie de leurs employés et détenaient des parts dans la société tandis que les sept autres étaient des universitaires auxquels la firme avait versé ayant des subventions ou des honoraires de consultation. On estime que ce médicament a été à l'origine d'environ 80.000 crises cardiaques et décès, un signal d’innocuité qui aurait dû être très clair au moment de son autorisation.

    Il existe une multitude d'exemples où des laboratoires pharmaceutiques ont sciemment promu une « science » manipulée. C'est pourquoi les condamnations pénales, indemnités civiles et remises de prix à Pfizer, entre autres, s'élèvent à des milliards de dollars. C'est la racine même de l'origine du dogme, la fraude.

    Le type de censure rencontré pendant le COVID est un indicateur de tyrannie. La pandémie a crée un environnement dans lequel des médecins et des scientifiques ont couru le risque de perdre leur emploi par le simple fait de questionner le narratif officiel.

    De nos jours, les dictatures tyranniques procèdent de manière différente. Elles ont recours à un déluge de propagande afin d'influencer la perception de l'esprit collectif du public et toute opinion autre ou élément de preuve se voit rapidement écarté sous diverses formes, le plus souvent par la censure et la ridiculisation. Toute pensée ou information ne soutenant pas le gouvernement semble représenter une menace pour eux.

    La question qui se pose alors est « que peut-on y faire ? ».

    La réponse est assez simple. Continuez de parler, de partager l'information et d'employer tous les moyens dont vous disposez pour ce faire. Le nombre de personne ayant pris conscience des problèmes évoqués dans cet article pendant le COVID est très important et c'est plutôt encourageant.

    Il est devenu très clair que les crises telles que celle du COVID sont utilisées et dans certains cas créées par ceux qui veulent en tirer profit sur les plans politique et financier. On pousse le monde à la conformité et l'auto-censure.

    Je terminerai sur cette citation d'Edward Snowden comme je l'ai déjà fait :

    À mesure que l'autoritarisme s'étend, que les lois d'exception prolifèrent, que nous sacrifions nos droits, nous sacrifions aussi notre capacité de mettre fin au glissement vers un monde moins libéral et moins libre. Croyez-vous sincèrement que lorsque la première vague de coronavirus, la seconde, la seizième sera de l'histoire ancienne, que ces capacités ne seront pas conservées ?

    Traduit de l'anglais par Ey@el
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  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Mai 2022 à 02:03

    Bonjour Ey@el,

    La loi macron sur contre la désinformation sur le Web fonctionne très bien c'est ce qui s'appelle la censure.  Avant de vouloir prendre sa liberté faut arrêter de se l'entraver, faut stopper les réseaux sociaux dont (entre autre) facebook avec le plan métaverse et les milliards injecté dans les lobbys dont la santé. La médecine a toujours été un business lucratif au détriment de la médecine alternative, les gens ont oublié ou ne savent pas/plus comment s'on faites les choses on nous sert le plat comme seul vérité au détriment d'autre plus sain pour notre santé.

    Je pense que les gens préfèrent ce complaire dans des divertissements débiles au lieu de penser et réfléchir a leur vie futur et a leur enfants. 

    La critique n'est plus permise de nos jours c'est considéré comme quelque chose de négatif et d'anti-social, alors que justement non cela permet de rester en éveil, de se juger soi afin de ne pas s'endormir. Le covid oui est un prétexte pour nous asservir, oui peut être qu'a un moment donné il y a eu un virus... mais maintenant ??? Arrêtons la consommation de masse qui nous fait croire a un certain bonheur/liberté et concentrons nous plutôt vers des choses plus simple, plus essentielles, plus saines et authentique comme par exemple manger sur le sable a la plage devant un coucher de soleil, on devrait d'ailleurs le saluer matin et soir non pas pour sa lumière et sa chaleur (bien que oui évidemment) mais parce  que cela signifie qu'on est vivant  chaque fois qu'on voit le soleil se lever le matin et se coucher le soir .

     

      • Lundi 9 Mai 2022 à 14:10

        Je tenais à te remercier chaleureusement pour toujours prendre le temps de laisser un commentaire. Comme tu peux le constater, tu es quasiment le seul et j'ai de moins en moins envie de travailler à ce blog devant autant d'ingratitude. Maintenant ce sont les visiteurs qui se font de plus en plus rares. C'est écœurant. Depuis que Twitter m'a sucré mon compte pour promouvoir la paix (oui, oui, tu as bien lu mais normal ça foutait en l'air le faux drapeau du 6 janvier 2021), j'ai perdu la moitié de mes visiteurs. Les réseaux sociaux je suis d'accord mais il faut être là où sont les moutons car ils n'iront jamais chercher l'information. Mais à ce stade, je crains fort que les dés soient jetés et qu'il faut que ça s'arrête. Que la vie reprenne ses droits divins et que les détraqués qui se prennent pour les maîtres du monde et les zombies qui collaborent à ce crime sans précédent partent à la grande décheterie cosmique pour y être recyclés. Plus le temps passe plus leur karma devient irrécupérable. 

      • Mercredi 25 Mai 2022 à 01:07

        Je t'ai répondu par retour de mail, j'ai préféré

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