• Jour d'assaut

    Graphisme d'Ey@el

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    Quand je suis cerné,
    Je rêve d'un été français —
    Un été parfait
    Où rien ne pourra m'arriver.
    Pardonne-moi si ici
    Tout devient froid national,
    Un pays infernal :
    À nous la petite mort !

    "Un été français", Indochine (2017)

    En ce jour d'affront national, si la pastille vous semble trop amère, pourquoi ne pas prendre la Bastille plutôt ? Oups, pardon, j'oubliais qu'elle avait déjà été prise il y a 229 ans ! Cette fameuse bastide, qui servait à garder la seconde porte orientale de Paris et à emprisonner les mauvais pantins, fut même carrément détruite en 1789 pour être remplacée quelques décennies plus tard — après une seconde révolution moins populaire dans les esprits mais tout aussi sanglante — par la fameuse Colonne de Juillet surmontée de son Génie ailé doré, perché sur un globe terrestre, brandissant d'une main les chaines de l'esclavage et de l'autre le flambeau Illuminati (en référence au mythe de Prométhée qui vola la lumière aux Dieux et fut enchainé au sommet d'une montagne par Zeus/Jupiter), la tête coiffée de l'Étoile d'or du Berger (Vénus) appelée Eosphoros/Lucifer « le porteur de la lumière de l'aurore » le matin et Hespéros/Vesper le soir. Notez également que le mot « révolution » est issu du latin revolutio signifiant cycle, retour sur soi-même et dérivé de revolvere « rouler (quelque chose) en arrière, imprimer un mouvement circulaire à, faire revenir (quelque chose) à un point de son cycle ». Et ron et ron petit patapon1, si rien ne vous choque, retournez donc à vos moutons. Sinon, loi du libre arbitre et du consentement oblige, la vérité n'a jamais cessé d'être exposée à nos yeux pour qui veut bien voir en prenant de la hauteur. Ce qui n'est en aucune façon une incitation à vous lancer à l'assaut de la colonne de la Bastille — mais à celui des ombres de l'Orion,2 ce serait nettement mieux.

    Ey@el

    Notes et références

    1. Selon la mythologie de la Révolution française, "Il pleut, il pleut, bergère" aurait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille en juillet 1789, et son auteur l'aurait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud.
    2. "À l'assaut des ombres sur l'Ô", Indochine (1985)

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