• La plus belle manière qui soit de contrer une brute

    Article de Joe Martino et vidéo de Shane Koyczan traduits par Ey@el

    Available in English

    J'espère de tout cœur que vous serez nombreux à lire la retranscription de cette intervention du slameur canadien Shane Koyczan lors d'une conférence TED, en février 2013, qui a ému le public jusqu'au larmes et lui a valu une « standing ovation » — une vidéo contre le harcèlement qui a fait un tabac sur Internet. Normal, c'est un sujet tabou dont on refuse de parler mais que nul ne saurait ignorer qu'il se soit abaissé à y participer ou qu'il en fait les frais un jour dans son existence (car il faut savoir que le harcèlement se pratique également chez les adultes notamment en entreprise). Un malaise qui illustre bien notre société matérialiste qui ne reconnait que le palpable et puisque les paroles ne laissent aucune trace visible, la violence verbale ne saurait être reconnue et punie de la même manière que la violence physique que l'on peine déjà à sanctionner. Un sujet que je me devais d'aborder ici et quel meilleur moyen que les paroles-témoignage de cet ancien harceleur, harcelé lui-même, qui a réussi à me faire à la fois rire et pleurer. J'ai également conservé l'introduction de Joe Martino grâce à qui j'ai découvert cette vidéo car ce qu'il avait à dire m'a également beaucoup émue et complémente bien le sujet. À cela, j'aimerais vous renvoyer vers la section Replay du site de France 2 pour un documentaire de la série Infrarouge consacrée au harcèlement scolaire, diffusé le 10 février dernier — et un grand merci à Queen Paramount du blog À contre-temps qui m'avait fourni ce lien ayant loupé la diffusion télé. J'en profite pour vous rappeler qu'avec d'autre blogueurs, elle a créé un site d'entre-aide pour les enfants et adolescents malmenés dans leur école, collège ou lycée qui s'appelle Des Paroles et des Actes et dont le lien figure en bonne place dans mon Réseau neuronal. Enfin, toujours sur le même thème, je vous conseille le roman de Stephen King, Ça, paru en 1986, dont les protagonistes (le Club des Ratés) persécutés par leurs semblables, ressemblent beaucoup aux enfants évoqués dans cette vidéo et le clown maléfique, tapi dans les égouts de la ville pour dévorer leurs âmes, étant une allégorie de notre société où les adultes ferment volontairement les yeux et restent sourds à aux appels à l'aide de ces derniers.

    Ey@el

    Le harcèlement est une chose qui nous arrive (ou que nous faisons subir) bien trop souvent en grandissant. Plus jeunes, nous ne réalisons pratiquement pas l'impact qu'il peut avoir. Nous ne faisons pas le rapprochement ou n'avons ni la connaissance ni l'appréhension nécessaires pour comprendre que certaines de nos paroles aujourd'hui pourraient marquer à jamais ceux à qui elles s'adressent.

    Les effets persistants du harcèlement ne sont pas attribuables à une quelconque faiblesse ou incapacité à passer outre les insultes dont nous faisons l'objet mais plutôt au fait que nous ne disposons pas, la plupart du temps, des outils ou du savoir-faire pour nous remettre d'une chute. Après tout, notre société n'a aucun avantage à tirer d'une telle force de caractère et par conséquent l'intérêt de tels outils et compétences passe après les directives et les chiffres qui nous entrainent à devenir les rouages d'une machine. On nous laisse ainsi nous débrouiller pourvu encore que nous disposions du temps, de la sagesse ou du soutien de notre entourage pour y parvenir.

    Je me souviens, enfant, avoir participé à des campagnes d'injures. Je me rappelle également avoir été rejeté et comment, d'un coup, tout mon univers avait basculé quand les gens autour de moi m'avaient tourné le dos pour avoir fait le choix de pas souscrire à leurs pratiques. Les deux font mal.

    Internet

    Voyons ce qui se passe aujourd'hui : la gestion de Collective Evolution comporte son lot de problèmes. L'INTERNET ! Cet espace magique où l'on peut partager des informations extraordinairement stimulantes mais également devenir ainsi la cible de personnes haineuses qui ne vous connaissent même pas et qui sont libres de déblatérer des sottises sur votre compte sans même avoir la moindre notion de qui vous êtes en réalité. En plus de cinq ans, j'ai tout entendu allant de mes intentions obscures et malveillantes au fait que je sois un cinglé d'extrémiste tout bonnement parce que je pense que nous sommes capables d'accomplir bien plus que ce que nous faisons actuellement.

    Il y a peu, j'ai traversé une courte période de déprime pour m'être momentanément laissé prendre au piège des insultes, attaques et accusations — totalement erronées — en leur permettant de m'atteindre. J'ai ignoré les paroles extraordinaires des 90% qui apprécient mes partages et m'encouragent au profit des 10% auxquels j'ai prêté attention et à l'origine de ce chahut. En tant qu'individu exerçant son activité par amour des gens, par désir de ce qu'il y a de mieux pour ce monde et faisant preuve de bienveillance et d'honnêteté envers tout un chacun, je me suis laissé dépasser par toutes les perceptions erronées que certains pouvaient avoir de moi.

    Mais uniquement parce qu'en cet instant, j'ai oublié que c'était l'internet. J'ai oublié que ces personnes ne me connaissent pas du tout. Que, la plupart du temps, elles se déchainent par rapport à leur propre inconscience ou leur douleur. Ce n'est pas moi, ce ne sont pas mes propos, c'est ce qu'elles ressentent au fond d'elles-mêmes.

    Nous vivons dans un monde où il importe peu d'apprendre à surmonter ses émotions et ses ressentis. Nous vivons dans un monde où il est plus courant de rencontrer des dépressifs sous médication que des gens heureux. La vidéo ci-dessous livre un puissant message. Il se trouve qu'elle a atterri sur mon portable il y a deux jours quand mon moral était au plus bas à cause des paroles de certains.

    Traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

    À ce jour (transcription de la vidéo)

    Vous êtes si nombreux...

    Quand j'étais gosse, je rangeais mon cœur à l'abri sous le lit parce que ma mère disait que si je n'y prenais garde, un jour quelqu'un me le briserait. Si vous voulez mon avis, ce n'est pas une bonne planque. Je le sais parce que j'ai été rejeté tellement de fois à en attraper le vertige rien qu'en me levant pour m'affirmer. Mais c'est ce qu'on nous disait : « Affirmez-vous ».

    C'est difficile quand on ne sait pas qui on est. Nous étions censés nous définir nous-mêmes dès notre plus jeune âge et si nous ne le faisions pas, les autres s'en chargeaient pour nous : « geek, gros lard, pute, pédé ». Et en même temps, on nous demandait ce que nous voulions faire quand nous serions grands. J'ai toujours trouvé cette question abusive, présumant que nous ne pouvions pas être ce que nous étions déjà. Nous n'étions que des mômes.

    Quand j'étais gosse, je voulais toujours être un homme. Je voulais un plan épargne-retraite qui me permettrait de me sucrer assez longtemps pour finir mes vieux jours en douceur. Quand j'étais gosse, je voulais me raser. Maintenant, beaucoup moins. À huit ans, je voulais être biologiste de la vie marine. À neuf ans, j'ai vu Les Dents de la Mer et j'ai pensé « Non merci ». À dix ans, on m'a dit que mes parents étaient partis parce qu'ils ne voulaient pas de moi. À onze ans, je voulais qu'on me fiche la paix ; à douze, je voulais mourir ; à treize je voulais tuer un autre gamin. À quatorze ans, on m'a demandé d'envisager sérieusement ce que je voulais faire comme métier.

    J'ai dit : « J'aimerais être écrivain ».

    On m'a répondu : « Choisis quelque chose de réaliste ».

    Alors j'ai dit « Catcheur ».

    Et la réponse a été : « Ne sois pas stupide ».

    Vous voyez, ils me demandaient ce que je voulais être et puis après il me disaient ce que je ne devais pas être. Je n'étais pas le seul. On nous disait, en quelque sorte, que nous devions devenir ce que nous n'étions pas en sacrifiant ce que nous étions afin de recevoir le déguisement de ce que nous serions. On m'a demandé d'accepter l'identité que d'autres me donneraient.

    Et je me suis demandé ce qui rendait mes rêves aussi faciles à écarter. Je vous le donne en mille : mes rêves sont prudents parce qu'ils sont canadiens. Mes rêves sont complexés et excessivement prompts à s'excuser. Ils font tapisserie au bal de promo et n'ont jamais été embrassés. Vous savez, mes rêves aussi ont eu droit à des épithètes : « stupide, insensé, impossible ». Mais j'ai continué à rêver. J'allais devenir catcheur. J'avais tout planifié. J'allais être l'Éboueur. Ma prise finale allait être le Compacteur de Déchets et ma phrase « Je vide les poubelles ! ».

    Et puis, ce type, Duke "la Benne" Droese, m'a piqué tout mon numéro. J'étais anéanti, comme si j'avais été passé à la broyeuse d'ordures. Je me suis dit : « Et maintenant, je fais quoi ? ».

    La poésie. Le premier truc que j'avais aimé m'est revenu comme un boomerang. Les premiers vers que je me souvienne avoir écrits étaient en réaction à un monde qui exigeait que je me haïsse. De mes quinze à mes dix-huit ans, je me suis détesté pour devenir ce qu'il me répugnait d'être : une brute.

    À dix-neuf ans, j'ai écrit : « Je vais m'aimer malgré la facilité avec laquelle je tends à l'opposé ».

    S'affirmer ne doit pas signifier s'ouvrir à la violence.

    Quand j'étais gosse, j'échangeais devoirs contre amitié et puis je filais à chacun de mes amis un billet de retard parce qu'ils n'arrivaient jamais à l'heure et la plupart du temps, pas du tout. Je m'offrais un laisser-passer pour surmonter chaque promesse non tenue. Et je me souviens de ce plan, engendré de la frustration provoquée par un môme qui n'arrêtait pas de m'appeler « Yogi » et qui montrait mon ventre en disant « Trop de paniers repas ». Ça m'a prouvé qu'il n'était pas bien difficile de piéger quelqu'un. Alors un jour, avant les cours, je lui ai dit : « Ouais, c'est bon tu peux copier mes devoirs » et je lui ai filé toutes les mauvaises réponses que j'avais rédigées la veille au soir. Quand on lui a rendu sa copie, il s'attendait à une note quasi parfaite. Il était tellement abasourdi quand il m'a regardé à l'autre bout de la salle en brandissant son zéro pointé. Je n'ai pas eu besoin de lui montrer mon 28/30 car son regard perplexe m'a suffi et je me suis dit en moi-même : « Et c'est qui le plus malin, enculé ? »

    Voilà qui je suis. Voilà comment je me défends.

    Quand j'étais gosse, je croyais que les coups de karaté et les côtelettes de porc était la même chose1. Je croyais que tous les deux étaient du porc. Et parce que ma grand-mère trouvait ça mignon et parce que c'était ce que je préférais, elle ne me contredisait pas. Ce n'était pas très important. Un jour, avant de me rendre compte que les petits gros n'étaient pas faits pour grimper aux arbres, je suis tombé et je me suis meurtri tout le côté droit du corps. Je ne voulais pas le dire à ma grand-mère de crainte d'avoir des ennuis pour avoir joué là où je n'aurais pas dû. Quelques jours plus tard, le prof de gym a remarqué mes contusions et on m'a envoyé dans le bureau du principal. De là, je me suis retrouvé dans une autre petite pièce avec une dame très gentille qui m'a posé toutes sortes de questions sur ma vie à la maison. Je n'ai vu aucune raison de mentir. En ce qui me concernait, j'avais la vie plutôt belle. Je lui ai donc raconté que quand j'étais triste, ma grand-mère me filait des coups de karaté.

    On a ainsi eu droit à une enquête en bonne et due forme et j'ai été retiré de mon foyer pendant trois jours jusqu'à ce qu'ils finissent par me demander comment j'avais eu ces bleus. Cette petite histoire stupide a vite fait le tour de l'école et m'a valu mon premier surnom : « Côtelette de porc ». À ce jour, je déteste les côtelettes de porc.

    Je ne suis pas le seul gosse à avoir grandi de cette manière, entouré de personnes qui lui citaient cette comptine sur les pierres et les bâtons2, comme si avoir les os brisés faisait plus mal que les quolibets dont on nous affublait — et on nous a traités de tout. Nous avons donc grandi en croyant que personne ne tomberait jamais amoureux de nous, que nous serions toujours seuls, que nous ne rencontrerions jamais quelqu'un qui nous donne l'impression que le soleil a été créé pour nous, par ses soins, dans son atelier. Alors le blues a coulé de nos cordes sensibles et nous avons essayé de nous rendre exsangues afin de ne rien ressentir. Ne me dites pas que cela fait moins mal qu'un os brisé,  les chirurgiens peuvent faire l'ablation de cette chose qui vit sous notre peau, qu'il lui est impossible de métastaser parce que c'est le cas.

    Elle avait huit ans, le premier jour en CE2 quand on l'a traitée de laideron. On nous a tous les deux envoyés au fond de la classe pour éviter de nous faire bombarder de boulettes de papier. Mais les couloirs de l'école étaient un champ de bataille sur lequel nous étions dépassés par le nombre et où la situation se dégradait de jour en jour. Pendant la récréation, nous restions à l'intérieur parce que dehors c'était pire. Dehors, nous devions nous entraîner à fuir en courant ou apprendre à rester immobiles comme des statues afin que l'on ne détecte pas notre présence. En CM2, on lui a scotché une pancarte devant sa table qui disait « Attention au chien ». À ce jour, malgré un mari qui l'aime, elle ne se trouve pas belle à cause d'une tâche de naissance qui lui recouvre un peu moins de la moitié du visage. Les gosses disaient qu'elle ressemblait « à une mauvaise réponse que quelqu'un aurait essayé d'effacer sans succès ». Et ils ne comprendront jamais qu'elle élève deux enfants dont la définition de la beauté commence par le mot « Maman » parce qu'ils voient son cœur avant sa peau, parce qu'elle a toujours été merveilleuse.

    Il était tel une branche cassée greffée sur un autre arbre généalogique, adopté et non parce que ses parents avaient opté pour un destin différent. Il avait trois ans lorsqu'il est devenu ce cocktail à base d'une mesure d'abandon et de deux mesures de tragédie. En quatrième, il a commencé à suivre une thérapie, sa personnalité forgée à base de tests et de pilules, il vivait comme si les hauts étaient des montagnes et les bas des falaises — aux quatre cinquièmes suicidaire, un raz-de-marée d'antidépresseurs et une adolescence passée à se faire surnommer « Popper3 », d'une part à cause des pilules mais 99 pour cent par cruauté. En seconde, il a tenté de mettre fin à ses jours quand un gosse qui pouvait encore rentrer chez lui voir papa et maman lui a dit : « Ressaisis-toi ». Comme si la dépression était un problème auquel on pouvait remédier avec une trousse de premier secours. À ce jour, c'est un bâton de dynamite allumé par les deux bouts ; il pourrait vous décrire en détail la manière dont le ciel se voûte juste avant de s'effondrer et bien qu'il soit une source d'inspiration pour son armée d'amis, il n'en demeure pas moins un sujet de conversation pour ceux qui sont incapables de comprendre que la désintoxication est moins une affaire de dépendance que de santé mentale.

    Nous n'avons pas été les seuls gosses à grandir ainsi. À ce jour, il y en a toujours qui se font insulter. Les classiques de l'époque étaient « Hé ducon » ou « Hé gogol ». Il semble que chaque école dispose d'un arsenal d'injures réactualisées chaque année et quand un môme se brise sans que personne autour de lui ne choisisse de l'entendre, est-ce qu'il émet le moindre son ? N'est-il qu'un bruit de fond sur la bande sonore répétée en boucle quand on dit des trucs comme « les enfants sont cruels » ? Chaque école était un grand chapiteau de cirque dont la hiérarchie allait des acrobates aux dompteurs de lions, des clowns aux forains, tous largement au-dessus de nous. Nous étions des monstres — des garçons à pinces de homard et des femmes à barbe, des bizarreries jonglant avec la dépression et la solitude, jouant au solitaire, au jeu de la bouteille, essayant d'embrasser les parties blessées de nous-mêmes et de les guérir, mais la nuit, quand les autres dormaient, nous continuions à marcher sur la corde raide. C'était la pratique et oui, certains d'entre nous tombaient. Mais je veux leur dire que ce ne sont que des débris résiduels quand on se décide enfin à démolir tout ce que nous pensions être et si vous ne voyez rien de beau en vous, trouvez-vous un meilleur miroir, regardez-vous de plus près, un peu plus longtemps parce qu'il y a quelque chose en vous qui vous a poussés à continuer d'essayer quand tout le monde vous disait de laisser tomber. Vous avez entouré votre cœur brisé d'un plâtre que vous avez signé vous-mêmes. Vous y avez inscrit : « Ils avaient tort ». Probablement parce que vous n'apparteniez à aucun groupe ni aucune clique. Ils ont sans doute décidé de vous choisir en dernier au basket ou partout ailleurs. Vous aviez peut-être des contusions et des dents cassées pour en témoigner mais vous n'avez jamais rien dit parce comment défendre ses platebandes quand tout le monde autour de vous veut vous enterrer dessous ? Vous devez croire qu'ils avaient tort. C'est forcément le cas. Sinon pourquoi seriez-vous encore là ?

    Nous avons grandi en apprenant à réconforter les opprimés parce que nous nous retrouvons en eux. Nous sommes issus d'une racine plantée dans la conviction que nous ne sommes pas ce dont on nous affuble. Nous ne sommes pas des véhicules inoccupés, en panne et abandonnés sur l'autoroute et si nous le sommes en peu en quelque sorte, ne vous en faites pas. Il nous suffit de de sortir pour aller chercher de l'essence. Nous sommes des membres diplômés de la promotion Nous Avons Réussi et non pas les échos distants de voix criant « Les mots ne m'atteindront pas ». Bien sûr qu'elles nous ont atteints. Mais nos vies ne cesseront jamais d'être une question d'équilibre davantage liée à la beauté qu'à la douleur.

    Transcrit et traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

    Notes et références

    1. ^ Le mot « chop » qui désigne deux choses différentes en anglais n'a, bien sûr, pas d'équivalent en français, ce qui lui aurait évité une telle mésaventure s'il avait été canadien francophone.
    2. ^ Les pierres et les bâtons me briseront peut-être les os mais les paroles ne m'atteindront pas (« Sticks and stones may break my bones, but words will never hurt me. »).
    3. ^ Les poppers sont des vasodilatateurs (permettant de dilater les vaisseaux sanguins), initialement utilisés en médecine pour le traitement de certaines maladies cardiaques. Auparavant commercialisées à usage médical pour certaines affections cardiaques, les ampoules contenant ces substances produisaient à l’ouverture un bruit (pop) qui a donné le nom au produit. Les principaux effets annexes observés étaient de l’euphorie et un sentiment de relaxation, qui furent détournés pour être utilisés lors de rapports sexuels entre individus. Compte tenu de leurs qualités vasodilatatrices, les poppers ont la réputation d’aider à détendre l’individu, de donner des bouffées vertigineuses brèves, des sensations de chaleur interne et une sensualité exacerbée.
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