• Selon la théorie quantique l'avenir pourrait influencer le passé

    Article d'Arjun Walia traduit par Ey@el

    Available in English

    Partager sur Twitter

    Comme je suis une très méchante personne malveillante à la solde de la CIA et des petits hommes verts à grosse tête de la planète Cetelem, j'ai décidé de vous flanquer une migraine de tous les diables et de vous exploser les neurones avec cet article à vous flinguer l'ego. Sérieusement, j'ai souffert en le traduisant mais j'ai aussi connu une sorte d'extase lorsque je suis enfin parvenue à faire taire mon mental pour appréhender la chose d'un autre niveau de conscience et que... waouh !  Je sais, c'est très abstrait dit ainsi, mais on tourne forcément un peu en rond à essayer d'expliquer un truc que le mental n'a pas été conditionné à comprendre, sans compter l'ego qui ne va pas l'entendre de cette oreille et se sentir menacé par ce chambardement de tous ses repères en s'empressant de censurer. N'y voyez donc aucune espèce de « supériorité » dans mes propos (jugement = ego) mais plutôt une tentative maladroite et périlleuse de provoquer  un déclic chez ceux qui y seraient disposés. Si vous n'y parvenez pas, ce n'est pas parce que vous êtes bêtes ou insuffisamment instruits (vous croyez que j'ai un doctorat en astrophysique peut-être ?) mais simplement que vous n'êtes pas prêts. Cela viendra. Chaque chose en son temps, cessons de nous mesurer les uns aux autres.

    Personnellement, le concept de voyage dans le temps a toujours provoqué un gros blocage en moi qui me renvoyait aux films de science-fiction que j'estimais trop tirés par les cheveux et qui quelque part avaient aussi ce côté réconfortant du fait qu'on se dit que heureusement dans la réalité de telles choses sont impossibles donc ouf ! Pourtant, depuis aussi longtemps que je me souvienne mais avec un refoulement puissant (c'est fou comme la mémoire des événements peut s'effacer totalement mais que la mémoire — que j’appellerai « quantique » faute de terme approprié qui me vienne à l'esprit — persiste à l'amnésie collective), j'ai toujours « su ». Mais voilà, les gens qui « savent » non seulement dérangent l'ego des autres mais menacent l'ordre établi. Alors on convainc tout le monde que ce qui n'est pas la norme est de la folie et même parfois on arrive à convaincre ceux qui pensent autrement qu'ils sont effectivement fous en les harcelant, les droguant voire en les lobotomisant. Et quand ça ne marche pas parce qu'ils commencent à être trop nombreux et trop cohérents avec des preuves recevables (à méditer : qu'est-ce ou qui est ce qui fait qu'une preuve est recevable ?), on invoque la manipulation malveillante, les théories du complot, les fausses nouvelles, les pseudo-sciences, le charlatanisme... Propagande, propagande. Bref, l'heure du choix à sonné et que vous soyez induits en erreur ou non, les conséquences incomberont aux décideurs. Et que vous choisissiez de ne faire aucun choix, rester « neutre » relève du choix quand même : celui du déni. Le refus d'exercer votre pouvoir de discernement.

    En ce sens, cet article, comme vous devriez surtout le percevoir à défaut de pouvoir l'intégrer pleinement dans votre mental, ouvre des perspectives fantastiques quant à notre pouvoir créateur et par delà notre responsabilité. Nous pouvons modifier notre histoire. J'étais d'ailleurs tombée, il y a quelques mois, sur un article expliquant ces modifications des lignes temporelles faisant que certains souvenirs pourtant solidement ancrés à l'abri du doute se révelaient pourtant invalidés par les nouvelles « timelines » enregistrées. Malheureusement je ne parviens plus à le retrouver. Ce qui est dommage car il entrait un peu dans cette optique tout en étant tout aussi dérangeant pour nos pauvres esprits.

    Ne vous torturez pas trop, essayez de lire jusqu'au bout et cela fera son chemin. Au moment opportun, vous vous direz « ah, mais oui, bien sûr... waouh ! ».

    Ey@el

    Richard Feynman, médecin lauréat du prix Nobel a déclaré un jour que « nous choisissons d'étudier un phénomène impossible voire totalement impossible à expliquer de manière classique et qui englobe le fondement même de la mécanique quantique. En réalité, il ne renferme que du mystère. »

    Et c'est vrai. De multiples théories telles que l'intrication quantique ont quitté le domaine de l'hypothétique pour être confirmées au sein des milieux officiels. Il suffit de parcourir certains documents précédemment classifiés dans la salle de lecture électronique de la CIA pour constater que la science financée par caisse noire avait validé certains sujets il y a des dizaines d'années sans que nous en entendions officiellement parler. Voici un exemple parfait de document (en anglais) sur l'intrication quantique. Et avec celui-ci (également en anglais),  nous pouvons voir que son existence fut confirmée plusieurs décennies auparavant.

    L'intéressant est qu'il traite de télépathie, un phénomène directement en relation et rendu possible par les découvertes dans les milieux quantiques. Parapsychologie et physique quantique vont de paire.

    Aujourd'hui, une publication récente de la revue Proceedings of The Royal Society (Débats de la Société royale) soutient l'argument que la théorique quantique doit être « rétro-causale » ou qu'un effet peut se produire avant sa cause.

    Difficile à concevoir, n'est-ce pas ? Mais le fait qu'une chose ne peut être comprise ne signifie pas qu'elle n'est pas réelle et nous ne devrions pas écarter ce que nous ne comprenons pas. C'est souvent le cas pour des notions comme la télépathie quand bien même elles ont été confirmées et attestées sans en faire état.

    Voyez ce document  (en anglais) par exemple, qui étudie « les facultés paranormales de franchir les barrières spatiales ».

    Lis Zyga du site Phys.org souligne l'intérêt de la rétro-causalité :

    Tout d'abord, une précision sur ce qu'est la rétro-causalité et ce qu'elle n'est pas : cela ne veut pas dire que l'on peut transmettre des signaux de l'avenir vers le passé — ce qui serait interdit même en théorie rétro-causale en raison de la thermodynamique. La rétro-causalité signifie plutôt que lorsqu'un expérimentateur choisit le paramétrage de mesure d'une particule, cette décision peut avoir une influence sur les propriétés de ladite particule (ou d'une autre) dans le passé, avant même que celui-ci ait fait ce choix. En d'autres termes, une décision prise au présent peut influencer le passé.

    En clair, si cette théorie est exacte, notre conception du « temps » serait erronée — les processus physiques pourraient en fait se dérouler dans l'avenir et le passé tout en appartenant à la définition des mêmes lois physiques.

    Toutefois, certains commentaires de Zyga démontrent un manque de connaissance de certaines notions lorsqu'elle soutient que « si le concept général de la rétro-causalité est si difficile à accepter, c'est parce qu'on ne le voit jamais ailleurs. Il en va de même pour l'action à distance ».

    L'action à distance

    L'action à distance est la possibilité que des systèmes physiques puissent être déplacés, modifiés ou influencés sans contact physique extérieur. Cela fait référence à l'interaction non-locale d'objets séparés dans l'espace. Là encore, ce phénomène a été démontré comme bien réel et bien documenté à multiples occasions. Aussi, l'affirmation comme quoi « on ne le voit jamais ailleurs » n'est pas vraie.

    Un autre exemple parfait utilisant les systèmes quantiques, paru dans la revue spécialisée Physics Essays (Essais de physiques), explique comment cette expérience a été maintes fois reproduite pour explorer le rôle de la conscience dans la formation du tissu de la réalité physique.

    Cet article a été publié par le Dr Dean Radin, responsable scientifique de l'institut des sciences noétiques qui a obtenu des résultats incroyables où l'intention humaine par le biais de médiateurs, est parvenue à comprimer la fonction ondulatoire quantique. Dans ce cas précis, les médiateurs étant l'observateur.

    En fait, comme il le souligne dans sa conférence, un « écart type de 5 sigma » a valu au CERN le prix Nobel de 2013 pour sa découverte du boson de Higgs (qui s'est avéré finalement ne pas être de Higgs). Pour cette étude, un écart type de 5 sigma a été obtenu en comparant les médiateurs aux non-médiateurs dans la compression de la fonction ondulatoire quantique. Ce qui veut dire que l'activité mentale, l'esprit humain, l'attention et l'intention (qui ne sont que quelques-unes des appellations de ce qui englobe le concept de conscience) contraignent la matière physique à se comporter d'une certaine manière.

    « Non seulement les observations perturbent ce qui doit être mesuré mais elles en sont la cause [...] Nous forçons l'électron à adopter une position définitive [...] Ce sont nous-mêmes qui produisons les résultats de cette mesure. »

    Si c'était faux alors pourquoi, par exemple, l'Institut de Recherche américain serait-il parvenu à la conclusion suivante concernant l'action à distance ?

    Les résultats statistiques des études évaluées sont bien au-delà du pur hasard auquel on pourrait s'attendre. Les arguments selon lesquels ces valeurs obtenues pourraient provenir de failles méthodologiques sont solidement réfutées. Des effets de même importance à ceux découverts par la recherche subventionnée par l'état au SRI et SAIC ont été répliqués dans nombres de laboratoires à travers le monde. Une telle cohérence ne peut pas s'expliquer en invoquant des failles ou la supercherie.

    Dès 1985, un rapport établi par l'Institut de recherche de l'armée américaine révélait que « les données examinées dans ce document constituent de véritables anomalies scientifiques auxquelles nul n'est en mesure d'apporter d'explication satisfaisante ».

    Ce nouvel article, publié par Matthew S. Leifer de l'université Chapman en Californie et Mathew F. Pusey de L'institut périmètre de physique théorique en Ontario (Canada) voulait découvrir si le temps, à l'instar de la matière, se comportait différemment à l'échelle quantique. 

    Les chercheurs ont élaboré un modèle basé sur l'action à distance dans lequel ils ont substitué l'espace au temps. Ainsi, comme le montre l'intrication, il n'existe pas vraiment de séparation entre les objets ou bien l'information se propage en fait plus vite que la vitesse de la lumière. Mais si la causalité fonctionnait à rebours, cela indiquerait que la particule au présent pourrait donc affecter celle à laquelle elle était/est intriquée en arrière dans le temps. Ce qui signifie que non seulement deux particules peuvent être connectées, démontrant que l'espace n'est qu'un concept donnant l'illusion de la séparation, mais qu'elles sont également toujours « intriquées », peu importe l'instant dans le temps, raison pour laquelle certaines théories quantiques estiment que ce qui se produit dans le présent peut véritablement modifier les événements du passé.

    Le choix différé ou gomme quantique

    L'expérience du choix différé ou gomme quantique a été utilisée maintes fois et répétée pour prouver que le temps n'existe pas de la manière dont nous l'entendons actuellement. En 2007 (revue Science n°315 p966) des scientifiques français ont pris des clichés de photons dans un appareillage et démontré que leurs actions pouvaient modifier rétroactivement un événement déjà produit.

    Comme l'a souligné un jour Asher Peres, pionnier de la théorisation de l'information quantique, « tenter d'attribuer une signification objective à l'état quantique d'un système unique donne lieu à de curieux paradoxes : les effets quantiques recréent non seulement l'action à distance instantanée mais également, comme on peut le voir ici, l'influence des actions à venir sur les événements du passé même lorsque ces derniers ont été consignés de manière définitive ».

    L'explication de l'expérience du choix différé par l'échelle cosmique de Wheeler

    John Wheeler fait appel à une excellente analogie pour illustrer une partie de ce concept.

    Il nous demande d'imaginer une étoile qui aurait émis un photo en direction de la planète Terre il y a des milliards d'années. Entre les deux se trouve une galaxie. Sous l'effet de ce qu'on appelle la « lentille gravitationnelle », la lumière devra contourner la galaxie pour atteindre la Terre et emprunter l'une des deux voies, la gauche ou la droite. Des milliards d'années plus tard, si quelqu'un décide de mettre en place un appareillage pour « capturer » ce photon, il en résultera un modèle d'interférence. Ce qui démontre que le photon prend le voie droite mais aussi la voie gauche.

    On pourrait également « observer furtivement » le photon à son arrivée en disposant un télescope de chaque côté de la galaxie pour déterminer quelle voie il aura empruntée pour atteindre la Terre. Comme nous l'a appris l'expérience de la double fente (voir Articles connexes), la simple action de mesurer ou d'observer le chemin pris par le photon implique qu'il ne peut arriver que d'un seul côté. Il ne s'agira plus d'un modèle d'interférence présentant des possibilités multiples mais un modèle unique d'agrégation indiquant une voie unique.

    Qu'est-ce que cela signifie ? Que la manière dont nous choisissons de mesurer le « présent » affecte la direction qu'a pris le photon il y a des milliards d'années de cela. Notre choix à l'instant d'aujourd'hui affecte ce qui s'est produit dans le passé.

    L'intrication quantique existe en dehors du temps impliquant que deux fragments de matière (systèmes physiques) peuvent être en fait intriqués dans le temps.

    Traduit de l'anglais par Ey@el
    © lapensinemutine.eklablog.com

    Articles connexes

    La reproduction du contenu de ce billet est strictement interdite.
    © lapensinemutine.eklablog.com. Tous droits réservés.
    « Patriiiiiiiiiiick !!!Suppression du changement d'heure »

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Mars 2018 à 18:22

    Mouais, je n'ai pas tout compris mais l'autre jour je parlais de la cinquième dimension voire de la 6ème ou 7ème avec mon fils, il essayait de m'expliquer qu'il pouvait y avoir d'autres mondes parallèles et en même temps imbriqués, en fait ça rejoint cette théorie de ce que la "réalité" qu'on perçoit n'est peut-être pas la même partout et que notre monde n'est justement qu'une perception de notre part. Y compris le temps et la façon que l'on a de le mesurer. 

      • Mardi 20 Mars 2018 à 18:31

        Pour ça que j'ai précisé que d'une part, c'était sadique de ma part de proposer un tel article (niark niark) mais aussi que ça n'avait pas été très facile de tout comprendre. Mais ayé (eureka !). Peut-être que ton fiston aimerait le lire et t'expliquer les points que tu as du mal à intégrer ? J'avoue que c'est un truc qui me taraude depuis toujours ça, les particules, les trous noirs, etc. A 15 ans, je lisais des bouquins sur l'antimatière que je ne pigeais qu'à moitié, tu vois ça a mis le temps à faire son chemin :lol:
        Par contre, attention à ne pas confondre les dimensions, liées aux densités vibratoires, et les univers parallèles qui seraient liés à l'intrication quantique  dont te parlait Grand. C'est franchement hardu à saisir avec le mental. Certains y arrivent mais ils ont fait des études d'astrophysiques et leur mental est habitué. Pas le mien ! Pas le nôtre.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :