• La douleur

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    1
    Dimanche 21 Février 2016 à 12:00

    j'ai reçu un rondin de bois sur la cheville avant hier, j'ai mal et je ne culpabilise pas du tout ! ;) j'ai juste mal ! 

    je comprends cette citation mais elle est un peu exclusive à mon goût. Oui, la douleur peut être l'expression de la culpabilité mais dans ce cas c'est une douleur dans le cœur, dans l'âme, pas une douleur physique, quoique le corps parfois peut aussi s'exprimer . 

    En tout cas si je repense à mon bleu sur la cheville, là, pas de doute, pas de culpabilité. 

      • Dimanche 21 Février 2016 à 15:05

        En fait, j'ai eu l'idée de ce billet juste après qu'un poids de musculation m'attérisse sur le coin du gros orteil. Je ne te cause pas la douleur ! Sans compter que j'ai dû remettre certains projets à plus tard étant dans l'incapacité d'endurer des chaussures ou de marcher intensivement. Sur le coup, je me suis dite : « Quelle malchance ! Pourquoi ça m'arrive à moi qui fait pourtant bien attention ? » (le poids temporairement posé au mauvais endroit a glissé). Ensuite, ma petite voix intérieure qui n'aime pas que je joue les victimes et que je n'assume pas mon plein pouvoir et mes responsabilités, m'a rappelé qu'il y avait toujours une raison à tout et surtout pour les accidents.

        En effet, les accidents sont toujours des « wake-up calls » (réveils pour la conscience) de ce qui est profondément enfoui dans notre inconscient (loi de l'attraction — celui qui s'en veut cherche inconsciemment à être puni quand bien même sa conscience trouve cela plus qu'injuste — il y a conflit mais c'est toujours l'inconscient qui gagne). Comme les rêves dont tu disais ailleurs que les analyser devait rendre fou. C'est tout le contraire ! Soit tu veux vivre dans l'univers étriqué (et manipulé) de ta conscience, soit tu choisis d'être ce que tu es réellement et d'honorer la raison de ta venue sur terre en élargissant ta conscience, c'est à dire en te reconnectant petit à petit à ton âme et ton aspect multidimensionnel.

        Nous sommes volontairement maintenus dans un esprit de fatalité, d'impuissance, de logique inébranlable (et on voit bien comment la nature s'amuse à effriter ces convictions avec tous ces soi-disant « miracles » qui n'en sont pas parce qu'il s'agit simplement de notre conscience limitée qui crie au miracle dès que les règles qu'elle s'est construites sont démontrées comme erronées.

        Et donc pour en revenir à la douleur en particulier, qu'elle soit temporaire, chronique, physique ou morale, elle n'est jamais le fruit du hasard. Je sais que ça fâche mais le but n'est pas de dire aux gens : « C'est votre faute » ou « Bien fait, vous n'avez qu'à surveiller vos pensées ». Que nenni ! Le but est de leur faire réaliser (s'ils ont envie que ça change) qu'ils y peuvent quelque chose en creusant profond. Attention, je ne dis pas que c'est facile mais c'est plus dans cette direction-là qu'il faut creuser pour trouver la cause. Soigner n'est pas guérir. Soigner est atténuer les symptômes, obligeant le corps, l'inconscient à redoubler ses effets pour se faire entendre jusqu'à ce que le corps lâche si la conscience refuse. Guérir, c'est trouver la cause du problème et rétablir l'équilibre pour faire disparaitre à jamais les symptômes.

        Pour mon exemple personnel, j'ai réalisé que je culpabilisais en effet mais ce qui m'a soudain paru d'une évidence flagrante après introspection ne l'était vraiment pas sur le moment. J'ai même pesté contre une conspiration de l'univers entier à mon égard, et Sainte Poisse en particulier, alors que j'ai eu ce qu'inconsciemment je cherchais. Dur à avaler mais au lieu de m'en vouloir encore plus, j'ai choisi au contraire de me pardonner et je vais tâcher d'être plus vigilante dans mes pensées envers moi-même. Au début, c'est usant mais après cela devient vite un automatisme (j'ai essayé pour plein de trucs et je confirme : ça marche si on se donne la peine de persévérer jusqu'à ce que cela devienne automatique).

        Pour ce qui est de ton exemple à toi, sans vouloir t'offenser, je pense que tu as tort. Je ne suis pas dans ta tête, je n'ai pas accès à ton inconscient mais tu évoques assez souvent ta culpabilité sur ton blog même si tu te dis que tu ne dois pas (je n'explicite pas volontairement mais tu sais très bien à qui et à quoi je fais référence). N'oublie jamais que la conscience a tendance à refouler et à affirmer que « Non, je ne refoule rien, je suis très lucide ». Il y a des milliers de degrés dans le refoulement. Personne sans exception n'y échappe. Certains juste plus que d'autres et pour certaines choses et d'autres pas. Cela fait partie de ce qu'on appelle évoluer. Certains passent leur vie entière sans évoluer. En mode robot. Métro-boulot-télé-dodo finissant par médocs-télé-dodo.

        En voilà un pavé bien lourd ! Attention de ne pas le faire tomber sur tes pieds !

    2
    Dimanche 21 Février 2016 à 18:43

    Le pavé n'est pas tombé sur mes pieds ! :D 

    En tout cas je comprends mieux ce que tu voulais dire . C'est vrai qu'être fataliste n'est pas la bonne solution, je l'ai été pendant de longues années, je me disais que j'étais malheureuse, que je ne méritais pas ça mais je ne faisais rien pour résoudre le problème parce que je pensais que ce n'étais pas à moi de régler le problème mais à la personne qui était à l'origine du problème . Quand j'ai eu compris que si je voulais arrêter de me plaindre il fallait juste changer la situation et que c'était moi qui allais la changer, et bien comme par "miracle", toutes les solutions étaient là ! Oui, je sais , pas de miracle là dedans , juste un changement de vue et une prédisposition à s'ouvrir sur le monde et les solutions puisque je l'avais décidé. Bon, comme tu le dis si bien je n'ai pas réglé tous mes problèmes, mais, une bonne grosse partie tout de même !  j'oeuvre pour la suite. pas facile d’arrêter de culpabiliser quand on l'a fait pendant presque 25 ans ! 

    Là, où j'ai un peu de mal à te suivre, c'est quand tu dis :"Et donc pour en revenir à la douleur en particulier, qu'elle soit temporaire, chronique, physique ou morale, elle n'est jamais le fruit du hasard ", la douleur morale, ok, on peut tout changer en pensant autrement, mais j'ai tout de même du mal à croire que je n'aurais pas perdu mon bébé à 5 mois de grossesse si j'avais pensé autrement, j'ai aussi du mal à croire que mes cartilages qui s’effritent le font parce que je pense mal. ;)  Les autres douleurs, celles qui sont par exemple inexplicables, comme celles de ma sœur ( dos, cou etc ... ) , oui, je le conçois plus volontiers ! J'ai moi-même souffert d'hyperacousie, c'était en fait mon corps qui réagissait aux problèmes dans ma vie, quand je l'ai su et compris, l'hyperacousie a disparu ! 

    En tout cas, un article bien intéressant, qui fait bien réfléchir et se remettre en question ! 

      • Dimanche 21 Février 2016 à 23:14

        Je ne suis pas très étonnée que tu aies du mal à me suivre vu que je peine déjà beaucoup moi-même oh Je ne vais donc pas essayer de te convaincre — je ne vends rien, j'essaie juste de partager mes prises de conscience ou plutôt ce que ma conscience supérieure me fait parvenir quand je daigne l'écouter (merci à elle, merci à moi :lol:) et donc ce qui m'aide à avancer peut aider les autres le moment venu. J'insiste sur « le moment venu » car moi-même il y a des choses que d'autres m'ont dites ou que j'ai lues que j'avais vaguement captées sans vraiment trop assimiler et que soudain un éclair de lucidité me fait comprendre non pas par le mental (là oublie, peine perdue) mais dans toutes mes fibres. C'est quelque chose dont chacun doit faire l'expérience car impossible à vraiment expliquer au mental ni avec des mots. Donc je me contenterai de deux remarques.

         

        La première, que comme beaucoup, tu sembles confondre loi de l'attraction et pensée positive.  Je te renvoie donc vers cet article sur la question : http://lapensinemutine.eklablog.com/les-preuves-scientifiques-sur-lesquelles-repose-la-loi-de-l-attraction-a118293020

         

        Les problèmes de santé sont la somme de plusieurs facteurs. Nous sommes tous soumis aux mêmes influences toxiques en tous genres mais nous ne développons pas tous les mêmes maladies parce que nous vibrons tous différemment. Il suffit d'une baisse vibratoire momentanée pour que le terrain devienne plus favorable d'où l'importance de prendre des tas de mesures pour se protéger. Pas juste la pensée. Et ôte-toi cette idée de bien ou de mal. Les énergies sont ni bonnes ni mauvaises. Elles s'attirent.

         

        La seconde est que le hasard n'existe pas. T'en convaincre, je ne peux pas. Ce n'est pas une croyance. Il faut que tu le ressentes avec tes tripes. Pas avec ton mental (sinon ta tête va exploser et ça c'est du sûr !). Traite ton enfant intérieur comme s'il était ton propre enfant et tu verras combien ça change la donne. On est souvent trop dur avec soi-même. Après on en veut aux autres de l'être avec nous mais au final, on se sent mal de se juger sans cesse et les autres ne font que capter ces énergies. Tout se passe au niveau inconscient bien entendu. Je n'ai pas d'exemple en tête mais la prochaine fois que tu passes une sale journée, arrête-toi quelques minutes et note tes ressentis (stress, fatigue, nervosité, déprime, agacement, etc.), à quoi tu pensais (souvenir remontant à la surface, crainte, etc.) et rappelle-toi l'enchainement des événements. Pareil le jour où tu passes une super journée. Après, avec le recul, tu devrais arriver à comprendre certaines choses et voir où les choses dérapent pour apprendre à freiner (moi j'ai un sacré problème avec les vitesses, je démarre comme une formule 1 dans la spirale vers le bas et au moins maintenant j'en ai conscience, j'essaie de ne pas péter tous mes fusibles). Aussi infimes  ces choses soient-elles, le fait de t'y intéresser va en déclencher des tas d'autres. Je n'avais pas réalisé mais le billet programmé pour demain parle justement de l'auto-sabotage et tombe à pic (un hasard ? certainement pas mais pas calculé du tout).

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