• L'expérience de la gomme quantique : ce qui se produit au présent peut modifier le passé

    Article d'Arjun Walia traduit par Ey@el

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    Comme mentionné à plusieurs reprises, je ne planifie absolument pas les thèmes de mes publications : je les laisse venir à moi en suivant le flux des synchronicités. Parfois jusqu'à la toute dernière minute où je n'ai aucun article en stock programmé pour paraître le lendemain. Je ne choisis rien et ces temps-ci, je n'arrête pas de recevoir des signes et perceptions concernant les voyages temporels, l'effet Mandela et la modification des lignes de temps. Et des souvenirs diffus qui commencent à affleurer à la surface. Une amie en Floride vient de publier son nouvel ouvrage destiné aux semences d'étoiles intitulé Conscious Time Travel: How to Travel through Time, Space, and Dimensions (Voyage temporel en conscience : Comment voyager à travers le temps, l'espace et les dimensions). Époustouflant. Et, plus récemment, me fait part de ce tweet expliquant que « l'effet Mandela n'a rien à voir avec le CERN ou une quelconque manipulation mais serait le fruit de l'intégration humaine d'aspects de l'âme en provenance de densités parallèles en préparation au glissement vibratoire ».  Ce n'est pas l'effet de votre imagination, explique-t-on, si Isaiah 11:6 a changé.  Autrefois, on pouvait réellement lire : « le lion gîtera avec l'agneau » au lieu du « loup demeurera avec l'agneau ».  De quoi rendre fous tous les Saint Thomas et autres intégristes masqués platiterriens !

    Ey@el

    Max Planck, l'un des pères fondateurs de la théorie quantique (qu'on lui attribue souvent et qui lui a valu l'obtention du prix Nobel de physique en 1918), a déclaré un jour :

    Je considère la conscience comme fondamentale. Je considère la matière comme dérivant de la conscience. Nous ne pouvons aller au-delà de la conscience. Tout ce dont nous parlons, tout ce que nous voyons comme existant, suppose la conscience.

    Aujourd'hui, plusieurs expériences dans divers domaines démontrent que Planck avait raison. La conscience est fondamentale et directement liée à ce que nous appelons la matière physique. Il est impossible d'expliquer la conscience en termes de principes fondamentaux existants tels que l'espace, le temps, la masse et la charge. Par conséquent, il est logique de supposer que la conscience elle-même est essentielle à l'existence de la réalité, de considérer qu'elle est l'un de ces principes fondamentaux mais je m'éloigne du sujet.

    Un classique pour examiner le rôle de la conscience en relation avec la matière est l'expérience de la double fente quantique dans laquelle de minuscules fragments de matière (photons, électrons ou tout autre objet de la taille d'un atome) sont projetés sur un écran muni de deux fentes. Lorsque aucun appareil de mesure n'est disposé sur l'écran, les particules se comportent comme une « onde », engendrant un schéma d'« interférence » sur le mur placé derrière. Parce qu'aucun dispositif permettant de mesurer ou d'observer n'est utilisé pour identifier laquelle des deux fentes est traversée par la matière, il est impossible de connaître la voie empruntée. L'examen du motif sur le mur pour déterminer par où elles sont passées représente une onde de possibilités, à savoir que la matière (particule) a traversé à la fois les deux fentes et une seule, interférant avec elle-même, ce qui devrait être physiquement impossible. Bienvenue dans le monde absurde de la physique quantique !

    Le problème, toutefois, est que lorsqu'un appareil de mesure est utilisé pour observer laquelle des deux fentes est traversée par les particules, ces dernières n'en traversent qu'une, écrasant le schéma ondulatoire pour en former un représentant ce passage de la particule par une fente unique. En d'autres termes, le comportement de la matière change lorsque l'on décide de la mesurer comme si elle se savait observée comme le démontre le motif sur le mur derrière l'écran. La moitié du temps, les particules traverseront une fente et l'autre moitié l'autre pour former un motif à deux fentes comme s'il s'agissait de balles lancées à travers l'une ou l'autre.

    Non seulement les observations perturbent ce qui doit être mesuré mais elles le produisent [...] Nous obligeons (les électrons) à assumer une position définie [...] C'est nous-mêmes qui produisons le résultat de ces mesures.

    ~ M. Mermin, Boojums All the Way Through: Communicating Science in a Prosaic Age (Superfluidité d'un bout à l'autre : la vulgarisation scientifique à l'ère du prosaïsme), 1990, référencé par le Dr Dean Radin dans un article publié dans la revue scientifique collégiale Physics Essays, expliquant comment cette expérience a été utilisée à maintes reprises pour explorer le rôle de la conscience dans l'élaboration de la nature de la réalité physique.

    Si cela ne suffisait pas à vous faire changer d'avis, un physicien du nom de John Archibald Wheeler s'est demandé ce qu'il adviendrait si nous n'interférions pas avec les photons lorsqu'ils traversent les fentes. Que se passerait-il si nous n'installions aucun appareil de mesure pour observer au travers de laquelle des deux la matière passerait et si au lieu de cela, on plaçait des détecteurs derrière le mur ? Chaque fente aurait son détecteur qui serait retiré avant que les particules n'atteignent le mur juste après avoir traversé le dispositif. Lorsque personne n'était en mesure de détecter par quelle fente le photon était passé, on obtenait un schéma ondulatoire, mais aucun lorsque les détecteurs étaient en place. Exactement comme quand les particules étaient observées avant de traverser la ou les fentes. Aucune observation produisait un schéma d'interférence tandis qu'une observation formait une ligne unique, un schéma linéaire.

    Si elles passent d'un état ondulatoire à celui de faisceau de particules dès l'instant où elles sont détectées après avoir traversé le dispositif à fentes, cela signifie que même si elles n'ont pas été observées lors du passage à travers les fentes et devraient produire un schéma (d'interférence) ondulatoire, le simple fait d'observer les transforme quand même en particules, désintégrant la fonction d'onde. La question qui se pose est : comment ces détecteurs pourraient-ils interférer avec quelque chose qui ne s'est jamais produit ? Cela voudrait dire que ce qui s'est passé au présent a modifié le passé. Le simple fait de détecter les particules après leur passage à travers les fentes détermine la manière dont elles l'ont fait, soit sous forme d'onde ou de faisceau. Comment est-ce possible ? En d'autres termes,; ce que nous avons choisi de faire au présent en ce qui concerne la détection de minuscules fragments de matière a modifié leur manière de se comporter dans le passer, en l'occurrence, la manière dont elles ont traversé l'écran à double fente.

    À l'instar de l'expérience de la double fente, celle du choix différé ou de la gomme quantique a été démontrée et reproduite de nombreuses fois. À titre d'exemple, des physiciens de l'Université nationale d'Australie (ANU) ont réitéré l'expérience de pensée du choix différé de John Wheeler et leurs conclusions ont été récemment publiées dans la revue Nature Physics.

    En 2007 (Science 315, 966, 2007), des savants français ont projeté des photons dans un appareil, démontrant que leurs actions pouvaient rétroactivement modifier un événement qui s'était déjà produit.

    Lorsque l'on essaie d'attribuer une signification objective à l'état quantique d'un système unique, cela donne lieu à d'étranges paradoxes : les effets quantiques reproduisent non seulement l'action à distance instantanée mais influencent également, comme on peut le constater ici, les actions futures d'événements passé même après que ces derniers aient été irrévocablement constatés. (source)

    Afin de rendre cette expérience plus facile à comprendre, Wheeler l' explique en se servant de l'échelle cosmique. Imaginez, il y a plusieurs milliards d'années, une étoile émettant un photon en direction de la Terre avec entre les deux, une galaxie. Du fait de ce qui est connu sous le nom d'effet de « lentille gravitationnelle », la lumière devra contourner la galaxie pour atteindre la Terre et devra donc emprunter l'une ou l'autre voie, à gauche ou à droite. Des milliards d'années plus tard, si quelqu'un décide de monter un dispositif pour « capter » le photon, il obtiendra un schéma d'interférence comme expliqué plus haut dans l'expérience de la double fente. Ce qui démontre que le photon a emprunté une voie et l'autre. Une « onde » de possibilités mais dont la manière n'a pas été définie.

    On pourrait aussi choisir de « jeter un coup d'œil furtif » au photon entrant en installant un télescope de chaque côté de la galaxie afin de déterminer quelle voie il aura empruntée pour atteindre la Terre. Le simple fait de mesurer ou de « regarder » par où le photon passe implique qu'il ne peut venir que d'un seul côté. Le schéma ne sera plus un schéma d'interférence représentant une multitude de possibilités mais un simple schéma compact indiquant une voie « unique ».

    Qu'est-ce que cela implique ? Que la manière dont nous choisissons de mesurer le « présent » a une incidence sur la direction prise par le photon il y a des milliards d'années. Notre choix au moment présent a affecté ce qui s'est déjà produit dans le passé.

    Je suis bluffé rien qu'à écrire cet article. Je ne peux m'empêcher de songer à ce que cela pourrait impliquer et comment des facteurs afférents à la conscience sont, à bien des égards, inextricablement liés à ce que nous percevons comme notre réalité physique.

    Le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non physiques, elle fera plus de progrès en une décennie que dans tous les siècles précédents de son existence.

    ~ Nikola Tesla

    Pourquoi tout ceci est-il important ? Parce que c'est l'une des multiples expériences qui démontrent l'existence d'un lien étroit entre la conscience et la matière physique. Qu'est-ce que cela implique à l'échelle de la physique traditionnelle ? Qu'est-ce que cela implique sur notre manière de penser, ressentir, percevoir ? Qu'est-ce que cela implique lorsque nous évoquons des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés sur notre planète ? Si la conscience humaine pouvait être aussi fondamentale quant à la « création de notre réalité », pourquoi n'en parlons-nous en pas davantage ? Quelle incidence la modification de notre manière de voir le monde aurait-elle sur l'expérience humaine ? Que se passerait-il si nous nous mettions à considérer les choses sous un angle nouveau ?

    Traduit de l'anglais par Ey@el
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